Par Arnold Grahl,
Actualités du Rotary
7 mars2014

 
 
L'expérience d'Amy Kaspar avec le Rotary remonte à 1993 lorsqu'elle a obtenu une bourse d'études de la Fondation Rotary pour étudier l'architecture et le développement international à Oxford Brooks University en Angleterre.

Elle est accueillie chez Jane et Peter Jones, membres du Rotary club d'Haddenham, qui l'invitent à participer aux activités et actions du club. « Peter ne me laissait jamais tranquille, il voulait toujours que je participe à de nouvelles activités, explique Amy. M'impliquer et aider les autres est aujourd'hui bien ancré dans mes gènes. »

Dix ans plus tard, ce sont encore eux qui la mettent en contact avec le nouveau Rotary club de Machame en Tanzanie.

Après avoir assisté à plusieurs conférences au Centre de recherche sur le changement climatique de l'Université de l'Ohio et apprenant que cet organisme souhaitait faire profiter les collectivités locales de ses recherches, Amy, aujourd'hui membre du Rotary club de Capital Square dans l'Ohio, décide de mettre en contact des Rotariens de son club avec ceux de Machame. Ensemble, ils pourraient apprendre aux populations des villages au pied du Kilimandjaro à s'adapter aux changements climatiques et de modèles de précipitation.

Elle met en contact le centre avec Bartholomew Meena, un professeur de sciences tanzanien, passionné par l'environnement et chez qui elle voit une multitude de possibilités inexplorées, en particulier pour collaborer et étudier l'impact environnemental de la fonte des glaciers du Kilimandjaro.

« Notre centre n'avait jamais vraiment pu faire profiter la Tanzanie de ses travaux, dit Jason Cervenac, coordinateur pédagogique pour la sensibilisation, et cette initiative éducative semblait être une approche évidente. »

Le centre fournit aussi à Bartholomew Meena du matériel pour préparer un programme d'études en swahili que les Rotariens locaux aideront à publier, distribuer et promouvoir. Des affiches, des séminaires et des ateliers sont aussi prévus pour sensibiliser la population ainsi que des échanges entre étudiants tanzaniens et américains.

« Rien de tout cela n'aurait été possible sans le réseau du Rotary, dit Amy Kaspar. Tout repose sur les relations personnelles que vous établissez. Le Rotary a changé qui je suis et maintenant je veux mettre mes compétences au profit des autres. »