LEA GLIN - 19 ANS - BOURSIERE DU DISTRICT
 
17 novembre 2007

Léa GLIN a obtenu par le district en juin dernier une bourse complémentaire Erasmus de 750 euros pour se rendre à l'Université de Salamanca en Espagne.
Titulaire d'un Bac scientifique mention Bien, Léa est Etudiante à l'IEP Rennes.
 
Son Club Parrain : R.C. RENNES ;
Son conseiller : Bertrand BARANOVSKY
Elle donne régulièrement de ses nouvelles avec une grande spontanéité et c'est un plaisir et une grande satisfaction que je vous invite à partager.
Voici une synthèse de ses nombreux courriers.

Dimanche 16 septembre 2007
Ca y est, je suis enfin installée à Salamanque, en collocation avec un Allemand, un Anglais, et un Français, dans un appartement tout près du centre ville. La ville est magnifique, avec des monuments chargés d'histoire à chaque coin de rue.
 
Je commence les cours le 24 septembre, ce qui me laisse une semaine pour partir à la découverte de l'Espagne. Nous comptons avec deux amies nous rendre dans le sud de l'Espagne, à la découverte de l'Andalousie, de Séville et Cadix. En attendant de commencer les choses sérieuses.
Samedi 20 octobre 2007
Ici chaque journée est faite de découvertes et de nouvelles expériences. Le temps passe ainsi à une vitesse folle. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que je suis ici depuis un mois et demi déjà. J'ai commencé les cours depuis trois semaines maintenant et je comprends chaque jour un peu mieux les professeurs. Il me reste cependant encore une importante marge de progression ! Les cours sont intéressants, en particulier ceux de géographie. Je suis également des cours intensifs d'espagnol, deux heures chaque jour, en plus de mes cours à l'université. Autant dire que je ne chôme pas !
La vie en colocation se passe elle aussi très bien, nous commençons à prendre nos marques, à connaître les petites habitudes de chacun. Avec trois nationalités différentes au sein de l'appartement, les repas sont souvent l'occasion d'échanges et de comparaisons sur nos expériences respectives. C'est très enrichissant ! Je commence également à prendre mes marques dans la ville, je ne me perds plus (ou presque), je n'ai plus besoin du plan offert par l'office du tourisme, et je peux même renseigner les touristes sur les endroits à visiter ! Je suis cependant loin de pouvoir me faire passer pour une autochtone, mon accent français me trahissant à trois kilomètres.
Le temps est particulièrement clément, autant dire que c'est fort agréable d'étudier sous un ciel sans le moindre nuage en octobre ! Les lunettes de soleil sont même de rigueur ! On en profite car cela ne va pas durer, l'hiver est paraît-il très rigoureux, climat continental oblige.
 
Bien que je n'aie pas encore rencontré les Rotariens de Salamanque, je voudrais bien réaliser un article pour le journal du district. Cela pourrait être sur la ville de Salamanque, qui est vraiment magnifique et riche historiquement (j'ai de plus de belles photos), sur l'expérience 'Erasmus', sur mon voyage en Andalousie, ou encore sur les différences que j'ai pu rencontrer pour l'instant entre la France et l'Espagne (ou plutôt entre Rennes et Salamanque car il est difficile de généraliser !).
Regard d'une française expatriée sur la vie espagnole

Ceci sera ma liste à la Prévert des différences que j'ai pu rencontrer entre Rennes et Salamanque après un mois et demi passé dans la petite Rome espagnole. Tout d'abord, une chose m'a frappée dès les premiers jours ici, il s'agit du côté intergénérationnel de Salamanca. Dans les bars, jeunes et plus anciens se retrouvent à l'heure des tapas. Mélange également dans la rue, où l'on rencontre toutes les générations, qui se baladent en famille, entre amis ou en couple, et ce jusque tard le soir.
 
Autre surprise en arrivant dans cette ville ; les appartements sont beaucoup plus grands à Salamanque qu'à Rennes ! Autant dire que cette découverte fut fort plaisante ! J'ai pu constater la quasi-inexistence de studio. Les appartements à six chambres sont en revanche monnaie courante. La colocation est par conséquent le mode de vie idéal à Salamanque. Aussi, contrairement à Rennes, Salamanque ne connaît pas de pénurie de logement : il y a plus de chambres que d'étudiants ! Les rôles s'inversent, ce sont les propriétaires qui tentent de séduire les locataires et les standards sont plus élevés : ascenseur, machine à laver, télévision pour tous les appartements.
 
 
Je ne peux évoquer l'Espagne sans aborder ses traditions culinaires : les classiques tortillas, les incontournables tapas, petits amuse-gueules (brochettes, canapés, purées, salades, plus ou moins élaborés, un unique critère : le format miniature), servis avec l'apéro, dégustés au bar autour d'un verre de vin ou d'une bière Mahou . Autre surprise, les churros, qui sont un peu les chichis de nos fêtes foraines, et qui en France accompagnent plus souvent la barbe à papa que le café, se dégustent ici au petit-déjeuner. Nouveauté « onologique » (qui fera sûrement grincer les dents de certains), le tinto de verano  : vin rouge mélangé au choix au coca ou à la limonade, le tout avec moult glaçons. Crime de lèse-majesté en France, le tinto de verano est très populaire ici.
 
Je tiens également à rétablir une vérité : il existe bien un décalage horaire entre la France et l'Espagne. On déjeune en effet ici à partir de 14h30 et dîne aux environs de 22h00 (pour les plus pressés). À noter qu'il a fallu un certain temps à mon estomac pour qu'il s'habitue au rythme espagnol. Décalage également quant aux horaires d'ouverture des magasins, qui présentent portes closes entre 14h et 17h30. Et oui, ici on respecte la sacro-sainte sieste ! Et je me suis fait surprendre plusieurs fois.
Voilà un petit résumé de ce que j'ai pu observer pour l'instant, après un peu plus d'un mois au cour de l'Espagne. Je suis loin d'avoir tout vu, et j'espère pouvoir vous faire part de nombreuses autres découvertes ! Je constate aussi ma progressive adaptation : de française fraîchement débarquée, étonnée à chaque coin de rue, je suis désormais une étudiante Erasmus accoutumée : déjeuner à 16h30 ne me fait pas peur, je raffole des churros au petit-déjeuner, des tapas à toute heure de la journée, et je bois même du tinto de verano .
Vendredi 26 octobre 2007
Rencontre rotarienne
 
J'ai la chance d'être cette année boursière du Rotary..
Mon objectif est ainsi cette année de rencontrer les membres des deux clubs de Salamanca, et pourquoi pas si cela est possible, de participer aux activités organisées dans la ville et aux alentours. J'ai donc commencé avec le Rotary club de Salamanca..
Mercredi 14 novembre 2007
La soirée avec le Rotary club de Salamanca s'est très passée ! J'appréhendais un peu par rapport à mon niveau d'espagnol, mais les Rotariens salmantins ont été très compréhensifs. Et j'ai ainsi passé une excellente soirée. J'ai donc pu assister à une réunion hebdomadaire, avec un exposé sur les violences conjugales réalisé par un membre de la guarda civil espagnole, exposé très intéressant. Je me suis ensuite présentée, et j'ai présenté le district 1650 d'après les infos que j'avais trouvé sur le site Internet. J'ai ensuite été invitée au restaurant. Ce fut très bon ! Mon premier grand restaurant en Espagne. Cela change des bars à tapas et de la cuisine estudiantine ! À la fin du repas, j'ai reçu le fanion du RC Salamanca, qui est maintenant accroché dans ma chambre. J'espère pouvoir leur rendre la pareille dès que j'aurai reçu celui du club de Rennes. Le contact est donc engagé, et je vais peut-être participer à une journée de jeux avec des enfants handicapés ce mois-ci. Etait également présente une péruvienne de 21 ans, dont le fiancé est Rotarien au Pérou, et qui pourrait participer avec moi aux diverses activités et journées de mobilisations organisées par le club.
Ci-joint une photo du président du club Javier Cuena et de moi même, lors de la remise du fanion.
Et en lien ci-dessous un petit article que j'ai écrit pour mes parents et amis sur cette rencontre : http://unebretonneasalamanca.blogspot.com/2007/10/rencontre-rotarienne.html
 
Le président du club m'a également assuré que si j'avais le moindre problème à Salamanque, je pouvais appeler le club, et que le Rotary répondrait présent. Cela fait toujours plaisir !
 
En résumé : 100% positif
 
Sinon la vie salmantine continue son cours... J'ai eu mes premiers examens, qui se sont bien passés. Nous avons visité Avila, petite ville médiévale à une heure de Salamanque, avec des amis, dimanche dernier. Il fait toujours très beau, mais de plus en plus froid ; bientôt l'hiver à Salamanque...
 
Léa GLIN

Voilà, c'est tout pour cette fois-ci.
Avouons qu'un tel témoignage doit donner à chacun de nous la fierté d'appartenir au mouvement Rotarien et bien évidemment l'envie de rechercher des candidats boursiers (vous savez qu'il convient de s'y atteler dès maintenant).
N'hésitez pas à consulter les délégués « Bourses » de votre secteur.
Avec toute mon amitié
 
Jacques Kérisit
LEA GLIN - PART 2
 
18 décembre 2007

J'ai eu la chance de rencontrer de nouveau le Rotary club de Salamanca jeudi dernier. Réunion très intéressante car elle fut l'occasion de l'élection du futur président du club pour l'année 2009-2010. Vote à bulletin secret donc, et petit discours de l'élu. Etaient également présents une boursière du Brésil (une journaliste de 35 ans) et quatre rotariens d'Avila (la cité aux murailles), qui sont en train de monter un tout jeune club Rotary, venus donc à Salamanque en observateurs, et avides de conseils et d'informations ; le club de Salamanque étant leur parrain. Très enrichissant pour moi de même, petite souris au pays du Rotary. J'avais fait parvenir avant ma venue au président Javier Cuena l'article me concernant du site Internet du district et quelques extraits de mon blog. Il en a fait la traduction pour la petite assemblée que nous étions. Je ne savais absolument pas qu'il parlait si bien français ! Et je suis fière de moi j'ai compris beaucoup plus de choses que la dernière fois ! (l'inverse aurait été pour le moins inquiétant.)
 
Mes examens ont eu lieu la semaine dernière, et ce sont bien passés. Je rentre en France le 23, je passerai par Madrid, ce sera ma première visite dans la capitale (même si je pense que je n'en visiterais guère que son métro et son aéroport. ce n'est que partie remise) et je serais sur Rennes jusqu'au 4 décembre. Je pense que je vais bien occuper ces deux semaines rennaises. Hâte aussi de manger des galettes et du bon fromage français !!
 
Ci-joint quelques photos pour vous faire parvenir un peu la magie de Salamanque :
 
La Plaza Mayor sous le ciel bleu espagnol. On voit en effet très peu de nuages ici, et encore moins de gouttes de pluie. Ce qui ne veut pas dire qu'il y fasse chaud pour autant, au contraire. (ce qui expliquerait mon mal de gorge persistant.).
La seconde photo, la Plaza illuminée de ses décorations de Noël, qui lui donnent un charme très particulier, avec un sapin de Noël en son centre. Il ne manque plus que le père Noël.

La dernière est le résumé d'une soirée assez magique, où l'université à organiser un réveillon quelque peu en avance pour les étudiants qui ne seront pas présents le 31 décembre. Il y a donc eu un concert, les 12 grains de raisins à manger aux 12 coups de minuit et la bise au coup final ! Magique les 30000 étudiants réunis à cette occasion.

 
2 février 2008

L'aventure Rotary est elle aussi repartie de plus belle, suite à la rencontre d'un nouveau club : le Rotary Club Salamanca Plaza Mayor, le mardi 15 janvier. Pour la petite histoire, un de mes professeurs est membre de ce club, le contact fut donc facilité. Rendez-vous fut pris le mardi à 21h, Hôtel Puerta de la Catedral , caché juste derrière la magnifique Cathédrale de Salamanque comme son nom l'indique si bien.
Je fus accueilli chaleureusement. Je me suis présentée, mes études, ce que je fais ici, le district 1650 (je commence à être rodée). Puis commença un débat sur l'inflation, les taux d'intérêts, la confiance, les marchés immobiliers, avec des gens qui s'y connaissent plutôt pas mal (économistes, banquiers.). Le fait est que de nombreux Espagnols ont acheté une maison en s'endettant à taux variables, taux à l'époque très bas qui ont aujourd'hui doublés. Ils se retrouvent donc la corde au cou, les montants des sommes à rembourser ayant grimpé de façon vertigineuse, et certains sont obligés de louer une partie de leur bien à des étudiants pour sortir la tête de l'eau. On argumente, on débat, on s'enflamme, très intéressant. mais tout cela en espagnol, évidemment. Ce qui fait qu'une partie des échanges m'échappe malheureusement. J'écoute et observe attentivement, mon voisin de table me réexplique les choses en partie. On m'avait prévenu que l'économie était un sujet de prédilection, mais je ne m'attendais pas à un tel niveau !
En tout cas, je suis prévenue : face aux taux variables, méfiance.
 
Vint ensuite le temps de l'échange des fanions, et les photos souvenirs.
 
Moi-même avec Pedro, le remplaçant du président pour cette soirée.
L'expérience Rotary. l'occasion de rencontrer des gens de tous les horizons !...
 
La ville est magnifique sous ce soleil d'hiver, tout en variation d'ocre et de doré, dû à sa pierre si spéciale. Un appel à la flânerie dans les ruelles salmantines et le long du fleuve... Les terrasses sont pleines. Les Espagnols ont toujours leur paire de lunettes dans leur sac, même en janvier, je comprends maintenant pourquoi. Et ce n'est en rien du snobisme !
Je vous envoie donc quelques rayons de soleil espagnol, et toute mon amitié.
 
À très bientôt, hasta luego
 

Léa Glin

 
LEA GLIN EN TANZANIE
 
 
 
 
 
Bonjour !
Jambo !
Quelques nouvelles de Tanzanie. Un mois déjà, le temps passe à une vitesse folle. Et dire que dans moins de deux semaines, je quitte Arusha pour Zanzibar, l'île aux épices, et dans seulement trois petites semaines, retour à la maison.
 
Immersion
Encore loin de ces perspectives, je profite pleinement de cette immersion à Arusha. Du côté du stage au journal, tout va bien, le nombre de sujets à traiter est assez réduit, mais intéressants. Ils nous permettent de découvrir la société tanzanienne, la ville d'Arusha et ses alentours (articles sur des ONG, un orphelinat, le tourisme éthique, l'histoire d'Arusha...). À côté de cela, on mène avec Clotilde (elle aussi de l'IEP de Rennes) un petit travail de recherche sur un programme de rénovation d'un bidonville à deux pas de notre hôtel. Je pensais au départ faire mon travail de mémoire de 4e année sur ce sujet, mais cela se révèle compliqué, et je crois hors de ma portée du fait de la distance, de la barrière de la langue, des affres de l'administration africaine. Mais j'ai tout de même pu faire quelques progrès en Swahili !
 
Safari
J'ai eu la chance de faire deux journées de safari, la première au parc national du lac Manyara, invitées par un employé de la mairie d'Arusha, et la seconde au parc national d'Arusha, journée organisée par notre maître de stage. J'ai pu voir une lionne se prélasser au soleil, un lac étincelant couvert de flamants roses, des éléphants cachés entre des feuillages, des troupeaux de zèbres traversant la savane, des combats de babouins, des girafes passant avec élégance à un mètre devant le 4x4, je pouvais presque les toucher. Inoubliable. À mi-chemin entre le documentaire d'Arte et le roi Lion.
 
Les Rotariens ?? Etonnement de ma part !
Du côté des Rotariens d'Arusha, le tableau est un peu moins rose. Je les ai rencontrés deux fois. Une première fois lors de la soirée de passation de présidence, où l'on a dû payer 35$ , et où personne ne nous a vraiment adressé la parole, quelque chose de très formel, mais le rotarien que j'avais rencontré avait beaucoup insisté pour notre présence, on se demande pourquoi. La seconde fois lors d'un repas un peu plus informel, mais où l'accueil fut lui aussi assez froid. L'échange des fanions fut une formalité expédiée à la fin du repas alors que tous les Rotariens étaient déjà partis et les welcome ressemblaient à un discours de rigueur, sans chaleur. On me souhaitait la bienvenue sans s'intéresser à mon parcours, sans aucune question sur mes études. Pas d'échange. Étonnement de ma part, plutôt éloigné de mon expérience en Espagne et en France. Même entre eux, il ne semblait pas qu'il y ait cette amitié que j'avais pu percevoir en Espagne. Ils restent en petits groupes, et tout le monde s'éclipse rapidement à la fin du repas.
 
Du bidonville au palace de luxe
Un tel décalage aussi avec la réalité tanzanienne, un malaise à passer du bidonville au palace de luxe. Ostentatoire dans leurs démonstrations de pouvoir, on montre ses billets, escalade à qui va donner le plus. On applaudit quand les billets de 10 000 Sh sortent des poches (ce qui représente un peu moins de 6 euros). La situation était un peu embarrassante. Plus anecdotique, les grâces au début de la séance. Et autre particularité, le toast porté au président tanzanien ! Un contexte différent, un autre visage du Rotary, le visage européen me mettant clairement plus à l'aise. Peut-être seulement des jugements rapides, mais cela ne m'a pas donné envie d'insister.
 
Des contacts locaux
D'autres contacts en revanche avec des locaux : des professeurs du bidonville, un vendeur de rue attachant, le responsable d'une entreprise de safari éthique, un ancien gamin des rues qui nous a donné des cours d'équitation et fait visiter des grottes massaï, deux jeunes guides qui viennent de finir leurs études, qui nous font découvrir les villages autour d'Arusha, des employés de la mairie. Chacun à sa manière nous fait découvrir sa ville et sa vision de la vie. C'est aussi très enrichissant de vivre cette expérience avec Clotilde, cela renforce une amitié !
 
Vous avez dit "Connexion" ?
Je me rends compte que j'ai déja écrit un roman alors je vais m'arrêter là ! Si vous voulez voyager en images, il y a quelques photos sur mon blog, http://bretonnetanzanie.blogspot.com même s'il n'est pas toujours à jour du fait des problèmes de connexion (parfois des envies destructrices avec les ordinateurs, et j'expérimente aussi occasionnellement les coupures d'électricité.).
 
Cordialement,
Kwahiri (au revoir en swahili)
 
Léa
 
LEA GLIN EN TURQUIE
 
10 juillet 2009
 
De nouvelles aventures en Turquie !


Boursière du district en 2007 pour mon année en Espagne, j'ai depuis attrapé le virus du voyage !
C'est donc reparti pour une nouvelle aventure, cette fois ci en Turquie. Je pars avec Clotilde, elle aussi à l'IEP de Rennes, une baroudeuse qui a déjà usé ses chaussures au Pérou, Inde, Madagascar...

Tout au long du voyage nous allons interroger de jeunes turcs sur leur vision de l'avenir et de l'Europe. Cela donnera lieu à un reportage vidéo et à une exposition photo à Rennes. 

Départ donc le 7 juillet, pour deux mois de voyage, sac sur le dos, à la découverte de la culture turque.

Un grand merci au Rotary club de Rennes nord, et son coup de pouce financier de 600 euros et au Rotaract club de Rennes qui finance chaussures et sac-à-dos !
 
Pour suivre nos aventures : http://deuxbretonnesenturquie.blogspot.com

A bientôt...
 
LEA ET CLO A MI PARCOURS
 
7 août 2009
 
 
Bonjour,

Cela fait aujourd’hui un mois que nous sommes parties, un mois à voyager à la découverte de la Turquie.
Cela signifie aussi que nous sommes à la moitié du voyage, l’occasion d’un petit bilan.
L’expérience est très riche, tant culturellement qu’humainement. Chaque jour est l’occasion de découvertes, de rencontres, d’amitiés qui se nouent, on apprend beaucoup sur la Turquie et ses habitants, sa culture (on ne passe bien entendu pas à côté de la gastronomie turque, plutôt intéressante). Cela est possible car nous faisons tout pour rentrer en contact avec eux, logeant la plupart du temps dans des familles. Ces familles sont très diverses : parfois très occidentalisées, d’autres fois plus traditionnelles.

A Afyon (centre Turquie) nous étions chez un couple avec un jeune bébé, passionné d’astrologie et de philosophie greco-romaine, qui aurait tout à fait pu être parisien, et là à Torul, petite ville de 5000 habitants à l’est de la Turquie, nous sommes dans une famille au sens très large, incluant cousins, cousines, grand-mères… dans une même maison, avec les vaches au rez-de-chaussée.

Mais ce dernier exemple relève plutôt de l’exception, ce que nous avons vu jusqu’ici de la Turquie c’est sa modernité, son effervescence, comme prise dans un tourbillon. Mais cela ne change rien à la tradition d’hospitalité de ses habitants : ouverts, curieux de l’autre, très accueillants.

C’est un plaisir de voyager dans ce pays et nous vous remercions encore une fois de nous permettre de vivre cette expérience dans de telles conditions. Le reportage se monte petit à petit, au fil de nos rencontres et discussions avec les jeunes Turcs, souvent très intéressés par le projet, et nous avons hâte de vous faire partager le résultat final.

En attendant, il y a toujours notre blog pour suivre nos aventures :
http://deuxbretonnesenturquie.blogspot.com régulièrement mis à jour.

Cordialement
Léa et Clotilde
 
A Arhavı, vılle du nord est au bord de la mer noıre, tout près de la frontıère georgıenne
A Arhavı, champs de thé, ınıtıatıon
A Torul, petıte vılle de 5000 habıtants au nord-est de la Turquıe, dans les montagnes,
ımmersıon dans une famılle turque tradıtıonelle
A Usak, ouest de la Turquie, sejour dans une coloc d'étudıants turcs, début de nouvelles amıtıes
A Gumustug, 2300 m daltıtude, la tête dans les nuages
 
 
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