Par Ryan Hyland
Actualités du Rotary
20 Janvier 2015

 
Jennifer Jones, administratrice élue du Rotary, parle de l’importance de la marque Rotary lors de la troisième séance plénière de l’Assemblée internationale à San Diego (États-Unis). Photo : Rotary International/Alyce Henson
 
La marque Rotary globalement se porte plutôt bien, ont expliqué lundi les dirigeants de notre organisation réunis à San Diego à l’occasion de l’Assemblée internationale. Des gouvernements au ONG internationales, en passant par les grandes sociétés, Le Rotary est reconnu dans le monde comme étant un vecteur de changement positif à travers le monde.

Cependant c’est au niveau local que nous devons renforcer notre image, a précisé Jennifer E. Jones, administratrice élue du Rotary, membre du club de Windsor-Roseland (Canada), ancienne coordinatrice Image publique du Rotary et coordinatrice de zone.

« Nous sommes un joyau bien caché », a-t-elle affirmé. « Renforcer notre marque est essentiel à notre avenir. »

« Depuis trop longtemps, nous avons travaillé dans l’ombre. Nous ne cherchions pas à mettre en valeur nos efforts », a ajouté Mme. Jones. « C’était un comportement très noble, mais le public connait peu notre travail et pourquoi nous existons. Nous avons récemment appris qu’en parlant de notre travail, des personnes partageant nos valeurs désirent nous rejoindre. »

Il y a plus d’un an, le Rotary a lancé une initiative de renforcement de sa marque visant à améliorer, clarifier et simplifier son image et son message. Dans son intervention, Jennifer Jones a rappelé l’essence de la marque Rotary : Nous rejoindre, Échanger des idées, Passer à l’action.

« Cela nous résume parfaitement », a-t-elle déclaré. « Chaque personne dans cette salle est un leader. Et qu’arrive-t-il lorsque nous avons un groupe de leaders au même endroit ? Nous échangeons des idées, puis nous voulons agir et nous impliquer. »

Mme Jones a ensuite fait référence à un article du magazine Harvard Business Review qui décrit cette initiative de renforcement de notre marque comme un élément central à notre réussite. « Clarifier qui nous sommes, ce et pourquoi nous le faisons est un bon commencement », a-t-elle précisé.

Mme Jones a enfin mis au défi les gouverneurs entrants : « À la fin de votre mandat, vous aurez tellement bien travaillé vous n’aurez plus à expliquer le Rotary et à qui que soit. »

NIGERIA : LA FIN DE LA POLIO EN VUE
Plus tôt dans la journée, le Dr Hamid Jafari, directeur de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la polio (IMEP) et du département Recherche et opérations à l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que le Nigeria était sur le point de devenir exempt de la poliomyélite. En 2014, six cas de polio ont été enregistrés dans le pays contre 53, l’année précédente. Le Nigeria est le seul pays africain ou la polio est toujours endémique. Dans le reste du monde, la polio ne sévit plus qu’en Afghanistan et au Pakistan.

Le Dr Jafari a expliqué qu’il fallait maintenant être vigilant et ne pas se reposer sur ses lauriers. « Notre pire ennemi aujourd’hui est la complaisance. Nous n’avons pas fini notre travail en Afrique », a-t-il confié. « Nous devons continuer dans cette direction. »

Et de conclure : « Le Rotary, au cours de ces 25 dernières années de notre combat contre la polio, a apporté une contribution précieuse. Vous avez apporté des solutions. Vous savez mobiliser les dirigeants politiques et vous êtes un vecteur de changement social. Votre présence dans notre combat contre la polio ne sera jamais égalée. »