PAULINE BOZEC
   
BOURSE DE LA FONDATION
25 000 $
IEP Rennes
RC Rennes Nord
Conseiller : Edouard Verger
 
LOUVAIN LA NEUVE (BELGIQUE)
 
 
   
13 janvier 2011 - Premier rapport - First report
05 janvier 2010 - Pauline Bozec - Présentation
22 février 2010 - Séminaire de formation des boursiers outbounds
11 novembre 2010
   
 
 
 
PREMIER RAPPORT - FIRST REPORT
 
Chères amies rotariennes, chers amis rotariens,

Tout d’abord, un grand merci à la Fondation, au district 1650 et au club de Rennes Nord qui m’a parrainé. Je tiens à vous remercier au début de ce rapport, car la vie ici m’offre plus que je n’avais osé espérer. Et voici pourquoi, en quelques pages…

Je suis arrivée à Louvain-la-Neuve, Belgique, au début du mois de Septembre Cette année s’intègre parfaitement dans mon cursus académique en France, puisque la troisième année d’études à Sciences-Po doit obligatoirement être passée à l’étranger. En faisant mes bagages, je me préparais donc à la fois pour une année « rotarienne » et pour une année plus classique type Erasmus. J’avais mis beaucoup d’attentes dans ce départ : je le concevais comme un renouveau, une opportunité pour me réinventer et au fond, devenir ce que je suis. Dans mon cas, la préparation n’a pas été linguistique mais psychologique. J’avais décidé de tirer le meilleur de cette expérience, sur le plan humain, intellectuel et culturel. C’est donc un travail que j’ai fait seule, et qui a occupé mon esprit tout l’été. Il s’agit de se projeter dans le futur environnement, de s’imaginer faire face à toute sorte de situations, pour, en fait, se créer des mécanismes de réaction a priori. Pendant mes trois mois de vacances, je n’attendais que le jour du départ pour prendre mon envol au sens propre et figuré. En dépit de mon enthousiasme, la séparation d’avec ma famille a été douloureuse sur le moment. Ma sœur aînée a accouché recemment d’un petit garçon de sept mois et a une fille de cinq ans. Je ne les verrai pas grandir cette année ! surtout, c’est dire au-revoir à ma mère qui m’a fait le plus mal. Elle a toujours fait le maximum, quelque soit sa situation personnelle, pour que je réalise mes études dans les meilleures conditions, et surtout , sans s’en rendre compte, elle m’a donné le meilleur exemple de courage, de détermination face à l’adversité… elle est en fait mon modèle et mon inspiration. Mais la Belgique se situe à moins de mille kilomètres de chez moi, ce qui rend tout cela plus facile.

A mon arrivée, j’ai rencontré ma conseillère hôte, Madame Stärkle - Van Hecke, qui a su me transmettre une chaleur humaine rare, et un sens de l’humour typiquement belge. Je n’aurais pu imaginer meilleure conseillère, car elle est véritablement à l’écoute, et sait créer une réelle situation d’échange, me parlant volontiers de sa vie personnelle lors de notre première rencontre par exemple. Elle m’a également ouvert les portes de chez elle et de sa famille un Dimanche après-midi. Je m’y suis tout de suite sentie bien, et je dois dire que c’est réconfortant d’être immergée dans une atmosphère familiale quand on vit seule et que comme moi, la famille compte beaucoup. Grâce à elle, j’ai également pu rencontrer Yumiko, une charmante étudiante japonaise de l’UCL, boursière de la Fondation pour l’année 2009-2010.
De manière générale, je pense que Madame Stärkle - Van Hecke reflète bien la mentalité belge en général, soit des personnes très généreuses d’elles-mêmes, humbles et très drôles. Après avoir assisté à d’inombrables cas de bonté pure de la part de citoyens Belges, j’en suis arrivée à la conclusion que le Gouvernement Français devrait organiser des stages de civisme en Belgique pour ses propres citoyens.

Peu après ces rendez-vous, la rentrée scolaire s’est annoncée. Enfin, j’allais pouvoir commencer ma nouvelle vie ! Je passe dix-huit heures par semaine en cours, et j’étudie exclusivement sur l’Union Européenne, d’un point de vue politique, historique, économique, et enfin juridique. Les cours en eux-même sont à la hauteur de mes attentes. Les intervenants sont de grande qualité, renommés dans toute l’Europe unversitaire, comme Messieurs Tanguy De Wilde et Dujardin par exemple. Ils savent transmettre leur savoir et donner l’envie d’apprendre, ce qui n’est pas si courant. Cerise sur le gâteau, l’Institut d’Études Européennes organise des conférences très régulièrement avec des personnalités de grande qualité, comme le Ministre des Affaires Étrangères Belges, Monsieur Vanackere, ou encore le Sénateur et ancien professeur de l’UCL, Monsieur Delpérée. Je suis initiée à la vision belge de l’intégration européenne par des hommes de premier plan. Cette vision est particulière car c’est un petit pays, de surcroit en crise politique et qui souffre des mêmes symptomes que l’Union Européenne, qu’il doit pourtant présider. Paradoxalement, je pense que cette crise institutionnelle est le meilleur moment pour être en Belgique.

Je suis trois cours en Anglais, un cours d’économie, un autre de sciences politiques et un cours d’Anglais avancé à proprement parler. L’internationalité du programme ne s’arrête pas là : J’ai en effet la chance de cotoyer des personnes de tout âge, de toute nationalité, et de tout niveau d’études. C’est très enrichissant de pouvoir entendre le point de vue de mes deux amis Roumain et Grec sur l’état de l’Europe. J’apprends aussi l’Espagnol par la force des choses, car la grande majorité de mes amis viennent du Mexique ou d’Espagne.

Le niveau des cours ne me pose pas de problème particulier : je suis habituée à un rythme de travail élevé, les grandes écoles comme Sciences Po nous y forment bien. En outre, j’ai déjà été initiée  avec plus ou moins de détail à toutes les disciplines que l’on m’enseigne ici. Seul le cours de droit matériel de l’Union Européenne est véritablement nouveau, et me donne du fil à retordre. Néanmoins, l’organisation de la vie académique est remarquable comparé à celle que j’ai connu en France. Les professeurs utilisent tous Powerpoint, et une plateforme type e-campus regroupe tous les cours et les documents annexes. En outre, des syllabus (cours rédigé par le professeur sous forme de manuel scolaire) sont disponibles, mais payants. L’utilisation de la technologie me fait gagner en temps et en efficacité.
Les évaluations commencent en Janvier, et il n’y a pas d’examen de mi-semestre. Seul mon cours d’anglais requiert un travail hebdomadaire, que j’ai toujours beaucoup de plaisir à rédiger.

Le campus en lui-même est unique en son genre : le campus, c’est la ville ! C’est une chose très peu courante en Europe, où les universités sont intégrées à des villes pré-existantes. Louvain-la-Neuve s’est construite pour et par l’université, d’où un esprit de communauté très présent. On se sent bien tout de suite et la qualité de vie est très agréable. Beaucoup de verdure nous entoure et c’est délicieux de se perdre dans le dédalle des briques rouges, à cette période de l’année où les rues sont recouvertes de feuilles aux couleurs chatoyantes… Avec un peu d’imagination, on se croirait à Boston ! Cependant, j’ai découvert plusieurs facettes à cet endroit : le jour/ la nuit ; la semaine/ le week-end. Pour illustration, jusque mi-Octobre, les baptêmes avaient lieu tous les jours et tous les soirs. C’est une pratique qui a été interdite par la loi en France, et que j’ai découvert avec étonnement en Belgique. L’université elle-même autorise ces pratiques relevant désormais de la tradition, voire du « sacré » ? Les étudiants de première année sont les premiers concernés. Il s’agit de leur faire subir, sous leur volonté, des traitements plus ou moins dégradants et humiliants, l’idée étant de ne pas les accueillir avant qu’ils aient prouvé leur détermination à passer de « bleu » (nouvel étudiant) à « baptisé ». Ils peuvent alors parader fièrement dans les rues de la ville avec leur jolie calotte, petit chapeau noir décoré de diverses insignes propres à la faculté et ayant un sens déterminé. Notons aussi que le port de la calotte est spécifique aux étudiants belges francophones de confession catholique.

Assister de l’extérieur à ces « défilés » pendant un mois est très instructif, et j’ai maintenant une opinion très marquée sur le sujet. Bien sûr, on peut comprendre que cela favorise une intégration rapide, les expériences vécues en commun créant une solidarité entre les nouveaux. Cela contribue également à leur construire des souvenirs pour toute une vie. C’est enfin symboliquement un rituel de passage : en Grèce Antique, par exemple, les femmes sur le point de se marier devaient revêtir des vêtements d’homme et porter une barbe ; de même, les jeunes hommes, appelés « éphèbes » étaient envoyés hors de la ville pendant un mois, et devaient se débrouiller pour survivre par leurs propres moyens (chasse…). A l’issu de cette exclusion, ils devenaient des hommes. Bref, l’idée est que le meilleur moyen à l’intégration demeure l’exclusion, dialectique plutôt intéressante. Néanmoins,  notons que cette année, une étudiante a fait un coma éthylique après avoir bu soixante bières ; qu’il y a quelques années à Liège, en faculté de vétérinaire, un jeune homme est mort après avoir été enfermé dans le ventre d’une vache morte, delaquelle il devait sortir par son anus. À Bruxelles, les baptêmes sont beaucoup plus orientés sur le sexe. Il s’agit par exemple pour les jeunes filles de défiler en sous-vêtement et aux garçons de les choisir, pour donner l’illustration la moins trash… De façon moins extrême, j’ai pu observer ces étudiants se réunir régulièrement au lac de Louvain-la-Neuve, à côté duquel j’habite. Je devais enjamber des seaux de vomis pour passer, pendant que les bleus en tee-shirt par cinq degrés celsius rempaient sur le sol… Je suis donc opposée à ces pratiques, qui je pense, nient l’individu et le traumatisent. Je pense que c’est à chacun de prouver sa valeur par ses actes au quotidien, sa capacité à être un véritable camarade de classe et un ami.  Le groupe ne peut s’y substituer, au risque de dériver vers un communautarisme soft.

Venons-en à mon expérience rotarienne : ma première rencontre avec le club de Louvain-la-Neuve a été un véritable plaisir. C’est un club jeune, dynamique, et mixte. J’ai été agréablement  surprise de constater une parité quasiment parfaite entre hommes et femmes, élément à la base de la bonne ambiance dominant les réunions, je le pense. Dès mon arrivée, on m’a précisé que la seule règle était l’humour ! Mon premier exposé a été apprécié, car j’y révélais sincèrement qui je suis et d’où je viens. Lors de cette même réunion, j’ai assisté à une cérémonie d’intronisation très émouvante, une première pour moi. Tout les rotariens ont été très chaleureux, et j’ai en particulier noué des contacts avec une rotarienne qui, elle aussi, m’a donné plus que ce que sa simple fonction lui impose. Elle m’a notamment mise en contact avec le Club Rotary de Wavre-Europe et avec le Club Rotaract de Louvain-la-Neuve – Wavre.

Ensuite, j’ai eu l’opportunité de présenter la raison de ma présence en Belgique lors de mon cours d’Anglais. J’ai pu communiquer mon enthousiasme vis à vis de l’expérience rotarienne, dont je parle à tous mes amis qui envisagent de partir étudier à l’étranger. La majorité d’entre eux ne connaissent pas le fonctionnement des bourses de la Fondation, ou bien en ont une image faussée. Je contribue activement à dresser un portrait flatteur mais sincère de mon expérience  de maintenant deux ans avec le Rotary.

Mais mon expérience la plus mémorable jusqu’à maintenant à été celle avec le Rotaract de Louvain-la-Neuve - Wavre. Là encore, les différences par rapport à la France sont flagrantes : le club a tellement plus de créativité et d’énergie que ceux que j’ai rencontrés en France !  Je n’avais que le statut d’ « invitée », et pourtant le Président du club m’a demandé mon avis pour l’un de leur projet… un geste très simple mais qui m’a donné envie de m’investir avec eux. Je pense leur proposer d’organiser une soirée à l’UCL dont les fonds reviendraient à une association caricative de leur choix. J’ai déjà réalisé ce genre d’évènements au Lycée avec une amie Anglaise. Les fonds avaient été reversés à l’UNICEF.
Enfin, j’ai rencontré tous les autres boursiers Inbounds lors d’un déjeuner à Bruxelles fin Octobre. Comme d’habitude, ils étaient uniques en leur genre, remplis de bonne volonté, très intelligents et déterminés. Une solidarité s’est tout de suite installée entre nous, et nous avons eu l’idée d’organiser des exposés groupés dans nos clubs respectifs afin de nous faciliter la vie, et d’apporter une touche supplémentaire de dynamisme.

Mais cette année en Belgique est d’autant plus intense que j’ai de très bons amis avec qui la partager. Ce sont des étudiants étrangers ayant chacun des personnalités rares, aussi curieux, si  ce n’est plus que moi. Ils sont aussi plus âgés, et j’apprends beaucoup à leur côté, intellectuellement et humainement. Cependant, je leur transmet mes savoirs culinaires car en tant que véritable Française, c’est une de mes passions. J’envisage d’ailleurs de réaliser un de mes futurs exposés autour de la gastronomie bretonne.

Tous ensemble, nous formons une sorte de famille de substitution, et nous plongeons dans le bain (de bière !) belge tous ensemble… Jusqu’ici, grâce au GoPass (un ticket de train offrant dix voyages à cinq euros pour toute la Belgique) nous avons visité Bruxelles, Anvers, Gand, Namur, et Ypres. C’est vraiment regrettable que ce pays soit si modeste et qu’il ne sache pas (ou ne veuille pas) « se vendre » : non seulement il regorge de trésors architecturaux, mais il a su trouver un équilibre harmonieux entre industrialisation et préservation de la qualité de vie. Bref, quand je regarde toutes les photos que j’ai déjà prises en seulement deux mois, je me sens reconnaissante pour tout ce que j’ai, d’autant plus que le meilleur reste encore à venir….
 
Pauline Bozec
 
 
 
5 janvier 2010
Bonjour à tous,

Je m'appelle Pauline Bozec, j'ai dix-neuf ans, et je fais partie des heureux élus à la Bourse Fondation 2009-2010.

Cette bourse constitue pour moi une étape majeure vers, je l'espère, une carrière dans la diplomatie et une spécialisation au niveau des enjeux européens : je vais en effet intégrer grâce à cette bourse de 25,000 dollars, l'Université Catholique de Louvain (UCL) en Belgique, un établissement de renommée mondiale et le coeur de la recherche sur l'Union Européenne. Cette année passée à l'étranger constituera ma dernière année de licence au niveau du cursus de l' Institut d' Études Politiques de Rennes dont je suis élève.
Je l'appréhende comme un véritable tremplin puisque l'enseignement qui m'y sera dispensé me permettra d'obtenir non seulement mon master de l' IEP mais également de postuler dans des institutions comme l' ENA ou le Collège Européen de Bruges. Et tout cela grâce au Rotary, puisque l' UCL ne fait pas partie des partenariats de l' IEP et que je n'aurais pu y accéder sans la bourse Fondation !

Néanmoins, je vois beaucoup plus dans l'obtention de cette bourse que le moyen de réaliser mes ambitions professionnelles : en effet, cette démarche m'a permis de trouver un moyen concret d' « empêcher que le le monde ne se défasse » pour reprendre les mots de Camus.

J'espère représenter dans les années à venir les valeurs du Rotary qui sont aussi les miennes, et être une mini-ambassadrice de la paix, avant à mon tour, de reprendre le flambeau. A terme, je rêverais de pouvoir obtenir le master Paix et Résolution des Conflits financé par le Rotary dans sept grandes universités à travers le monde.
Mais chaque chose en son temps !
   
 
 
22 février 2010
SEMINAIRE DE PREPARATION AU DEPART DES BOURSIERS FRANÇAIS
 
 
 
Le séminaire de préparation au départ des boursiers français (outbounds) vient de s'achever.

Ils sont venus de toutes parts du territoire pour rejoindre le lieu assigné et mis à disposition par le RC Epernay et son DG. Ils sont inscrits pour des destinations aussi vastes que le monde, telles que Japon, Etats-Unis d'Amérique, Australie, Grande Bretagne, Belgique.
Bien entendu, ils ont déjà reçu beaucoup d'indications - recommandations lors des entretiens avec les membres désignés de la commission du district pour leur sélection et ce séminaire, qui a un caractère obligatoire pour notre Fondation, vient compléter leur information sur le Rotary International et notre Fondation et permet de répondre en grande partie à leurs questions.
Il permet également qu'ils se rencontrent , tissent des liens entre eux et avec les responsables de région Rotary -Fondation et les dirigeants de l'association des anciens Boursiers ( ABFR ) qui les accueillera avec plaisir en son seing à leur retour pour qu'ils ne perdent pas contact avec le Rotary.
Il permet aussi, et ceci n'est pas le moindre aspect, de rencontrer la plupart des Boursiers étrangers en séjour en France qui ont été accueillis lors du séminaire d'accueil qui s'est tenu à Paris début octobre 2009. C'est une opportunité unique.

Les rencontres débutent le vendredi en fin de journée à Epernay à l'hôtel Kyriad. Beaucoup de Boursiers en cours de séjour sont logés chez les Rotariens locaux.
Le séminaire commence le samedi matin à 8h30 et comporte outre les mots de bienvenue à Epernay et dans les locaux du Gouverneur Jean -Louis Le Nué, une présentation du Rotary International et de sa Fondation par Michel Monteau et Michel Ponsot qui ensuite, avec Setsuko Murakami la présidente de ABFR ancienne Boursière, développe le dossier spécifique reçu de notre Fondation sur les Boursiers.
Une Boursière, Nathalie Ahanda, ira à Tokyo au Centre Rotary d'études sur la Paix et la Résolution des Conflits.

Après un sandwich avalé sur place, vient la partie culturelle avec visites commentées de caves suivies de dégustations de Champagne et la visite guidée de la Cathédrale de Reims. Il fait froid et la visite libre de la ville sera abandonnée.

Le club d'Epernay reçoit les Boursiers Inbounds et Outbounds depuis pratiquement sa création et fêtera son soixantième anniversaire l'année prochaine. Son Président Jacques Demissy, le chargé des Boursiers Emmanuel Mercier ainsi que les autres membres du RC Epernay sont félicités et remerciés par les responsables de l'ABFR Setsuko Murakami et Jean -Pierre Vincens pour la chaleur de leur accueil et dévouement à la cause des Boursiers.

Le dîner organisé par les Rotariens a lieu dans une salle de la coopérative U.P.R. à Le Mesnil sur Oger et est présidé par le gouverneur du District 1750 Jean -Louis Le NUE, membre du Club d'Epernay, dans une atmosphère très détendue qui laisse place aux boursiers, actuels comme futurs, pour se présenter. Ils reçoivent un souvenir offert par le Club et le District.

Un concours d'expression écrite, devant inclure 10 mots français donnés auparavant, est organisé pour les Inbounds et nous constatons par ce qu'ils nous ont livré, un niveau très élevé de connaissance de notre langue qui, pour la gagnante Chantal, lui permettra de savourer le roman offert: « Les Misérables ».

Le dimanche matin, après une seconde nuit un peu courte au Kyriad d'Epernay, le Séminaire de préparation au départ reprend à 9 heures mais avec tous les boursiers étrangers en séjour en France connus la veille au dîner. Les esprits sont apparemment toujours clairs ! L'intervenante, Geneviève Brame, avocate spécialisée en questions multiculturelles pour un grand cabinet international brosse quelques-unes des difficultés à surpasser en arrivant dans un pays inconnu.

Tous les Boursiers français, outbounds, disposent devant cette assemblée d'un temps d'expression libre bien contrôlé par Setsuko Murakami qui leur demande de dire pourquoi ils ont souhaité aller étudier telle ou telle matière à l'étranger. Nous en profitons pour les conseiller sur leur expression -attitude lors de leur intervention et leur rappeler de ne pas oublier de remercier, lors des exposés dans les Clubs, notre Fondation du Rotary International et leur club sponsor.

Avec un sandwich dans le sac, la plupart reprennent le train pour Paris pour souvent prendre une correspondance avec en tête de beaux souvenirs de convivialité, de fraternité dont le rapporteur a été témoin discret ; ce qui fait plaisir à voir et à entendre. Les échanges d'adresses vont bon train.
 
En conclusion :

Merci aux responsables, anciens Boursiers, de notre « Association des Boursiers de la Fondation ROTARY » (ABFR) qui organisent, prennent les responsabilités attachées (d'ordinaire notre Fondation envoie un représentant connaissant très bien les dossiers individuels).

Merci aux Anciens Boursiers d'avoir annonc é publiquement leur contribution à l'action phare du R.I. et de sa Fondation ; l'éradication de la Polio .

Merci aux Gouverneurs des Districts de la zone 11 et à l'association Codifam sans lesquels ce séminaire n'aurait pas pu être tenu, tant parce qu'ils sélectionnent des Boursiers que parce qu'ils assurent le financement de cette Préparation au départ- Rencontre, comme aussi celui du séminaire d'accueil des Boursiers étrangers qui s'est déroulé à Paris en octobre 2009.

Merci aux membres du Club d'Epernay qui s'impliquent si fortement dans cette action de rapprochement entre les peuples,

Merci au Gouverneur du D 1750 pour son excellent accueil au double titre de Gouverneur et membre du Club d'Epernay.

 
Nous avons bien enregistré leur invitation pour l'année prochaine à prévoir ce séminaire à nouveau à Epernay où nous devrions fêter de manière très internationale le soixantième anniversaire du Club et ses soixante ans d'implication dans le programme Boursiers de Notre Fondation en mars 2011.

Vive le Rotary, Vive la fondation du Rotary, Vive La et Le Champagne !

Témoignage, du soir même, d'une boursière française au départ en été 2010 (D 1650)

Bonsoir Madame Murakami,

« Tout d'abord, je voudrais vous remercier pour ce week-end qui, et je pense parler au nom de tous, fut fabuleux ! Je ne m'attendais pas à ce que "la chantilly monte" aussi rapidement, et je vous suis très reconnaissante d'avoir fait en sorte que l'on se rencontre tous. Les étudiantes japonaises m'ont vraiment séduite par leur bonne humeur et leurs sourires !
Je vous écris donc non seulement pour vous remercier, mais aussi pour vous demander s'il était possible d'obtenir l'adresse mail de tous les participants, inbound comme outbound ? 

Je vous remercie encore et vous dit à très bientôt,

Pauline Bozec
 
 
11 novembre 2010
 
Bonjour à tous !

Des nouvelles de Louvain-la-Neuve, où la vie est encore meilleure que tout ce que je pouvais espérer.

Nous sommes déjà en Novembre et une routine s’est installée pour tout le monde. A ma grande joie, les baptêmes ont pris fin après un mois sans répits. Ce sont vraiment des manifestations consternantes et choquantes lorsqu’on vient de France. En Belgique, ils sont autorisés par la loi et par le règlement de l’université, et ce malgré les drames récurrents. À l’Université Catholique de Louvain (UCL) cette année, une jeune fille est tombée dans un coma éthylique après avoir ingurgité « cessante » bières… L’esprit de communauté, c’est bien, et clairement, la vie estudiantine est bien plus agréable à Louvain-la-Neuve qu’en France. Mais attention aux dérives vers  l’esprit communautariste…

Me concernant, la vie est rythmée la semaine par le boulot et le sport.

Les cours d’études européennes sont très intéressants et requièrent beaucoup de travail personnel, mais pas plus qu’à Sciences-PO. Surtout, les professeurs sont experts dans leur domaine, et l’Institut d’Études Européennes, auquel j’appartiens, organise  régulièrement des conférences animées par des personnalités de qualité telles que Monsieur Vanackere (Vice Premier Ministre et Ministre des Affaires Étrangères) ou Monsieur Delpérée (Ancien Professeur de droit constitutionnel à l’UCL et président du groupe Cdh du Sénat). Je pense que paradoxalement,  c’est une chance pour moi d’assister à la crise politique en Belgique, pays qui souffre exactement des mêmes symptômes que l’Union Européenne, qu’elle préside. Voici pour la nourriture intellectuelle !
 
Le week-end, je pars à l’aventure dans ce petit pays où tout peut se faire en moins de deux heures de train ! Équipée de mon GoPass (10 voyages partout dans le pays pour cinquante euros), je vis l’expérience Erasmus dans toute sa splendeur : mes amis sont Espagnols, Italiens, Mexicain, Grec, Roumain… Pas besoin de partir loin pour faire le tour du monde ! Nous avons visité Bruxelles, Gand, Leuven, Namur, Anvers, Ypres… Que de belles villes regorgeant de trésors architecturaux et sachant mélanger culture et commerce à la perfection. La qualité de vie est vraiment aussi bonne qu’en France, si ce n’est meilleure, tant les Belges sont des gens chaleureux, serviables et dotés d’un grand sens de l’humour. Les antonymes à ces termes élogieux peuvent être utilisés pour qualifier la majorité des Français… Je pense que le Gouvernement Français devrait songer à organiser des stages de civisme en Belgique. Je plaisante…
A venir dans le courant du mois de Novembre, Bruges et Amsterdam !

Je n’ai donc pas le temps de m’ennuyer et d’avoir le mal du pays, d’autant plus que je remplis mes devoirs d’ambassadrice de bonne volonté avec assiduité. Ma conseillère hôte, Madame Jacqueline Starkle, et une femme pleine d’énergie et d’humour, qui m’a ouvert les portes de son foyer plusieurs fois. J’ai réalisé mon premier exposé au club de Louvain-la-Neuve mi-septembre, et j’ai été accueilli dans une atmosphère bon enfant, on m’a précisé que la seule règle était l’humour ! Les rotariens Belges ne sont attachés à aucune forme de formalisme. C’est un club assez jeune, composé de vingt-huit membres, qui dès sa formation en 1998 a tenu a voir une mixité parfaite entre homme et femme.

Pendant cette première visite, j’ai pu assister à l’intronisation d’un nouveau membre, ce qui fut plutôt émouvant du fait de la personnalité hors du commun de leur nouvelle recrue (une infirmière spécialisée). Le club a aussi prévu un voyage en Afrique du Sud, pour contrôler l’utilisation de leur soutient à des projets de construction de puits. Et puis, cerise sur le gâteau, ils ont invité Anne Roumanoff en Avril prochain afin qu’elle donne une représentation de son nouveau spectacle. Bon moyen de joindre l’utile et l’agréable.

Depuis, j’ai été conviée à la réunion du club Rotaract, lui aussi très dynamique et accueillant. Leurs actions sont orientées vers les jeunes placés en foyer, les filles-mères et les personnes âgées. Ils ont également prévu une fête déguisée réunissant tous les clubs Rotaract du district en Mars prochain, et qui se déroulera sur une péniche à Bruxelles ! J’ai remarqué que les Belges (rotaractiens et étudiants) savent utiliser la technologie à des fins démocratiques, par le biais de Doodle. C’est un système de vote en ligne, pratique peu répandue en France.
Surtout, j’ai pu rencontrer les cinq autres boursiers inbounds de la Fondation à l’occasion d’un déjeuner Samedi dernier. Comme toujours, je suis la plus jeune parmi des personnes très motivées, expérimentées, et dont on sent la capacité à faire bouger les choses. Les rotariens présents ont une fois encore fait preuve d’un sens de l’accueil et de l’humour hors du commun.

A venir au mois de Novembre, une deuxième réunion au Club de Louvain-la-Neuve et un exposé au Club de Wavre !
Je tiens donc à vous remercier pour tout le soutient que vous m’avez apporté dans la réalisation de cette aventure européenne qui commence tout juste, mais qui, je le sens, va rester gravée dans ma mémoire comme l’une des meilleures années de ma vie.

Amitiés rotariennes,
Pauline Bozec
 
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