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Marco à la Conférence du District 1650 : Brest 2010 |
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MARCO LIM - BOURSIER DE LA FONDATION |
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Le 05/01/2009 |
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La Fondation Rotary a pour noble ambition de promouvoir la paix dans le monde ; c'est un projet porté par un idéal que je partage et je voudrais contribuer, dans une modeste mesure, à jouer un rôle dans les actions de la Fondation Rotary.
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Ma famille |
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Né à Paris le 30 novembre 1986, je suis issu d'une famille relativement modeste. Ce qui me distingue est le fait d'avoir grandi dans une double culture : française et chinoise. Je pense que cela me permettra de m'adapter plus facilement à l'étranger et d'apprendre les langues plus rapidement, je n'ai aucun mal à « jongler » entre deux langues, deux cultures. |
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Mes parents sont d'origine chinoise mais sont nés au Cambodge. Ils ont vécu la guerre (les Khmers Rouges de Pol Pot) et les difficultés de la famine avant d'émigrer au Vietnam puis de trouver asile en France. C'est pourquoi je leur témoigne énormément de respect pour avoir réussi à construire leur vie en France avec un passé aussi lourd que les leurs, et j'ai beaucoup appris d'eux. |
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Mes parents sont divorcés et mon père est décédé il y a deux ans de cela des suites d'une série de maladies ; c'était une étape très éprouvante pour tout le monde, mais aussi importante puisqu'elle m'a permis de mûrir intérieurement. Par ailleurs, j'ai un petit frère de 10 ans mon cadet ; je me suis occupé de lui depuis son stade de nourrisson, c'est pourquoi une relation très forte s'est installée entre nous. Il est aussi curieux, voire plus, que moi et j'espère pouvoir un jour faire le tour du monde avec lui, c'est un de mes rêves. |
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La culture chinoise est orientée famille et réussite scolaire et professionnelle (voir Confucianisme). Je trouve un support solide auprès des membres de ma large famille (tantes, oncles, cousins et cousines) ce qui me permet de voir l'avenir avec confiance, car je sais que je pourrai toujours compter sur eux en cas de problème. Je suis parfaitement conscient que c'est quelque chose de précieux et que tout le monde ne possède pas. Bien que ma mère soit chinoise de tradition, elle s'est parfaitement adaptée à la culture occidentale et je lui suis reconnaissante d'avoir fait preuve de tant de compréhension à mon égard (bien que mon choix d'aller en Inde ne la convainc pas totalement) et de m'avoir accordée autant de liberté (de vivre seul à l'étranger notamment, ce qui serait perçu par les chinois conservateurs comme un déni de la famille). |
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Ma formation universitaire |
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Après avoir obtenu mon Baccalauréat ES (mention Bien, 2006) puis effectué un parcours en BTS Communication des Entreprises (ENC Bessières, Paris, 2004-2006), j'ai intégré l'Ecole Supérieure de Commerce de Rennes (ESC Rennes, 2006-2008) pour obtenir un diplôme de niveau Master dans le cadre du Programme Grande Ecole. |
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En BTS Communication des Entreprises (2004-2006), j'ai pu développé mes compétences en communication (de soi et de groupe) et acquérir les connaissances de base en marketing et publicité. Avec des résultats que je juge honorable (15,02/20 de moyenne pour l'obtention du diplôme), j'ai beaucoup appris de mon parcours en BTS Communication des Entreprises. Cependant avec le recul, je regrette de ne pas avoir intégré d'association au sein de l'école pour nouer plus de contacts et véritablement participer à la vie scolaire. C'est ainsi que, n'ayant pas voulu me spécialiser uniquement dans le domaine publicitaire, j'ai fait le choix de suivre une formation généraliste et reconnue et de développer des compétences managériales en intégrant l'ESC Rennes en 2006. |
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Dans un monde des affaires de plus en plus complexe et globalisé, la maîtrise de l'anglais n'est plus un avantage mais une nécessité. C'est parce qu'elle offre une formation solide et reconnue du monde professionnel que j'ai fait le choix de suivre le Programme Grande Ecole de l'ESC Rennes ; mais surtout, c'est parce qu'elle propose un environnement d'études unique en France : une formation entièrement en anglais, une intégration d'étudiants étrangers incroyable et un professorat constitué à près de 75% de nationalités différentes. Avec une formation solide orientée vers la pratique plutôt que le théorique, l'ESC Rennes m'a appris à agir en manager global en étant humain, humble et ouvert aux autres. Ce sont des valeurs que je partage avec force et qui me poussent à faire le grand pas, à aller vivre à l'étranger durant une année entière pour terminer mon cursus scolaire. |
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Si je devais résumer l'ensemble de ma formation scolaire supérieure en un bilan synthétique, je dirais que je suis maintenant capable de m'intégrer et d'être pro-actif dans une entreprise internationale, de faire appel à mes connaissances en informatique et logiciels de création graphique et de communiquer aisément en plusieurs langues (anglais, français, allemand, mandarin et des notions de cantonais et de japonais). |
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Mes expériences professionnelles |
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Pour l'instant, étant encore au stade du mûrissement de mon projet professionnel, je ne témoigne pas forcément d'une grande expérience dans le monde actif ; en tout cas, pas autat que je ne l'aurais souhaité. |
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Comme beaucoup de jeunes étudiants, j'ai travaillé à temps partiel durant les week-ends et/ou les vacances scolaires pour faire des économies : serveur, baby-sitter, barista, vendeur-caissier. Ces premières expériences sont toujours intéressantes car elles m'ont apporté une maturité dans les rapports professionnels et appris à être autonome et responsable. |
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Maintenant rapport à ma formation scolaire, je compte au total 5 entreprises dans lesquelles j'ai effectué une période de stage, plus ou moins longue selon les cas : |
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Assistant Graphisme chez PERFECT DESIGN (2 mois, 2005) |
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Chargé de Communication à l'association humanitaire L'APPEL (2 mois, 2005) |
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Assistant Commercial / Chargé de Projet Evénementiel à LA BELLE ECOLE (3 mois, 2007) |
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Assistant Commercial / Marketing chez ASSOULINE MEDIA (3 mois, 2008) |
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Chargé de Projet chez SANI PACIFIC (6 mois, 2008-2009) |
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Concernant mon stage chez SANI PACIFIC qui prendra fin au mois de mars 2009, ma mission principale est d'organiser et de planifier le stand d'exhibition de l'entreprise au salon ISH qui se déroulera à Francfort en Allemagne du 10 au 14 mars 2009. C'est une réelle opportunité car SANI PACIFIC est basée sur Hong Kong et le fait de travailler en Asie, ce que j'ai toujours souhaité, est une véritable chance pour moi. |
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Mes centres d'intérêt |
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Je suis véritablement passionné de cuisine. Ce que j'apprécie lorsque je fais de la cuisine, c'est de découvrir constamment de nouvelles sensations gustatives c'est une manière pour moi d'exprimer ma créativité. La rencontre avec l'Inde, le pays des épices, sera pour moi une expérience différente et enrichissante d'un point de vue culinaire. |
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Par ailleurs, je pratique beaucoup de sport dans la semaine, principalement de la course à pied (environ 4h par semaine) pour rester en bonne condition physique et mentale. Le sens de l'effort est une valeur importante pour moi, et cela l'a été tout au long de mon éducation. Enfin, j'ai un intérêt profond pour la culture, dans un sens général : la musique, la littérature et le cinéma. |
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Mon engagement humanitaire |
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Mon parcours dans le monde associatif se résume à deux grandes expériences : l'association GALA SUP'RENNES (organisation du Gala 2007 de l'ESC Rennes) et le ROTARACT Club de Rennes en qualité de membre actif. |
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Au sein de GALA SUP'RENNES, j'étais en charge du Pôle Communication (création du site Internet, édition et impression des brochures et cartons d'invitation, prospection commerciale), ce qui m'a appris à être créatif mais surtout organisé afin de pouvoir concilier cours et vie associative. En tant que membre nouveau du ROTARACT Club de Rennes, j'ai participé à des actions de sensibilisation à la sécurité routière auprès des jeunes rennais, à la campagne annuelle de Don du Sang, et à l'organisation d'un tournoi de jeux de cartes qui s'était déroulé chez LECOQ-GADBY. Dynamisme, disponibilité et dévouement sont les mots-clés de mon expérience du monde associatif. |
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Conclusion : le choix de la Bourse de la Fondation Rotary |
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La Bourse d'un an de la Fondation Rotary International est destinée aux jeunes étudiants désireux de se confronter à une culture et un mode de vie différents en séjournant dans un pays étranger. Pour ma part, je puise ma motivation et mon intérêt pour la Bourse d'un an dans les échanges humains et professionnels que je pourrai avoir en Inde. Issu d'une famille modeste et m'assumant totalement d'un point de vue financier, j'ai fait beaucoup d'efforts et de sacrifices pour obtenir de très bons résultats scolaires et pour pouvoir partir en Inde et m'enrichir de la richesse culturelle et humaine qui caractérisent le pays. |
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Les établissement indiens, en ce qui concerne le cursus scolaire supérieur, brillent par la qualité et la rigueur de leur enseignement et un engagement fortement international, comme en témoigne les niveaux des ingénieurs qui sont formés dans le pays et qui s'exportent partout dans le monde. C'est exactement ce que je recherche en faisant le choix d'étudier en Inde, alors que d'autres étudiants auront peut-être préféré le mode de vie aux Etats-Unis ou le soleil de l'Australie. Je suis conscient que le choc culturel sera immense, que ce soit au niveau de l'enseignement ou de la vie de tous les jours, mais je suis persuadé que ce seront des moments qui comptent double dans la vie d'un homme. |
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La Fondation Rotary a pour noble ambition de promouvoir la paix dans le monde ; c'est un projet porté par un idéal que je partage et je voudrais contribuer, dans une modeste mesure, à jouer un rôle dans les actions de la Fondation Rotary. C'est pourquoi j'espère que les études que je mène actuellement me permettront de réaliser ce projet qui est le mien, et dont les valeurs et les idéaux sont partagés par la Fondation Rotary. |
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Marco LIM |
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PREMIERES IMPRESSIONS |
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27 septembre 2009 |
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Introduction |
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Le temps est maintenant venu pour moi de faire un premier bilan de mon séjour en Inde, qui
m’a été rendu possible grâce à la Bourse de la Fondation Rotary et à la générosité des membres du
Rotary District 1650. Mon choix de partir en Inde est en soi un challenge qui m’a suscité beaucoup
d’excitation. Lors de mon arrivée sur le sol indien le 9 juin 2009, à New Delhi, je ne pouvais
m’empêcher d’être surpris par les différences frapantes entre l’Inde et la France (et il y en a plein !)
Mais avec le temps et le fait que je me suis habitué petit à petit à la culture locale, je suis
maintenant capable d’apprécier pleinement ces différences : des boeufs sauvages se baladant dans
les rues de la capitale et provoquant des perturbations dans la circulation, l’habitude de négocier
chaque chose que j’achète, l’odeur enivrante des épices provenant du coin de la rue, et même les
personnes essayant de leur mieux d’arnaquer les touristes naïfs avec des méthodes intelligemment
conçues… Tout cela fait partie du charme de l’Inde que j’ai commencé à aimer.
Toutes ces expériences m’ont été permises grâce au Rotary et je suis parfaitement conscient
qu’un mois de voyage touristique en Inde ne m’aurait pas permis de découvrir autant de choses.
Ainsi, je m’efforcerais de partager au mieux avec vous mon vécu de ces 2 derniers mois en Inde à travers ces quelques paragraphes. |
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Mon programme scolaire |
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En tant qu’étudiant PGDM (diplôme indien équivalent niveau MBA) à la FORE School of
Management – faisant partie des 20 meilleures écoles de commerce en Inde – je bénéficie d’un
niveau d’éducation relativement élevé. Il n’y a pas beaucoup d’étudiants étrangers ; à vrai dire les 5
seuls élèves en échange universitaire avec la FORE School sont les 5 Français de mon école (ESC
Rennes) qui ont, comme moi, fait le choix de partir étudier un an entier en Inde. Ainsi, les collègues
indiens aussi bien que le staff scolaire sont particulièrement attentifs à notre bien être et s’assurent
que nous nous adaptons au mieux au sein de l’établissement. Par ailleurs ils sont très curieux et
montrent un grand intérêt envers la culture française qu’il décrivent généralement comme « romantique » et « artistique ». Les clichés ont la vie dure, aussi bien du côté français qu’indien !
Le système éducatif est assez différent de celui que j’ai vécu à l’ESC Rennes : il y a une
grande partie théorique (les auteurs, les modèles économiques…) et les étudiants ne témoignent pas
d’une grande expérience professionnelle, si ce n’est un stage d’été de deux mois. En comparaison,
j’ai cumulé lors de ces 5 dernières années une expérience auprès de 5 entreprises différentes pour
un durée totale d’environ 1 an et demi. Mise à part cela, la qualité de l’enseignement est au rendezvous,
même si comme partout dans le monde, certains professeurs vous paraissent plus intéressants
que d’autres. En ce qui concerne les horaires, j’ai un emploi du temps assez flexible (15 heures de
cours et 10 heures de travaux de groupe par semaine) qui me permet d’avoir du temps pour
découvrir les richesses de Delhi. D’une manière générale, je suis plutôt satisfait de mon école. |
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Préparation pour mes Missions en tant que Boursier‐Ambassadeur Rotary |
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J’avais déjà préparé ma présentation PowerPoint avant d’arriver en Inde, ce qui me
permettait d’être prêt dès que l’occasion d’assister à une réunion de club se présentait. J’ai pu me
préparer lors des diverses présentations que j’avais effectué au sein du District 1650, donc cela
m’avait mis en confiance pour les présentations à venir en Inde, même si il m’a fallu apprendre à
mieux articuler en anglais et réduire mon accent français lorsque je m’adresse à un public indien. |
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Ma participation au Rotary depuis mon arrivée |
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Depuis le premier jour, ma conseillère hôte Mme Vijaya Joshi m’a prise sous son aile et
durant ma première semaine et demi en Inde, j’ai eu l’énorme chance de pouvoir vivre sous son toit
au sein de sa famille et d’être en immersion complète dans la culture indienne. En ce qui concerne
les présentations de clubs, mon arrivée au mois de juin/juillet n’était pas la période la plus propice ;
c’est une période de transition durant laquelle les clubs élisent leur nouveau président et c’est aussi
une période de vacances d’été. Ainsi jusqu'à présent, j’ai pu assisté à l’installation d’un nouveau
président de club (Rotary Club Delhi Siri Fort) et à une réunion de club (Rotary Club Gurgaon
Cosmopolitan) dans laquelle j’étais chaleureusement accueilli en qualité de « guest speaker ». J’ai
ainsi pu donner ma première présentation qui a duré une demi‐heure et les membres ont fortement
apprécié mon intervention et m’ont questionné sur la façon dont j’ai obtenu la Bourse de la
Fondation ; ils projettent en effet de mener une campagne d’information auprès d’élèves afin de
leur proposer leur support en vue de l’obtention de futures Bourses. Je suis actuellement en
discussion avec ma conseillère hôté pour planifier d’autres présentations et mon objectifs est d’avoir
effectué 6 présentations au total avant la fin du mois de septembre 2009. |
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Mes Premières Impressions de l’Inde |
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« Rien ne peut totalement vous préparer à l’Inde, mais problablement la meilleure chose qui
caractérise ce merveilleux pays est sa capacité à vous inspirer, vous frustrer, vous émerveiller et vous
dérouter en même temps.» Cette brillante citation de deux lignes tirée de mon guide Lonely Planet
Inde représente pour moi un parfait résumé de ce que j’ai vécu ces 2 derniers mois.
Le sous-continent indien est entouré de nombreux pays (Paskistan, Chine, Népal, Birmanie,
Sri Lanka…) et est lui-même un pays à multiples facettes, offrant à ses visiteurs sa richesse culturelle
et son mode de vie prêtant souvent à confusion, surtout pour les Occidentaux : une pauvreté à
briser le coeur, une bureaucratie décourageante, le bruit et l’agitation continue des rues, etc.
Cependant j’apprécie beaucoup la diversité que l’on peut trouver en Inde, notamment religieuse ;
chacun est libre de pratiquer n’importe quelle religion (Hindouisme, Bouddhisme, Sikhisme, Islam…)
et même si les conceptions du monde et de la vie en société peuvent être très différentes entre les
pratiquants, je note tout de même une tolérance très forte qui permet à toutes ces religions de vivre
en paix.
A la seconde où je suis sorti de l’avion qui m’a amené de Londres à New Delhi, ma première
pensée fut « Il fait vraiment chaud ! » En effet il n’était que 7h du matin et le thermomètre indiquait
déjà 40°C, sachant que la période la plus difficile de l’été indien restait encore à venir… La réalite
indienne est venu me percuter de pleine face durant ma première semaine en Inde : de la poussière
partout jusque dans les cheveux, une multitude de bâtiments et de routes en construction jour et
nuit, la vie extrêment précaire des mendiants qui sont pour la plupart des enfants (de 0 à 10 ans) et
qui viennent faire la quête à chaque feu rouge…
Ces 10 mois en Inde vont être prometteurs !
Maintenant que cela fait 2 mois que je me suis installé et adapté au pays, je puis dire avec
confiance et joie que je ne regrette absolument pas mon choix de venir dans ce pays qui bouillone
d’intensité ; j’ai commencé à apprécié le mode de vie indien et à accepter cette réalité qui peut être
dure mais aussi tellement enrichissante que m’offre l’Inde. Les Indiens sont passionnés de cricket –
un jeu de batte aux règles multiples et compliquées, à l’origine du baseball – et il n’est pas rare de
voir des enfants s’adonner à ce sport supra‐national n’importe où ils le peuvent (entre deux
batîments, dans la rue, dans les jardins publics…), les vaches sauvages broutant les poubelles et
bloquant la circulation routière font maintenant partie du paysage, j’ai enfin réussi à maîtriser l’art
de manger avec la main (attention, on ne mange qu’avec la main droite, la main gauche étant
considérée comme impure !), la nécessité de négocier tout ce que j’achète (et étant étranger, les
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commerçants indiens n’y vont pas par le dos de la cuillère pour me donner des prix faramineux,
souvent le double voire triple !), les singes qui déambulent sur les toits des maisons, le système de
castes qui influencent voire orientent grandement la vie personnelle et professionnelle, les acteurs
de Bollywood (l’industrie cinématographique indienne) sont considérés comme des demi-dieux par
un public avide de rêve et de glamour afin d’échapper l’espace d’un moment à leur vie précaire… La
liste serait longue et il serait difficile pour moi de mettre en mots tout ce que j’ai vécu et ressenti
jusqu’à présent en Inde.
En ce qui concerne ma situation financière, je suis ravi que l’Inde plaise à toutes les bourses.
Manger dehors ne coûte presque rien si l’on considère un déjeuner à 40 Roupies (€0,58) dans les
petites échoppes au coin de la rue, et environ trois fois plus pour un bon repas dans un restaurant
décent du centre‐ville. Pour les trains et les bus longue distance, il existe plusieures classes à des prix
souvent abordables, ce qui rend le voyage bien plus économique comparé à la France. Même si les
tarifs aériens sont devenus plus accessibles grâce à une marché plus concurrentiel, l’avion reste tout
de même un produit cher à cause du coût du pétrole. Autrement on peut aussi choisir de voyager
dans les endroits un peu plus reculés en louant une voiture et chauffeur, ce qui peut être plus
économique que le train ou le bus si bien sûr il y a plusieurs personnes pour voyager et partager le
coût. A titre d’exemple, mon week end de 3 jours 2 nuits dans les stations des Himalayas m’a
seulement coûté 4.000 Roupies (€58) !
Durant mon séjour ici je vais m’efforcer au mieux de me faire de nouveaux amis et de
prendre le temps de m’enrichir en voyageant à travers le pays (ce qui est un challenge énorme
compte tenu de la superficie du pays !) Je désire avoir un équilibre entre mon engagement avec le
Rotary, ma vie scolaire et mes nouvelles expériences. Ce n’est pas toujours facile, mais il n’y a aucun
autre endroit dans le monde dans lequel je souhaite être en ce moment. Je vous suis sincèrement
reconnaissant de m’avoir offert cette opportunité qui ne se présente qu’une fois dans la vie, et je
m’efforcerais d’en profiter au maximum, en commençant par apprendre l’Hindi et le yoga dès la
semaine prochaine. J’ai le désir de partager mon expérience avec ceux avec qui je rentre en contact,
afin de promouvoir une compréhension mutuelle et de faciliter l’entente entre les gens, qu’importe
d’où ils proviennent de par le monde. |
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Mon expérience la plus marquante :
servir le dîner dans un orphelinat de 450 jeunes filles, suivi d’une visite de l’établissement |
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Rotary District 3010 |
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Lors de l’élection du Président de Delhi
Siri Fort
Club |
Ma première présentation !
Avec ma conseillère hôte
Mme Joshi |
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Rotary Club Gurgaon Metropolitan |
A propos de la France et du District 1650… |
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Un joli certificat signé par la Présidente du Club ! |
Un joli bouquet de fleurs en guise de remerciement ! |
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Quelques Images |
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Un assortiment typique de spécialités indiennes |
Dans un petit marché local, dépaysant… |
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Est‐ce un bus ou une prison mobile ? |
Processus de socialisation nocturne |
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Session de rafting sur les rives du Gange |
Randonnée aux pieds de l’Himalaya |
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Marco LIM |
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LE ROTARACT DE DELHI |
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09 novembre 2009 |
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Bonjour Bonjour !
Je n'aurais jamais imaginé devoir utiliser une écharpe en Inde, mais me voilà avec deux couches de vêtements après 4 mois d'état de sueur perpétuelle...
Ce petit message pour vous dire que je n'ai pas surtout pas oublié le Rotary de Rennes et que j'ai enfin pris contact avec le Rotaract de Delhi !
La première rencontre s'est faite la semaine dernière de manière très amicale et informelle, autour d'une tasse de thé dans un café de Delhi.
J'ai pu faire connaissance avec la DDR Rotaract du District ainsi que deux des membres. Ils sont du même âge que moi et soit poursuivent leurs études (elle en droit) ou sont déjà actifs, mais j'ai ressenti une forte motivation chez chacun d'entre eux !
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Après une brève présentation du Rotary 1650 et de moi-même, je leur ai fait part de mon désir de participer à des actions marquantes avec le Rotaract, notamment à des journées de sensibilisation dans le cadre des campagnes contre la Polio (normalement ce dimanche si tout se passe bien). Vu de France les campagnes Polio m'avaient l'air un peu abstraites, alors qu'ici je le vis à chaque moment du Rotary, c'est sur toutes les lèvres. Excitant ! (en quelque sorte...) |
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Le Rotaract m'a proposé d'aller en échange de 4 jours à Mumbai en décembre. C'est une opportunité que je ne voudrais pas rater, de découvrir comment agit le Rotaract de la ville la plus dynamique d'Inde...
Sinon j'ai fait connaissance avec une américaine qui est aussi Boursière de la Fondation, Julie Allen. Elle vient d'Orlande, Floride, et est en année d'échanges à la Delhi University en Sciences Politiques. On a pu converser de nos impressions de l'Inde, et la vie n'est pas facile pour elle non plus ! Elle m'a cordialement invitée chez une soirée Halloween où elle m'a fait découvrir comment eux les Américains célébraient cette fête : sculpture de citrouille, déguisement haut en couleur, ambiance sombre mais fun... Encore une autre leçon de culture pour moi grâce au Rotary ! (Sur la photo elle est habillée en chat et moi...et bien...) |
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Enfin, j'ai normalement une présentation dans un club prévue pour la semaine prochaine, mais c'est pas facile, il faut toujours courir derrière eux, ils sont tellement occupés... Incredible India !
Merci de votre attention et j'espère recevoir des nouvelles réjouissantes de Rennes bientôt ! :)
Cordialement,
Marco Lim
New Delhi |
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