BRICE DIDIER
BOURSE D'ETUDES
RC RENNES
Conseiller : Nicolas CHATEL
 
U S A
 
Bonjour, je m'appelle Brice, j'ai 21 ans, et je suis originaire d'Indre-et-Loire (37). Après avoir obtenu avec la mention très bien un baccalauréat scientifique option musique en 2009, je suis entré en Hypokhâgne (CPGE Lettres supérieures AL) au Lycée Descartes de Tours. Après avoir préparé seul au cours de cette année de classe préparatoire le concours commun des six Instituts d'Études Politiques de Province, que j'ai réussi, j'ai fait mon entrée à Sciences Po Rennes, mon premier choix.

Mon parcours au sein du cursus Sciences Po m'a offert une première approche de l'étude des relations internationales, de l'histoire, des grands enjeux contemporains, et de l'économie. Achevant ma 2ème année spécialité Service Public à Sciences Po Rennes, je souhaite préparer activement mon avenir.

Mon projet

La troisième année d'études du cursus Sciences Po Rennes a de particulier qu'elle doit être effectuée à l'étranger, soit dans l'un des nombreux établissements partenaires à travers le monde, soit par un stage. Souhaitant à terme m'orienter vers les relations internationales et la diplomatie, j'ai choisi la voie du stage, qui permet, outre d'acquérir une plus grande maîtrise de la langue du pays d'accueil, d'avoir une expérience professionnelle plus importante. Je l'effectuerai au sein de l'Alliance Française de San Francisco pendant huit mois.

L'Alliance Française m'intéresse tout particulièrement du fait de l'importance de la promotion de la langue et de la culture françaises à l'étranger. Les liens culturels, historiques et affectifs que la France et les États-Unis ont su nouer sont à mes yeux extrêmement riches et intéressants. De plus, les États-Unis sont une nation riche d'un patrimoine multiculturel mêlant une multitude de traditions parmi lesquelles la culture et la langue françaises occupent une place prisée, qui plus est à San Francisco, carrefour culturel majeur. Aussi, le français est aux États-Unis un atout majeur d'un point de vue du développement culturel, mais également économique et diplomatique.

Je garde par ailleurs un excellent souvenir de mon expérience personnelle des États-Unis, puisque j'ai pu m'y rendre à l'occasion d'un séjour linguistique. La culture américaine, le mode de vie de la population dans tout son dynamisme, sa diversité, sont autant de choses que j'apprécie énormément. Aussi, ce stage m'offre la possibilité de découvrir de nouvelles cultures, de mettre en pratique mes acquis théoriques et par-dessus tout, de me mettre à disposition d'un grande institution telle que l'Alliance Française, premier réseau culturel au monde qui, bien qu'en lui-même indépendant, se révèle être un enjeu géopolitique majeur pour la France.

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Mon investissement associatif

Hormis les formations musicales auxquelles j'ai longtemps appartenu avant de quitter l'Indre-et-Loire, puisque je pratique la batterie depuis mes 8 ans (j'ai obtenu mon Brevet de musique mention très bien en 2007) ainsi que les percussions afro-américaines depuis mes 6 ans, j'ai toujours fait partie d'associations sportives. Cependant, depuis mon entrée à Sciences Po Rennes, mon investissement associatif est devenu très important, les associations occupant une place centrale dans la vie de l'établissement.

Membre du Cercle des Étudiants (Bureau des Élèves) 2011-2012 ainsi que d' Articule , l'association culturelle et artistique de Sciences Po Rennes, j'assiste également à la grande majorité des conférences organisées par l'association Ységoria .

Mon intérêt pour les relations internationales et l'expression orale en langue étrangère m'a amené à participer à de nombreuses simulations de négociations aux Nations Unies ( MUN – Model United Nations ) simulation des Nations Unies entre élèves des grandes écoles et universités du monde, tant internes à Sciences Po Rennes et sur les sujets les plus variés grâce à l'association BATNA ( Best Alternative To a Negociated Agreement ), qu'externes, à savoir le London International Model United Nations ( LIMUN ) 2012 au sein du Comité DISEC ( Disarmament and International Security ), ainsi qu'au premier BreizhMUN (organisé à Rennes par des élèves de Sciences Po Rennes), portant sur la question de la pollution de l'eau dans le delta du Niger, dont le Rotary Club de Rennes a été l'un des principaux partenaires.

Par ailleurs, ma charge de président d'association et de coordinateur de l'équipe du Défi L'Express Grandes Écoles de Sciences Po Rennes, projet des plus chronophages, m'a donné l'habitude de savoir gérer une équipe et prendre des décisions dans des situations parfois complexes. Il s'agissait là, durant plus de 6 mois, de réaliser intégralement un supplément régional pour le magazine, en menant une enquête, en réalisant une interview, mais aussi en cherchant des partenaires publicitaires parmi les entreprises locales et en organisant les ventes du magazine. Notre équipe de dix étudiants s'est distinguée en obtenant le prix du meilleur entretien.

Mon séjour en tant que stagiaire aux États-Unis ne m'empêchera pas de continuer de m'investir au sein d'associations étudiantes, puisque je serai le correspondant Amérique du Nord (États-Unis et Canada) pour Les Décloîtrés , le magazine des étudiants de Sciences Po Rennes en mobilité internationale. Ce magazine, qui paraît régulièrement sur internet, est édité au format papier plusieurs fois par an et distribué gratuitement dans les établissements d'études, les résidences universitaires et les centres culturels de Rennes. Il offre la possibilité aux étudiants de communiquer sur leur séjour, de rendre compte de phénomènes étrangers ou peu connus du grand public, de partager un peu de culture, somme toute de faire part de leurs expériences inédites et plus ou moins insolites.

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Pourquoi le Rotary ?

J'avais déjà entendu parler du Rotary il y a quelque temps déjà lorsque le Club de Loches (au Sud de l'Indre-et-Loire) a fait un don à l'Institut Médico-Educatif dans lequel ma mère est infirmière, afin que les enfants handicapés puissent partir en vacances. Pourtant, j'en savais tout de même encore assez peu sur le Rotary.

Comme indiqué un peu plus haut, le Rotary Club de Rennes a été l'un des principaux soutiens du BreizhMUN , organisé à Rennes les 4 et 5 avril 2012 en tant que delegate . Suite à la conférence introductive, j'ai ainsi eu l'occasion d'échanger avec les responsables du Rotary Club de Rennes, dont Monsieur Baranovsky, à propos des missions du Rotary et notamment des bourses d'études offertes aux étudiants pour leur séjour à l'étranger. Il s'agit là d'un soutien non-négligeable à la jeunesse dans la réalisation de ses projets et de ses objectifs. Ceux du Rotary sont d'ailleurs bien plus grands, à travers la promotion des échanges culturels et la paix.

La vocation du Rotary, ses missions, et la bonne volonté de ses membres sont autant de choses qui m'ont attiré et poussé à postuler pour une bourse. Aussi, je remercie de tout cœur le Rotary Club de Rennes ainsi que mon parrain, Nicolas Châtel, pour leur soutien dans mes projets et l'aide qu'ils m'apportent à la réalisation de ceux-ci.

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SAN FRANCISCO
San Francisco, le 8 octobre 2012
 
Monsieur Baranovsky, Monsieur Châtel, chers Rotariennes et Rotariens,

Titulaire d'une bourse d'études du District 1650 pour un stage de huit mois à l'Alliance Française de San Francisco, je suis établi en Californie du Nord depuis maintenant deux mois.

La vie à San Francisco est exceptionnelle. Il m'a peu de fois été possible auparavant d'appréhender autant de cultures différentes sur un espace si restreint. En effet, à San Francisco plus que n'importe où au monde, se mêlent et s'entremêlent des cultures de tous lieux et de tous âges. Chaque quartier a sa propre identité, et la ville entière une histoire des plus originales. C'est un contact continuel et direct avec le monde qui a contribué à en faire une capitale du cosmopolitisme moderne. Fière de son libre éclectisme, de la saveur internationale de sa cuisine et des rythmes de sa musique, San Francisco a toujours été l'ultime destination des téméraires y cherchant fortune et une nouvelle vie de l'autre côté du continent américain. San Francisco se vit au rythme des mouvements économiques et culturels qui ont fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui : la capitale américaine de la tolérance et de l'avant-gardisme culturel et technologique (la Sillicon Valley s'étend sur le sud de sa baie).

Je suis donc pour cette année expatrié en Californie. C'est pour moi l'occasion de découvrir de nouveaux horizons et d'aller au-delà. Travaillant à temps plein pour l'Alliance Française, je reste par ailleurs pleinement dévoué aux associations de Sciences Po Rennes (comme BATNA ou Décloîtrés) même à des milliers de kilomètres de la capitale bretonne. Si mon projet professionnel est de travailler dans les institutions internationales, mon stage à l'Alliance Française, qui s'inscrit dans ce projet notamment par les rencontres avec les notables des communautés étrangères et des représentants français en Californie, est aussi pour moi l'occasion d'être au service de la culture française. L'Alliance est une association à but non-lucratif qui a, suite à la Crise économique, connu quelques difficultés. Ce stage est d'autant plus intéressant que ma mission consiste à accélérer la remontée de la pente. C'est aussi l'occasion pour moi d'être plongé au cœur du cosmopolitisme économique et culturel. Et nulle cité n'est plus à même d'offrir au passionné des cultures du monde une telle diversité de choix.

Quelqu'un a un jour écrit que San Francisco était la ville la plus « européenne » des États-Unis. Le propos a semble-t-il plu et nombre d'écrivains n'y ayant jamais mis les pieds et autres rédacteurs de guides de voyages l'ont repris à leur propre compte sans même songer un instant qu'il puisse être outrageusement loin de la réalité qui est celle de la City by the Bay (la « Ville par la Baie », surnom de San Francisco). A ceux-là je réponds sans vergogne non. La population de San Francisco est Méditerranéenne mais aussi et surtout Sud-Américaine et Asiatique. Son architecture elle-même ne se limite pas aux quartiers victoriens, elle est parsemée de temples chinois et japonais, de Taquerias (restaurants de tacos) mexicaines et d'églises de toutes les confessions. Les balcons peints de Waverly, au cœur du « vrai » Chinatown, qui n'est pas la rue Grant où les touristes viennent en masse sans savoir qu'il ne voient de Chinatown que son tiroir-caisse, contrastent avec les gratte-ciels, où siègent parmi les plus grandes banques du pays, et les quelques bulles slaves de Russion Hill.

Non, San Francisco n'est pas une ville européenne. C'est sans doute par contre la moins américaine. Elle est la grande ville la plus à l'Ouest des États-Unis. Objectif ultime pour un grand nombre d'intrépides en quête de l'Eldorado, San Francisco est un mythe autant qu'une réalité. Loin de l'Amérique étouffante, c'est une ville « à taille humaine ». Ce n'est qu'en marchant dans ses rues et sur le flanc de ses collines que j'ai pu en découvrir vraiment tous les charmes. Rien ne sert de posséder une voiture lorsqu'on y habite, à l'inverse de Los Angeles, puisqu'en plus de s'étendre sur une surface relativement faible, San Francisco, avec New York, possède le réseau de transports en commun le plus développé et les embouteillages y sont rares. De plus, la municipalité mène depuis longtemps une politique environnementale ambitieuse : pas d'émission carbone pour les bus, un recyclage obligatoire, une qualité de vie qu'on ne trouve dans aucune autre de ses compatriotes. La ville est également à un niveau précurseur en ce qui concerne la politique de santé. C'est notamment pour cette raison que, lorsque l'on arrive à San Francisco, ce qui nous choque le plus n'est pas la richesse de ses quartiers, mais bien le nombre de sans-abris qui en jonchent les rues. Ils y vienne t en nombre pour les services de santé dont ils ne peuvent profiter qu'ici et pour le climat peu changeant de la ville. À la vue de leur nombre affolant, la réalité est bien dure mais doit malgré tout être affrontée.

San Francisco est un puzzle de quartiers aux frontières instables. C'est une ville que l'on apprend à connaître. Elle ne nous appartient pas, il nous faut la partager. Ce n'est que ce faisant qu'il nous est possible d'en goûter toutes les saveurs. Tous les genres s'y mêlent. Son âme se saisit lorsque l'on boit un café à North Beach ou que l'on entend une mélodie asiatique trop haut-perchée dans Chinatown, au brouhaha des bourrasques envoyées par le Pacifique à la Baie par la Golden Gate (la « Porte d'Or » qu'enjambe un certain pont) telle une déclaration d'amour. Un vent de liberté y souffle plus qu'ailleurs. La ville respire, elle a une âme et charme ceux qui en arpentent les rues. Elle n'est pas « Frisco », elle est San Francisco.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer les Rotary Clubs de San Francisco, et ce malgré plusieurs messages à chacun d'entre-eux. J'espère pouvoir le faire assez rapidement, afin d'établir avec eux des relations plus étroites.

Je remercie encore une fois très chaleureusement les membres du Rotary Club Bretagne-Mayenne (District 1650) de m'apporter un soutien financier sans lequel il ne m'aurait pas été possible de vivre autant d'expériences jusqu'ici. Je compte par ailleurs profiter d'un peu de temps libre pour aller au-delà de la Baie de San Francisco et découvrir d'autres paysages nord-américains dans les mois à venir.

Mille fois merci,
Brice Didier.

Quelques photos de Los Angeles et San Francisco
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LE ROTARACT DE SAN FRANCISCO
 
25 octobre 2012

Messieurs Bonjour,
 
J'espère que vous allez bien. Comme je vous l'avais dit il y a peu de temps, je suis entré en contact avec Stephen Waid, président du Rotaract de San Francisco. J'ai été convié à leur réunion hebdomadaire et c'est avec le plus grand enthousiasme que je m'y suis rendu.
 
Hier, mardi 23 octobre 2012, j'ai franchi les portes du building au 350 Samsome Street, dans le Financial District de San Francisco. J'ai ainsi eu l'occasion de rencontrer les membres du Rotaract, un groupe de jeunes professionnels dévoués au service de la communauté.
 
Cela a été pour moi l'occasion de faire ma première expérience d'une réunion Rotaract et d'y participer. L'ambiance était conviviale, bonne enfant, mais aussi studieuse : nous avons eu le droit à une présentation de l'association "La casa de las madres", dont la mission est de venir en aide aux femmes victimes de violences conjugales, en les conseillant, les hébergeant et les protégeant elles et leurs enfants, mais également en leur trouvant des solutions à leurs problèmes, le plus souvent des solutions à la réinsertion professionnelle et une aide pour trouver un logement décent (qui sait combien il est difficile de se loger à San Francisco).
 
J'en sais désormais un peu plus également sur les différentes missions du Rotaract et les activités et événements organisés et menés par le club. Celles-ci sont diverses et font bien souvent appel à une générosité des plus louables.
 
La façon dont fonctionne le Rotaract est très intéressante : sans hiérarchie, une libre parole dans la bonne entente et le respect mutuel.
 
La réunion terminée, nous sommes passés à la phase qu'on appelle ici "social" : nous sommes sortis et avons pu librement discuter autour d'un verre. Tous les sujets ont été à l'honneur, des commentaires sur le dernier débat présidentiel (la veille), les dernières sorties cinéma, les voyages des uns et des autres. J'ai aussi pu rencontrer des personnes professionnellement et humainement incroyables, de toutes origines sociales et de nationalités diverses avec qui j'ai notamment pu parler des parcours universitaires américains, etc.
 
Cette réunion m'a donc permis d'en apprendre plus sur le Rotaract, d'élargir mon réseau de contacts mais aussi et surtout de rencontrer de nouveaux amis ! Une expérience somme toute enrichissante. Bien que je travaille les mardi soir, à l'heure où se tient la réunion, je vais malgré tout essayer d'y retourner dès que possible.
 
En souvenir de ce moment inoubliable, je vous envoie également une photo.
 
A très bientôt !  
Bien à vous,
 
Brice.

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Merci Brice pour ton témoignage,

Cette rencontre que tu viens de faire avec les Rotaractiens  de San Francisco est un excellent exemple de ce que nous souhaitons que chaque Boursier du Rotary puisse vivre.
C’est  également cette même émotion que J’ai ressentie  lorsque tout nouveau rotarien j’ai rendu visite à un club de Moscou.
Et cela  entre pour beaucoup,  toujours actuellement, dans ma motivation à agir pour les autres avec le Rotary.

A très bientôt,
Amicalement,

Bertrand
FIN DE SEJOUR
Le 10 avril 2013
 
Monsieur BARANOVSKY, Monsieur CHÂTEL,

J'espère que vous allez bien.
Cela fait un moment que je ne vous ai pas donné de mes nouvelles. Mon stage à San Francisco s'est bien déroulé et mon séjour de presque huit mois aux Etats-Unis a été l'occasion pour moi de profiter d'une expérience professionnelle riche, de magnifiques voyages et de belles rencontres.

J'ai en effet eu la chance, à l'occasion de quelques congés accordés par mon maître de stage, de voyager dans toute la Californie, à Boston, New York City, Chicago, mais aussi Vancouver au Canada. Si j'ai pu ainsi profiter de mon séjour, c'est grâce à l'hospitalité de mes camarades de l'IEP de Rennes en séjour aux Etats-Unis, mais également grâce à l'aide du Rotary Club. Je tiens d'ailleurs à vous faire part une nouvelle fois de mes remerciements les plus chaleureux.

Par ailleurs, lors de mon séjour à San Francisco, j'ai pu rencontrer les membres du Club Rotaract de la ville ainsi que, comme je vous le disais, participer à une soirée du Evening Rotary Club, récemment créé, et rencontrer le Président du Rotary Club de SF Chinatown. Cela fut l'occasion pour moi d'en apprendre davantage sur les actions de "terrain" menées par les clubs et leurs membres.

Je m'apprête à déménager dans peu de temps à Amsterdam pour y effectuer un second stage, du 26 mars au 31 août, au sein d'une agence gouvernementale française : l'Agence Française pour les Investissements Internationaux.

Au plaisir de vous rencontrer à mon retour à Rennes en septembre pour une nouvelle année scolaire, qui sera certainement l'occasion pour moi de m'investir dans de nouveaux projets étudiants, un grand merci pour votre aide.

Bien à vous,
 
Brice.
 
 
2014/2015
 
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