Bonjour à toutes et à tous,

Je m'appelle Anne-Hélène et je suis en deuxième année de licence d'information et de communication à l'UCO à Vannes. Après mon baccalauréat économique, j'ai souhaité m'orienter vers les sciences humaines et politiques. Je recherchais une formation qui saurait allier passion et débouchés professionnels. Le secteur de la communication est très varié. Il touche à la fois aux relations publiques, aux relations presse, à l'événementiel, à la publicité et au journalisme et au marketing. La communication est partout, dans les institutions, dans les entreprises privées mais aussi dans les associations. C'est un milieu passionnant tourné vers l'avenir où il faut toujours être totalement impliqué dans son travail.

Aujourd'hui, je n'ai aucun regret d'avoir fait ce choix. Toutefois, c'est un secteur très recherché par de nombreux diplômés. Il faut donc savoir se démarquer.
J'ai toujours voulu partir étudier à l'étranger mais lorsque j'ai compris qu'il fallait être différent, il m'a paru évident de faire un échange Erasmus.

L'année prochaine, j'ai la chance de pouvoir partir étudier durant un semestre à Madrid à l'Université San Pablo. J'en suis certaine, ces six mois vont me marquer à tout jamais, aussi bien au niveau professionnel, scolaire et linguistique ; que sur le plan personnel.

Si j'ai fait le choix de l'Espagne, c'est premièrement pour la culture de ce pays. C'est une culture riche, influencée par la culture latine et arable notamment. C'est aussi une culture chaleureuse où il fait bon vivre. J'affectionne particulièrement l'Espagne. J'ai effectué plusieurs voyages dans ce pays mais je ne connais pas encore suffisamment. Cet Erasmus me permettra de mieux appréhender cette culture et ses codes.

De plus, j'apprends l'espagnol depuis maintenant 7 ans. C'était donc une opportunité de pouvoir passer un semestre dans la capitale espagnole. Il n'y a pas de meilleure façon de parfaire son niveau de langue que de s'immerger dans un pays. Le fait de parler correctement une langue est un atout considérable lorsque l'on veut entrer sur le marché du travail, surtout l'espagnol qui est la quatrième langue la plus parlée au monde. C'est la langue maternelle de plus de 350 millions de personnes. La présence de l'espagnol ne cesse d'accroître aux Etats-Unis d'Amérique. Quoi qu'en disent les plus pessimistes, l'espagnol est une langue d'avenir.

Dans un avenir plus proche, j'arriverai à Madrid au début du mois de Septembre pour débuter les cours intensifs de langue hispanique. Ce sont également des cours d'intégration puisqu'ils rassemblent tous les étudiants étrangers de l'université. Si j'ai choisi cette université en Espagne, c'est parce que c'était la seule à offrir la possibilité d'étudier à la fois les relations publiques et la publicité et le marketing, en espagnol et en anglais. Cette formation est riche tant elle est variée au niveau linguistique et au niveau de son contenu. C'est un atout de parler espagnol, mais c'est une nécessité de parler anglais dans un monde aussi globalisé que le nôtre, surtout dans le domaine de la communication.

Cette expérience est une chance incroyable mais il faut être réaliste, elle représente aussi un coût important. Lorsque j'ai su que je partais à Madrid, je me suis renseignée sur les organismes qui proposaient des aides étudiants. J'ai participé il y a de cela deux ans, au Parlement Européen des Jeunes à Vannes. Ce fut une expérience très constructive où l'on se retrouve avec de nombreux lycéens pour débattre sur des questions européennes en anglais ou en français. Cet événement avait reçu l'aide financière du Rotary Club. Je me suis donc renseignée il y a quelques mois pour savoir si le Rotary Club proposait d'autres aides aux jeunes.
C'est là que j'ai pu voir sur le site internet que 10 bourses étaient proposées pour le district 1650. Avant de prendre contact avec le Rotary Club, j'ai voulu en savoir plus pour savoir quelles étaient les valeurs de l'association. J'ai pu voir que l'une des valeurs qui importait beaucoup aux rotariens était celle de la motivation. Cela m'a beaucoup plu car pour moi, il n'y a rien de plus gratifiant que d'avoir évolué grâce à sa détermination personnelle. J'ai aussi été sensible à l'envie de favoriser le bien-être et la paix au-delà des frontières. Moi-même j'appartiens à une association qui a pour volonté de pacifier les relations entre les hommes et leur pays.

Les valeurs que défend le Rotary Club sont pour moi, essentielles pour pouvoir vivre dans un monde à venir, solide et uni. C'est pour cette raison que j'ai fait le choix de candidater pour la bourse du Rotary Club que j'ai par la suite eu la chance d'obtenir. Je tiens à remercier très cordialement les membres du jury qui ont cru en moi.

Anne-Hélène