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Rotary Club de Brest Côte des Légendes |
Conseiller parrain : Annie CAVAREC |
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L'ECOSSE
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19 Janvier 2015 |
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Une expatriée française
en terres écossaises
Aberdeen
Mi Septembre arrivée à Aberdeen et découverte de la ville, à ma grande surprise la visite s’est effectuée sous un soleil radieux (des locaux m’expliqueront plus tard que c’était un été indien, 15° tout au plus). La ville en elle même est très sympa à vivre, en bord de mer avec une côte splendide (tout rapprochement avec Brest est complètement fortuit…).
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La Colocation
Les résidences étudiantes britanniques fonctionnent différemment, ici ce ne sont que des appartements faits pour la colocation. Dans mon cas chacun sa chambre et sa salle de bain (un vrai plus !), seule la cuisine est partagée. |
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En Grande Bretagne la colocation est une nécessité plus qu’un choix, elle est donc vécue très différemment; chacun sa nourriture, ses ustensiles de cuisine, assiettes… Cela peut sembler impersonnel mais cela permet à chacun de garder son indépendance et d’éviter les conflits sur les tâches ménagères car chacun est responsable de ses affaires. Cela rend les moments de partages d’autant plus appréciés car voulus et non subis.
J’ai personnellement été très chanceuse, mes colocataires viennent d’horizons très différents, Sarah franco-libanaise, Ann-Kristin allemande et Becca écossaise, une véritable auberge espagnole ! Ce brassage culturel se passe formidablement bien et chacun a trouvé sa place dans la colocation. |
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Robert Gordon University
La vie à l’université fut aussi un choc des cultures, quatre matières par semestre, 12h de cours hebdomadaires mais beaucoup de travail personnel. Le système britannique se base principalement sur les rapports écrits et travaux de groupes.
Le campus est très moderne en bordure du fleuve locale, le Dee, ce qui en fait un un lieux de vie et un environnement de travail très agréable. La bibliothèque est une tour vitrée avec une vue imprenable sur Aberdeen et son front de mer, plutôt pas mal pour réviser ! |
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Ma classe se compose de 45 étudiants venant d’horizons très différents, allemands, hollandais, nigériens, espagnols, canadiens et bien entendu écossais ! Les travaux de groupes s’en trouvent très enrichies par le point de vue de chacun mais les quiproquos culturels ne sont pas loins. Les niveaux sont aussi très disparates (niveau linguistique notamment). Cela rend les projets d’autant plus difficile car malgré la meilleure volonté une seule personne peut difficilement se substituer aux autres. Cela fut particulièrement vrai pour la matière « Managing project ». Responsable de mon groupe, le dossier s’est fait tant bien que mal au détriment de mes nuits, qui furent pour certaines longues et blanches. Mais le résultat est là, un A ! |
Ah oui petite particularité britannique: les files d’attentes. C’est un sport nationale pris très à coeur par toute la population, politesse qui serait quelque fois la bienvenue. Ici l’heure de pointe pour prendre le bus sur le campus |
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Quelques visites…
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Durant le premier semestre l’association Erasmus de l’université a organisé plusieurs sorties pour découvrir l’Ecosse. |
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Stonehaven |
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Le paysage de carte postale, l’Ecosse tel que l’on se l’imagine. C’est un village pêcheurs à 30 mn d’Aberdeen. De là, part un sentier côtier menant à château en ruines au bord d’une falaise. Et comme les photos le montrent la météo était avec nous ! |
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Edinburg
Organisée par l’association erasmus de l’université, ce week-end réunissait toutes les étudiants erasmus en Grande Bretagne. Un peu plus de 900 personnes avaient répondu présent !
La ville est sublime, recèle d’histoires à chaque coin de rues. L’empreinte du passé est très présente, une histoire assez noire d’ailleurs qui peut déstabiliser. Ce fut mon cas, je ne m’attendais pas à ces histoires et monuments au passé riches en rebondissement. L’exemple le plus parlant est sans doute la visite du quartier Mary King’s Close. Véritable quartier du 17ème siècle, il a été interdit d’accès après la peste noire, les habitants emmurés vivants puis brulés. Le périmètre fut ensuite ensevelie sous l’actuel mairie d’Edinburgh. C’est donc une visite désormais souterraine mais très marquante avec une atmosphère assez pesante.
Néanmoins la ville fut une très belle découverte tout cela dans une ambiance festive. |
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Clara Sauvetre |
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