Actualités du Rotary
30 juin 2014
 

 
Cette semaine, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a confirmé la présence du poliovirus sauvage de type 1 (WPV1) dans un échantillon d'eau prélevé en mars dans des égouts proches de São Paulo où se déroule actuellement la Coupe du monde de football. Les autorités brésiliennes procèdent à une enquête pour vérifier l'étendue du problème, mais aucun cas de polio n'a été signalé dans le pays pour l'instant. Le dernier cas de polio au Brésil remonte à 1989.

Le séquençage génétique a permis de déterminer que le virus trouvé au Brésil était lié à un virus identifié en mars à Malabo (Guinée équatoriale). Le risque d'exportation de la polio à partir de ce pays d'Afrique reste élevé, car quatre cas de WPV1 ont déjà été signalés en 2014 suite à une importation du Cameroun.

« La détection du poliovirus dans des égouts au Brésil vient confirmer ce que le Rotary et ses partenaires savaient déjà : dans le monde d'aujourd'hui, si la polio est présente quelque part, les enfants du monde entier courent un risque, a affirmé le président de la commission PolioPlus internationale, le docteur Robert Scott. Toutefois, le Rotary tient à signaler qu'aucun cas de polio n'a été signalé à ce jour au Brésil et que la situation est suivie de près. »

En dépit de ces nouvelles, le risque de transmission de la polio au Brésil est en effet jugé faible. À titre de précaution, l'OMS recommande à tous les voyageurs en provenance ou à destination du Brésil de se faire vacciner, mais l'échantillon détecté ne constitue pas une menace pour la population locale ni pour les touristes.

Afin d'empêcher une plus grande propagation du virus, la Guinée équatoriale doit mettre en place les recommandations temporaires de l'OMS et faire en sorte que ses habitants et les résidents étrangers se fassent vacciner contre la polio avant de voyager à l'étranger.

La plus récente campagne nationale de vaccination organisée au Brésil remonte à juin 2013 et durant laquelle 93 % des enfants de l'État de São Paulo auraient été vaccinés. Le taux de couverture de la vaccination de routine est estimé être à plus de 95 %.