13 - JEAN THOMSON HARRIS EPOUSE DE PAUL (1)

 
8 novembre 1881 - 9 novembre 1963

www.jeanharris.org


Sa "Bonnie" Jean. The First Lady of Rotary

Jean est née le 8 novembre 1881 à Edinburgh, capitale de l’Écosse au Royaume-Uni.

A sa naissance, John THOMSON son père (manutentionnaire et magasinier dans une fabrique de meubles), a 35 ans et sa mère Anne YOUNGSON 29 ans. La famille réside alors au 9 Cumberland Street, District de St Andrew, Edinburgh.

Ses parents s’étaient mariés le 20 juin 1873 à Aberdeen. Ils auront 8 enfants : Ann 1874 ; David 1875 ; John 1877 ; Alexander 1879 ; Jean 1881 ; James 1883 ; Mary 1886 ; Joanna 1891

Jean est le 5ème enfant de la famille. Elle a été élevée dans la religion presbytérienne

Plaque commémorative au 9 Cumberland Street, Edinburgh (don du Rotary Club St. Louis, Missouri)

La famille THOMSON déménagera en 1883 au 15 Cumberland Street puis en 1891 au 33 Cumberland Street et enfin en 1901 au 41 Comely Bank Avenue, St Bernards, Edinburgh.

La famille a émigré à Chicago en 1907.

Lorsque Paul HARRIS visite Edinburgh, capitale de l'Écosse, pour la première fois en octobre 1893, il ne connaît pas encore Jean THOMSON. Il la rencontre seulement en 1910.

Leur rencontre en 1910 : Un dimanche après-midi, Paul, Jean et l'une de ses sœurs partent en promenade sous l’égide du Chicago Prairie club (une organisation de Chicago pour les amoureux de la nature qui organise des promenades mensuelles à la campagne et en forêts dans les alentours de la ville et que Paul avait rejoint en 1908).

Lors de cette ballade, Paul déchire sa belle veste en Tweed à un fil barbelé et Jean propose de la lui réparer.

"But I could easily repair it for you. My name's Jean Thomson."
"I'm Paul Harris," said he. "I enjoy hiking. I think it's wonderful."

"Par un magnifique samedi de mars 1910, accompagné de mes amis du club de Chicago Prairie, nous sommes partis en train vers Elgin et Aurora. J'étais célibataire et sans idée bien arrêtée sur le sujet du mariage. J'étais toujours ouvert à la possibilité de trouver le bonheur conjugal … et c'est là que la belle et insouciante Jean apparut".
Ils se marient trois mois plus tard, le 2 juillet 1910 et s’installent dans les quartiers sud de Chicago. Paul a 42 ans et Jean 28 ans.

A NOTER : Sur le Certificat de mariage l'âge indiqué de Paul est 40 ans alors qu'il en a 42 !
Jean became Mrs. Paul Harris
La maison où le mariage a été célébré
Du 15 au 17 août, soit 6 semaines après son mariage, Paul est élu Président de la toute nouvelle Association Nationale des Rotary-clubs lors de la Convention de Chicago, la première des Conventions du Rotary. Lors du banquet officiel il prit la parole et évoqua son mariage

“It is a most splendid thing to be a Rotarian. Within the last few months to me has come the finest woman on earth. It seems particularly agreeable to me that she should be followed by this other splendid gift. I don't know that there is anything more on this earth that human heart could desire”

Avec "Bonnie Jean", comme il se plaît à l'appeler, ils vivent heureux pendant 37 ans et elle l'aide à réaliser son rêve Rotary the World over (le Rotary à travers le monde).

Ils restent sans enfants mais jouent un rôle important pour leur "famille adoptive". Ils témoignent ensemble de la croissance du Rotary, en dehors de l'Amérique du Nord notamment et surtout en Ecosse.
“Two women have exercised strong influences upon Paul ;
the one was his grandmother, and the other, his wife”
En 1912 Paul et Jean s'installent dans leur maison de Chicago. Leur maison qu’ils ont fait construire en pleine nature, (dans les bois où ils se sont rencontrés!) reçoit alors le nom de Comely Bank, d'après le nom de la rue où Jean a passé une jeunesse heureuse.

Lorsqu'ils s'installent dans leur maison de Chicago en 1912, ils apprennent que le premier Rotary-club écossais est fondé à Glasgow.
 
 
REGARDER UNE VIDEO
The Boys of 1905, a Visit Back to the Founding
Jean servant le thé à ses prestigieux invités

Voir la vidéo :


http://www.paulharrishome.org/photos--videos.html
1921

Le premier congrès du RI à l'extérieur des Etats-Unis se déroule à Edinburgh en 1921. A leur grand regret Jean et Paul ne peuvent pas s'y rendre.


En novembre 1924

Paul publie dans THE ROTARIAN FEVRIER 1925 un article intitulé «A Sentimental Journey Through Hoosierdom » où il raconte poétiquement un voyage touristique de 4 jours en novembre 1924 dans l’Indiana, accompagné de son épouse et de Sylvester SCHIELE et Madame.
En octobre 1925

Paul et Jean se rendent à San Francisco et Oakland puis réalisent un voyage aux Bermudes.
Sur le bateau en se rendant à Oakland
Aux Bermudes
En mai 1927

Le Rotary International engage Paul HARRIS à devenir à près de 60 ans un véritable ambassadeur du Rotary en visitant des clubs dans le monde entier.
Jean accompagne son mari dans ses voyages à Cuba et au Mexique.
La Havane
Mexico
En 1928

Visites de Paul et Jean HARRIS dans des clubs en Europe.

Le couple se rend en Ecosse

(C'est seulement en 1928 - Paul a alors soixante ans - qu'ils se rendent ensemble dans le pays de naissance de Jean).
Pendant que Jean rend visite à sa famille, Paul va à la rencontre de plus de cinquante clubs de Grande-Bretagne et d'Europe.

Sa mission terminée, Paul retourne en Ecosse, pour y profiter avec Jean des superbes paysages: the Trossachs, Greenock et le pays de Robert Burns autour d’Ayr. Paul s'y assoit à la grande table où Burns récitait des poèmes sur sa "Bonnie Jean", dont certains sont les citations préférées de Paul à l'époque.
1928 En Europe
Après s'être ainsi ressourcés, Paul et Jean commencent alors une seconde série de visites de clubs, notamment au R.C. Glasgow en mai 1928. Son discours sur « La naissance du Rotary », a été interrompu par l'arrivée de son vieil ami, Sir Harry LAUDER.

Lorsque cette réunion a pris fin, les Rotariens de Glasgow, dirigés par Sir Harry, se sont levés et ont chanté "Auld Lang Syne " et "Will ye no' come back again?" de Robert Burns. C'est pour Paul, l'un des plus beaux souvenirs d'Ecosse.
 
 
Auld Lang Syne, chanson écossaise plus connue des francophones sous le nom de Ce n'est qu'un au revoir, signifie en scots (dialecte Lallans) « Depuis longtemps », « Les jours passés d'il y a longtemps », « Les jours d'antan », ou aussi « l'Amitié de vieille date ».Wikipedia.
With his trademark bonnet and pipe

En 1914 il rejoint le Rotary-club de Glasgow RI Club # 60; RIBI #5, écrivant l’année suivante
"Rotary is going to be the greatest and grandest cooperative institution ever founded".

Il comparera le Rotarien au "lamplighter" un allumeur de réverbères
« J’ai toujours pensé au Rotary comme à une lumière, et il est bien beau d’avoir devant soi une lumière, un phare. Je me souviens qu’un soir, après un dimanche lugubre, j’étais assis à la fenêtre de mon hôtel, regardant la nuit tomber ; et je vis un allumeur de réverbères qui descendait la rue obscure, touchant au passage chaque lampe avec sa longue perche. Je me dis alors « il fait une chose magnifique, il éclaire la route pour que les passants ne trébuchent pas » Et cet homme me rappela que le Rotary est une lumière. Conseillez à vos fils de se faire Rotariens, car un jour vous-même disparaîtrez de la route, et il vous sera doux de savoir qu’après vous, vos fils suivront la lumière du Rotary avec le même enthousiasme. »
THE ROTARIAN mars 1937 page 60

Son humour et sa faconde, associés à son immense talent, lui valurent de très nombreuses invitations dans les Rotary-clubs voisins et éloignés, y compris durant ses séjours américains.

En 1914 sa prestation l’amènera à rencontrer Paul HARRIS avec lequel il se liera d’amitié.

En septembre 1916 il composa et interpréta une chanson In the R-o-t-a-r-y qui devait devenir le tube du moment et dont la partition sauvegardée est conservée dans les archives du R.I.

Il dédicacera au Rotary une autre chanson " Love Makes the World a Merry-Go-Round"
Ceci le conduira à se produire dans de nombreux Rotary-clubs, notamment Chicago en 1919. At a meeting of the Rotary Club of Chicago he declared, “Rotary is a golden strand in the cable of international friendship.”

Partout il est remarquablement reçu.

Son sourire communicatif et ses chansons populaires étaient appréciés des Rotariens du monde entier. Quand apparaissait son orchestre de cornemuses, défilant sur l’air de « Roamin’ in the Gloamin’ » c’était aussitôt un tonnerre d’acclamations !

Il avait pour habitude de comparer le Rotary à une lumière qui permet au voyageur de trouver sa route.
Ecouter Roamin' in the Gloamin'
https://www.youtube.com/watch?v=6qU75Xgmlww
Ecouter 'I love a lassie'
https://www.youtube.com/watch?v=mnzOlrpXQSQ
« L’un des meilleurs ambassadeurs que le Rotary ait eu de par le monde, ce fut un chanteur de ballades et de chants populaires écossais qui avait nom Harry Lauder. Accompagné par un orchestre de cornemuses, il se fit rapidement une renommée internationale. Sa patrie reconnaissante lui donna le titre de chevalier, en hommage aux services rendus dans les campagnes de recrutement et de levée de fonds lors de la première guerre mondiale.

En 1914, sur l’invitation du Rotary club de Glasgow, il accepta d’y adhérer et lorsqu’il revint d’Amérique en décembre de cette même année, le club tint en son honneur une réunion spéciale. La Gazette du Rotary club de Glasgow, dans son numéro de janvier 1915, consacra plusieurs pages à la séance et cita ces paroles de l’hôte éminent : Le Rotary va être le plus grand, le plus magnifique organisme de coopération que l’on ait jamais connu ». Il décrivait les clubs d’Amérique comme constituant de brillants centres de vie mondaine. Ce qu’ils cherchaient à développer, continuait-il, c’était une ambiance de sympathie, d’affection, la joie de se retrouver ensemble, la certitude que s’ils parlaient affaires, ils feraient des opérations aussi fructueuses que possible et seraient traités avec honnêteté… »
In LE ROTARY. Cinquante ans consacrés à servir. 1905-1955
Lors de leur visite au club de Belfast le 5 juin 1928, Jean se voit offrir une douzaine de mouchoirs brodés.

Le vendredi 13 juillet 1928 Paul et Jean se rendent à Edinburgh, la ville natale de Jean. Le Rotary-club local, qui n'avait pas hésité à déplacer sa réunion statutaire du jeudi au vendredi, réserve un accueil enthousiaste.

Paul repart pour les Etats-Unis, tandis que Jean reste encore quelque temps chez son frère.

http://www.whatpaulharriswrote.org/library/europe1928/index.htm#zurich

My Tour of Europe (Mon tour d'Europe) retrace la visite des clubs européens effectuée par Paul HARRIS en 1928.
Lire le livre en ligne

http://www.rotary.org/RIdocuments/en_pdf/pharris_tour_of_europe_1928.pdf
En juin 1930

A la Convention du 25e anniversaire à Chicago Paul HARRIS (il a alors 62 ans) malade est déclaré absent et son discours est lu.

      - http://www.whatpaulharriswrote.org/library/conventions/1930greeting.htm
      - http://www.whatpaulharriswrote.org/library/conventions/1930message.htm

Son absence est fortement déplorée par les Délégués jusqu'au moment où le chairman annonce que Paul et son épouse ont tenu, malgré la maladie, à assister à la convention du R.I. à Chicago, une première depuis 1912 (Plus tard, il prendra part aux conventions de 1933, 1934, 1935, 1937, 1938, 1939, 1941, 1942, 1943 et 1944). Les participants se levèrent alors pour une ovation, tandis que Paul était soutenu par Ches PERRY pour se rendre sur la scène en compagnie de son épouse.
Il parlera très peu et d'une voix faible il dira notamment :
"Rotary was an oasis in the social desert of a great city".
Jean prit également la parole:

"I just want to say how happy we are to be here today and to be with you, to meet you all, to meet those who have done so much. We who have done so little, deeply appreciate seeing you all and meeting you who have done so much. We thank you from the bottom of our hearts."

En octobre 1933

Après la disparition en juillet 1933 de James Wheeler DAVIDSON, simplement âgé de 61 ans Jean et Paul HARRIS plantèrent dans leur jardin de Comely Bank un arbre de l’amitié Friendship Tree à sa mémoire en présence de Lillian et Marjory DAVIDSON avec l’inscription “To the memory of James Wheeler Davidson, World Citizen”.

En mars 1934

Paul HARRIS, qui a 66 ans, accompagné de son épouse, du président en exercice du R.I., des vice–présidents SCHOFIELD et DUPERREY, du directeur MANIER et de Ches PERRY secrétaire Général, doit se rendre en Angleterre pour tenter de régler les problèmes relationnels nés entre le RIBI et le Rotary International (le RIBI voulant notamment conserver son statut particulier envers le Rotary acquis en 1922 à la convention de Los Angeles) Ces problèmes ne seront réglés qu’une trentaine d’années plus tard !.

Paul et Jean poursuivent leur voyage et retournent en Ecosse puis visitent les clubs du Pays de Galles en Angleterre, d'Edinburgh et de Dunfermline.

Paul rend visite à un ami écossais, avec qui il est resté en contact par écrit.

Ensuite ils visitent 3 autres clubs : le R.C. Ayr, le R.C. Pailey, et le R.C. Dundee.

A Dundee, le 3 avril 1934, ils participent également à un tea-meeting, une réunion de nombreux Rotariens venus de Dundee et d'ailleurs. Jean y reçoit un sac en lin tressé aux couleurs du tartan Bonnie Prince Charlie.
Le tartan est une étoffe de laine à grands carreaux de diverses couleurs que les Écossais utilisent pour la confection de certains vêtements.
Tartan Bonnie Prince Charlie
Bonnie (« beau » en scots) Prince Charlie est le surnom du prince Charles Édouard Stuart (1720-1788), fils aîné du prince Jacques François Stuart (lui-même fils du roi Jacques II d'Angleterre qui avait perdu son trône en 1688) et le prétendant Stuart aux couronnes anglaise et écossaise http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_%C3%89douard_Stuart
De retour à Edinburgh, ils sont invités le 4 avril par le Lord Provost [le représentant de l'autorité municipale dans les principales villes d'Écosse] à un banquet hors du commun - the banquet of the Assembly of the Lords Provost of Scotland. Ils sont solennellement accueillis au son des cornemuses qui jouent la fameuse complainte traditionnelle "Road to the Isles" lors de leur montée des marches! For the 52-year-old Jean, who had left her city 25 years earlier, it was a most memorable homecoming.
REGARDER UNE VIDEO
Ecouter "Road to the Isles" by Massed Bands Maxville 2006 Road to the Isles
http://www.youtube.com/watch?v=YTa76hhhpWU&feature=related
Le 5 avril, plus de 200 Rotariens les invitent à la réunion statutaire du R.C. Edinburgh, où un plateau en argent gravé leur est offert. C'est l'un de leurs plus beaux souvenirs. Lors de sa prise de parole Paul parle beaucoup de son épouse et dit en plaisantant qu’il sait fort bien que l’assemblée est réunie non pour le voir mais pour voir son épouse écossaise.

Le 6 avril le club de Dunfermline offre à Jean plusieurs pièces de linge de fabrication locale.

Plus tard, Paul et Jean visitent les clubs des plus petites localités, comme le R.C. Inverness et le R.C. Aberdeen qui reçoivent rarement la visite des dirigeants du Rotary, sans parler de celle du président international.

Ensuite le couple visite l'Isle of Skye écossaise, et admire inlassablement le paysage. Une dégustation de whisky n’a pas été signalée. A-t-elle eu lieu ?

En juillet, Paul assiste à sa dernière réunion du Rotary en Ecosse, un lunch au R.C. Edinburgh au cours duquel le directeur du R.I. W.B. HISLOP parle du congrès de Nice. Ils se rendent ensuite en Afrique du sud où l’accueil est triomphal puis retournent en Angleterre.

En 1935

Paul et Jean HARRIS partent pour un voyage de trois mois en Asie du Sud-est (Japon, Chine), Hawaï, Philippines (Pacific Rotary Conference à Manille du 18 au 20 février 1935 ; souffrant il devra garder le lit quelques jours) et en Australie (Hobart, Brisbane, puis Sydney où il a également planté un arbre de l’amitié).
Diner sur un bateau au Japon
Février 1935 - Jean et Paul HARRIS à Honolulu
A Hobart, Paul et Jean miment une agression « stickup »
A Brisbane, après les réceptions officielles, Jean est invitée à « morning tea party » au Brisbane Women’s Club.

Elle parle de la relation des femmes avec le Rotary, mentionnant « Women of Rotary » de Chicago qui compte 150 membres. Elle cite également « Inner Wheel » en Angleterre.
« Tea Party » à Brisbane
Un buste de Paul HARRIS est réalisé par le sculpteur japonais Isao MORIOKA de Tokyo.
Il est offert à Paul lors de son voyage au Japon par Umekichi YOUNEJAMA artisan de la fondation du premier club japonais.

Le voyage se poursuit en Nouvelle Zélande puis au Canada suivi du Mexique où Paul et Jean assistent à la Convention.
En Nouvelle Zélande
En janvier 1936

Paul et Jean HARRIS reprennent leur bâton de pèlerin, pour se rendre à Valparaiso à la Conférence Régionale Ibéro-Américaine (400 Rotariens de 20 pays), visitant successivement la Colombie, le Panama, l’Equateur, l’Uruguay, le Pérou, le Chili (4 au 8 mars) où Paul est décoré de l'ordre du Mérite du Chili, l’Argentine puis le Brésil où Paul est cette fois décoré de l'ordre de la Croix du Sud. Voir THE ROTARIAN juin 1936.Il fera part de ses impressions dans un article intitulé « A North American Looks South » in THE ROTARIAN octobre 1936.
Paul et Jean apprécient l’hospitalité colombienne à Cali …

 
 
Prochains feuillets

14. Jean THOMSON HARRIS épouse de Paul HARRIS (2)
15. Paul et Jean HARRIS à COMELY BANK
16. Paul HARRIS : Les commémoratifs
17. RESSOURCES
 
 
 
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