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LE ROTARY INTERNATIONAL


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Le Président International
 
 

 
 
   
William Bill BOYD - Président 2006 / 2007

 

 
Juin 2007

Pourquoi pas nous ?

Chers amis rotariens,
 
Il y a environ un an, j’écrivais qu’en tant que Rotariens"nous ne pouvons pas nous satisfaire du statu quo, que ce soit dans nos clubs ou dans nos collectivités. Nous sommes les tenants du Pourquoi pas nous ? "
 
Depuis, j’ai eu l’honneur de rencontrer des milliers de Rotariens qui se sont posés la même question et ont relevé le défi. J’ai pu visiter des actions dont le degré d’innovation et l’ambition m’ont étonné, des actions qui n’ont pu être montées que grâce à un niveau extraordinaire de réflexion, de planification et de connaissances.
 
J’ai vu des clubs surmonter toutes sortes d’obstacles pour s’occuper des problèmes qui empoisonnent leur collectivité.
 
Et j’ai pu constater que ces actions étaient habitées d’une grande chaleur et d’une connaissance du terrain, et cela souvent avec le soutien de notre Fondation.
 
Chaque action m’a impressionné de manière différente. Celles qui m’ont le plus touché répondaient à un besoin auquel personne n’avait répondu auparavant en raison d’un manque de ressources, de compétence technique ou de sensibilisation. Parfois, le problème était évident et bien identifié tel qu’une clinique sous-équipée ou une source d’eau polluée. Parfois, il n’était pas ouvertement reconnu tel que l’absence de toilettes pour filles dans les écoles. Ce dont j’ai pu me rendre compte cette année, c’est qu’il s’agisse d’un besoin en filtres à eau, banques du sang, traitement contre le sida, toilettes ou alphabétisation, les Rotariens reconnaissent ce qu’il faut faire et le font.
 
Les actions dont je me souviendrai le plus sont celles qui, sans faire de bruit, répondent à de vrais besoins et transforment des vies. Je me rappellerai toujours de cette action visant à fournir des prothèses économiques, simples mais efficaces, à des personnes ayant perdu une main et pouvant désormais retrouver un travail et leur autonomie ; de cette bibliothèque à Hsinchu (Taïwan) qui donne un accès à la lecture à davantage d’enfants ; de cette salle de classe qui permet d’instruire des enfants victimes de la tuberculose dans un hôpital africain ; de cette école pour des enfants autistes pour lesquels la région ne propose aucun service.
 
Voilà juste quelques exemples qui ont un véritable impact. Je n’exagère pas en affirmant que ces actions ont littéralement affecté le cours de nombreuses vies en donnant aux bénéficiaires accès à une éducation, de meilleurs soins de santé et l’espoir d’un avenir meilleur. Dans certains cas, les Rotariens ont investi énormément (temps, énergie et argent). Dans d’autres, une personne compétente et attentionnée était tout ce qui suffisait pour accomplir le travail.
 
Voir tout au long de l’année comment les Rotariens du monde entier ont choisi d’Ouvrir la voie m’a procuré une immense satisfaction. J’espère que nous continuerons à travailler côte à côte pendant de nombreuses années. Lorna et moi vous remercions de la gentillesse que vous avez témoignée à notre égard. Nous sortons de cette année vraiment changés.

 
 
 
 
Mai 2007

Ambitions et réalisations

Chers amis rotariens,
 
J'aime émailler mes propos de citations qui illustrent les leçons universelles du Rotary et notre travail de Rotariens. Khalil Gibran ne pensait pas au Rotary lorsqu'il écrivait : "Vous donnez, mais bien peu quand vous donnez de vos possessions. C'est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez véritablement". Et pourtant, ces paroles traduisent indubitablement ce que nous ressentons lorsque nous faisons un don à la Fondation et effectuons notre travail humanitaire de Rotariens.
 
De même, la citation d’Eleanor Roosevelt, "L’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves", s’applique tout particulièrement à un monde qui a besoin de visionnaires, d'hommes et de femmes capables de rêver. Au Rotary, nous constatons jour après jour que nos rêves sont le fondement de notre action car il ne suffit pas de rêver, encore faut-il concrétiser ces rêves. L’an dernier, à Copenhague, j’ai débuté mon discours en citant les mots inscrits sur le cadran solaire d’Union Station à Los Angeles, dans un quartier historique de la ville :
 
"la vision pour voir, la foi pour croire et le courage de faire".
 
Pour moi, cela résume parfaitement ce qui est requis pour le succès du Rotary. Nous devons voir les besoins autour de nous, croire que nous pouvons avoir un impact et avoir le courage de passer à l'action.
 
Au cours de l’année, Lorna et moi avons rencontré des Rotariens qui ont fait tout cela. Ils ont su observer leur communauté et le monde. Mais une vision seule ne suffit pas. Il est essentiel que nous ayons, en tant que Rotariens, la volonté de croire que nous pouvons avoir un impact. Nous sommes assaillis de statistiques horrifiantes : famine, illettrisme, manque d'accès à l'eau potable... Il serait trop facile de dire que ces problèmes sont trop importants pour que nous tentions de nous y attaquer.
 
En tant que Rotariens, nous ne tournons pas le dos à ces défis majeurs. Non seulement nous sommes convaincus que nous pouvons avoir un impact, mais nous avons le courage de passer à l’acte. C’est là ce qui sépare ambitions et réalisations.
 
Durant nos voyages, Lorna et moi avons découvert des projets qui, un par un, changent le monde. Ils connaissent le succès parce que les Rotariens partout dans le monde ont le courage d’agir. J’ai toujours été fier d'être Rotarien mais plus je découvre l'étendue de l'action du Rotary, plus je suis fier d’appartenir à la première organisation de clubs service au monde.

Avril 2007

Préservons notre environnement

Chers amis rotariens,
 
Le mot environnement évoque des choses différentes pour chacun de nous. Les uns imaginent forêts verdoyantes, océans et montagnes, d’autres des plaines où foisonne la vie sauvage. Lorsque nous réfléchissons à l’environnement et à ses défis, nous pensons souvent recyclage, préservation de l’énergie, déchets industriels ou changements climatiques ; nous pensons en somme à des sujets qui nous dépassent en tant qu’individus et qui peuvent parfois paraître bien abstraits.
 
Mais notre environnement, c’est au sens littéral du terme tout ce qui nous entoure : l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, la terre sur laquelle nous marchons. Notre environnement, c’est notre maison, notre jardin, notre rue ; notre environnement, c’est notre ville, notre pays, notre planète.
 
La qualité de l’eau à des centaines de kilomètres de chez nous peut avoir un impact sur la qualité de l’eau qui sort de notre robinet.
 
La pollution de l’air d’une ville éloignée affecte la qualité de l’air que nous respirons. Et les émissions de nos voitures, cheminées et centrales électriques ne touchent pas uniquement nos familles mais celles du monde entier pour des générations.
 
Les questions environnementales sont donc à la fois foncièrement locales et absolument internationales. Utiliser un courant d’eau comme dépotoir affecte immédiatement ceux dont l’existence dépend de cette source d’eau mais c’est aussi tout l’écosystème qui s’en trouve endommagé.
 
La pollution d’une ville a un effet néfaste sur la santé de ses habitants, ais aussi sur celle de personnes vivant à des centaines de kilomètres alentours.
 
Plus nous en apprenons sur les changements climatiques, plus nous savons qu’aucune de nos décisions n’est purement locale.
Il s’agit donc de ne jamais oublier que toutes nos actions ont un impact sur autrui lorsque nous planifions nos actions dans le domaine de l’environnement.
 
Une leçon que nous donne le Rotary, c’est qu’une seule personne peut avoir un impact. Nous le voyons dans nos clubs et dans nos districts, et en particulier dans le cadre de Polio-Plus. Lorsque nous montons des actions modestes dont le but est de venir en aide à quelques personnes, il est parfois difficile de prendre du recul et de réaliser à quel point nous aidons à changer le monde. De même, lorsque nous recyclons un journal ou une bouteille en plastique, ou lorsque nous choisissons de marcher plutôt que de conduire ou de réduire notre consommation d’eau, nous contribuons à un avenir meilleur et plus sain. Cela ne se voit pas immédiatement mais soyons plusieurs à agir ainsi et la somme de ces petits gestes aura un impact positif énorme sur nos enfants et petits-enfants.
 
En tant que Rotariens, nous savons parfaitement que la somme de ces gestes modestes, de ces choix individuels, peut aboutir à des résultats exceptionnels. Car ces décisions ne sont modestes qu’en apparence ! Je vous demande de ne jamais l’oublier, parce que vous êtes des responsables de vos collectivités et parce que vous avez choisi d’Ouvrir la voie à un avenir meilleur. Dans le domaine de l’environnement comme sur les autres sujets, nous devons montrer l’exemple en faisant des choix justes pour des lendemains meilleurs.

 
Mars 2007

L’alphabétisation ouvre les portes d’un nouveau monde

Chers amis rotariens,
 
Nous sommes une famille de passionnés des livres et la lecture a toujours occupé une place de choix dans nos existences. Notre maison regorge de livres et ni Lorna ni moi-même ne partons en voyage sans en emporter au moins deux ou trois avec nous. La lecture est un grand plaisir pour nous, un plaisir que nous avons transmis à nos enfants et petits-enfants. Mais ce plaisir simple est hélas hors de portée de nombreuses personnes dans le monde.
 
Pour qui ne sait pas lire, les mots écrits que nous rencontrons dans notre vie de tous les jours – dans les livres et les journaux, mais aussi sur les cartes, étiquettes, panneaux indicateurs et d’affichages – deviennent des énigmes et des obstacles à une réelle intégration sociale. Selon moi, peu d’actions de service peuvent se mesurer à l’acte d’apprendre à quelqu’un à lire. Cela ne coûte rien de plus que du temps et de la patience, et la satisfaction que l’on en retire est infinie. Rien ne vaut l’alphabétisation pour sortir de la pauvreté. C’est un pas vers l’indépendance et un cadeau qui se passe librement de génération en génération tant il est vrai que des parents lettrés transmettent en général leur savoir à leurs enfants. Ils sont aussi en général plus à même d’éduquer des enfants en bonne santé dont l’horizon dépasse les limites de leur propre maison ou village. L’alphabétisation leur ouvre réellement les portes d’un nouveau monde.
 
Mais n’oublions pas que l’illettrisme ne frappe pas uniquement les pays en développement. Même dans les pays les plus riches où un système d’éducation obligatoire est mis en place, on trouve de nombreux illettrés fonctionnels. Là où l’illettrisme est considéré comme une tare, il peut être particulièrement difficile à combattre. Pourtant, dans les sociétés hautement alphabétisées, savoir lire et écrire est essentiel dans pratiquement tous les emplois.
 
Allez dans n’importe quelle prison, vous y trouverez un nombre disproportionné d’illettrés fonctionnels. Trop d’emplois non-qualifiés sont occupés par des employés qui doivent demander à leurs collègues de lire pour eux.
 
En Ouganda, Lorna et moi avons vu des femmes apprendre à lire en quelques jours ; en Afrique du Sud, nous avons vu des enfants qui, au contact de livres pour la première fois de leur existence, ont découvert un monde qui leur était encore inconnu. En Inde, au Nigeria, en Turquie, nous avons vu des Rotariens enseigner à des milliers de femmes, d’enfants et d’hommes en utilisant la méthode d’apprentissage CLE. Le problème ne réside pas en un manque d’intelligence, mais d’opportunités.
 
L’alphabétisation fait à juste titre partie depuis des années des priorités du Rotary, et elle devrait en être une pour chaque Rotary club. Qu’il s’agisse de dons de livres, de cours d’alphabétisation, d’achat de dictionnaires pour des écoles primaires ou d’aide aux devoirs, toutes les actions d’alphabétisation permettent d’obtenir des résultats conséquents pour un investissement financier très modeste.
 
Peu d’actions de service peuvent se mesurer à l’acte d’apprendre à quelqu’un à lire.
 
Pour avoir passé de nombreuses heures assis sur des chaises, visiblement trop petites, à lire à des enfants, je peux vous assurer que quelques courbatures sont un prix bien modeste à payer pour un cadeau aux avantages inépuisables.

 
Février 2007

Février : mois de l'entente mondiale

Chers amis rotariens,
 
Il y a 31 ans de cela, Muhammad Yunus, alors professeur d’économie à l’université Chittagong au Bangladesh, découvrait une dure réalité de la pauvreté extrême : la différence entre autosuffisance et assujettissement complet est bien plus mince qu’on ne le croit. Dans le village de Jobra, une rencontre avec une paysanne qui achète chaque jour pour l’équivalent de 0,25 dollar du bambou afin de tresser des tabourets lui apprend que ce n’est en fait qu’une question de centimes. Muhammad Yunus réalise alors qu’il suffirait de prêter 0,25 dollar à cette femme pour la libérer de son créditeur et lui permettre de vivre dignement de son travail. En fait, un prêt de 27 dollars suffirait à libérer tout le village de l’emprise de créditeurs. Muhammad Yunus met immédiatement la main à la poche.
 
Quelques jours suffisent aux villageois pour rembourser leur prêt. Les microcrédits sont nés.
 
L’idée d’offrir des microcrédits aux plus pauvres est une idée révolutionnaire aux résultats tout aussi révolutionnaires. En 2005, 100 millions de dollars ont été prêtés sous forme de microcrédit dans 130 pays différents. Les Rotariens participent aujourd’hui à plus de 60 actions de cette nature dans le monde. Déjà reconnu pour son action par le Rotary en 1999 à la convention de Singapour, Muhammad Yunus s’est vu décerner en octobre 2006 le Prix Nobel de la Paix.
 
Derrière les microcrédits, il y a cette idée simple qui est aussi à la base du Rotary : les gestes les plus modestes peuvent avoir les conséquences les plus extraordinaires. Ces 0.25 dollar dans un village du Bangladesh valaient bien plus que cela, la prospérité d’une personne ou d’un village
anonymes pouvant avoir des implications internationales.
 
Alors que nous entrons dans le mois de l’entente mondiale, l’expérience du Dr Yunus nous rappelle que nos actions peuvent avoir des conséquences inattendues. Son prêt de 27 dollars a été le point de départ de quelque chose de bien plus important que ce qu’il aurait pu imaginer. Notre travail au Rotary a aussi des conséquences inattendues, comme la création de relations amicales et chaleureuses entre personnes ayant bien peu en commun.
 
La pauvreté, nous ne le savons que trop, est un obstacle majeur à la paix et à la stabilité.
 
Tout acte de générosité bien placé, toute action qui permet d’améliorer les conditions de vie est aussi un acte d’espoir.
 
Les Rotariens ont en commun cette conviction que l’amour pour autrui peut avoir un impact et que chaque petit geste de gentillesse relie les individus et nous rapproche du monde que nous souhaitons laisser à nos enfants.
 
Nous pensons peut-être que nous aidons simplement à équiper une école ou un hôpital, ou à creuser un puits pour une collectivité lointaine, mais ce que nous faisons aussi, c’est aider à construire un monde meilleur, un avenir plus stable et pacifique.

 
 
 
Janvier 2007

Le Rotary est synonyme de service

William B. Boyd
Chers amis rotariens,
 
Lorsque l’on nous demande ce qu’est le Rotary, nous avons parfois des difficultés à donner une réponse simple et concise. Le Rotary englobe de nombreux éléments : amitié et camaraderie, entente et coopération internationale, déontologie professionnelle et responsabilité. Nous avons été attirés par le Rotary en raison de ces valeurs qui font également que nous y restons. Mais avant toute chose, le Rotary est synonyme de service et met en avant Servir d’abord. Le Rotary a été créé pour la camaraderie mais il s’est rapidement métamorphosé en une organisation où les membres qui cherchaient à aider autrui ont uni leurs forces pour le faire plus efficacement et dans une meilleure atmosphère que s’ils avaient dû le faire seuls. Nous sommes membres d’un club parce que cette structure nous permet d’aider autrui. C’est pourquoi, nous sommes Rotariens. C’est pourquoi nous sommes ici.
 
Les quatre domaines d’action sont et seront toujours au coeur des efforts du Rotary. Ils nous permettent de trouver un équilibre dans nos choix d’actions et nous aident dans notre quête du but du Rotary. Au travers de l’action intérieure, de l’action professionnelle, de l’action d’intérêt public et de l'action internationale, nous nous efforçons de perpétuer cet idéal.
 
Chaque action que nous montons, chaque aire de jeux que nous équipons, chaque puits que nous creusons, chaque adulte à qui nous apprenons à lire et à écrire, chaque enfant que nous vaccinons contre la polio, rend le monde dans lequel nous vivons un peu plus agréable, un peu plus sain, un peu plus joyeux. Cela démontre que sur le long terme, nous réussissons dans nos professions non pas en dépit de notre engagement à faire ce qui est juste mais grâce à lui.
 
Tout ce que nous faisons au Rotary est dans le cadre de la poursuite du but du Rotary. Quand nous travaillons pour renforcer la Fondation Rotary, nous développons des ressources pour soutenir notre capacité d’action. Si certaines choses au Rotary ne changent jamais (le but du Rotary et les quatre domaines d’action), notre organisation a évolué au fil des ans pour trouver les moyens d’atteindre nos objectifs plus efficacement et plus sûrement. Le plan de gouvernance du club est un de ces outils. Il constitue une référence pour organiser nos clubs et permettre à chacun d’utiliser son plein potentiel dans chacun des quatre domaines d’action.
 
En simplifiant l’organigramme de nos clubs, nous aurons davantage de temps, d'énergie et de ressources à consacrer à la véritable mission du Rotary qui est et continuera d'être le service.
 
En maintenant notre engagement envers nos quatre domaines d'action, nous honorons les générations de Rotariens qui nous ont précédés et ouvrons la voie pour les générations à venir.

 

Décembre 2006

La Famille Rotary

Chers amis rotariens,
 

En mars, Lorna et moi allons célébrer notre 52ème anniversaire de mariage ! Nous avons la chance d'avoir 4 enfants et 11 petits-enfants depuis l'arrivée du petit dernier, Emery, en début d'année. Peu importe où nos déplacements rotariens nous mènent, notre famille n'est jamais loin de nos pensées. Et même si nous apprécions grandement ces voyages, nous sommes ravis de rentrer chez nous, près de nos proches, car il n'y a rien de plus important dans la vie que la famille.

 

Jeune marié quand je suis devenu Rotarien, le Rotary fait partie de notre vie familiale depuis toujours. On sait pouvoir compter sur le Rotary en cas de besoin, de joies, de peines. Faire partie du Rotary, c'est appartenir à la plus grande famille qui soit dans le monde.

 

Le Rotary est une organisation d'individus tournés vers la collectivité et autrui. Et en fait, n'est-ce pas là la base de la Famille ?

 
Nous nous efforçons de présenter l'idéal de service rotarien aux jeunes générations
   

Autre élément clé : le Rotary englobe la famille de chaque Rotarien -conjoints, veuves et veufs, enfants et parents. Le Rotary n'a jamais eu pour objectif d'éloigner les Rotariens de leur famille. Il se doit en fait de les rapprocher. Au travers de programmes tels que le Rotaract, l'Interact et le Youth Exchange, nous nous efforçons de présenter l'idéal de service rota rien aux jeunes générations. En mettant l'accent sur la famille du Rotary, nous nous efforçons que personne dans l'organisation ne se sente à l'écart.

 

À peu près partout dans le monde, on fête la fin de l'année. J'en profite, par conséquence, pour remercier à l'avance tout le monde pour leurs voux. Nous ne pouvons répondre à tous malheureusement mais Lorna et moi avons décidé de faire un don à la Fondation en remerciements à tous.

 

Le succès du Rotary repose sur le soutien de chaque Rotarien et de chaque membre de la famille du Rotary. Dans une famille, aucun membre n'est plus important qu'un autre; tout le monde a valeur égale et y tient une place également importante. Ce qui est tout aussi vrai au Rotary. Nous travaillons tous à l'objectif commun d'améliorer les conditions de vie dans nos collectivités et à travers le monde. Et tout le monde sait que l'on travaille mieux et plus facilement aux côtés d'amis et de proches.



Novembre 2006

La Fondation, raison essentielle de l'efficacité du Rotary

Il est pratiquement impossible aujourd'hui de concevoir le Rotary sans la Fondation Rotary. L'essentiel de ce qui a fait notre renommée - actions internationales, subventions, bourses, et bien sûr Polio Plus - vient de notre Fondation. C'est à elle que nous devons notre internationalité. Un Rotary sans subventions de contrepartie, sans bourses d'études et sans son combat unificateur contre la polio, serait un Rotary privé des liens essentiels qui unissent ses clubs et districts.

 

La Fondation Rotary n'est pas née par hasard. Le Rotary est une organisation de profession­nels pragmatiques. On y trouve très peu d'idéalistes illuminés, et si nous savons suivre les élans de notre cour, c'est toujours notre tête qui commande nos actions : évaluation des besoins, prise en compte des ressources et volonté de tirer le meilleur parti des ressources à notre disposition. Arch C. Klumph, le père de la Fondation, avait d'ailleurs parfaitement conscience que c'était en mettant en commun ses ressources que le Rotary pourrait amélio­rer le pouvoir de chaque Rotary club.

 

La Fondation Rotary est une raison essentielle de l'efficacité du Rotary, mais son soutien financier ne représente pourtant qu'une partie de l'équation. Car les talents et les compétences des Rotariens multiplient au-delà de toute attente la portée d'un dollar, d'un yen ou d'un euro. Une action bénéficiant d'une subvention modeste peut avoir un impact conséquent, en particulier si elle est menée par des personnes compétentes et avec le concours de bénévoles et des dons de matériel.

 

LA FONDATION ROTARY EST UNE RAISON ESSENTIELLE DE L'EFFICACITE DU ROTARY

 

Polio Plus est l'exemple même de ce type d'opérations. Si le coût d'une dose de vaccin est faible, la logistique nécessaire pour la faire arriver à destination est pour le moins intimidante. Les milliers de Rotariens qui se mobilisent lors des Journées nationales de vaccination relèvent déjà l'un des principaux défis logistiques, et la Fondation est là pour se charger du reste. Rien de tout cela ne serait possible sans les Rotariens, rien de tout cela ne serait possible sans la Fondation.

 

Les Rotariens savent reconnaître un bon investissement, et c'est pour cela qu'ils donnent chaque année à la Fondation. Nous savons que notre argent est utilisé à bon escient par nos collègues rotariens, et que nous pouvons faire bien plus ensemble que ce que nous aurions pu réaliser seuls. Ensemble, Ouvrons la voie en faisant un don chaque année à notre Fondation.



Octobre 2006

Ouvrons la voie en ne faisant que ce qui est bien

Il y a quelques années de cela, John W. Dean III, ancien conseiller à la Maison-Blanche, pendant la présidence de Richard Nixon, concluait son intervention devant la conférence du district 5670 (Kansas) sur le thème Le Watergate, la guerre et le Critère des 4 questions par ces mots : "Je vais même vous dire sans craindre de me contredire que si ceux d'entre nous à la Maison Blanche impliqués dans le Watergate avaient pris le temps de mettre en pratique le Critère des 4 questions, ne serait-ce qu'occasionnellement, il n'y aurait pas eu de Watergate.

En bref, le Critère des 4 questions fonctionne... et dans tous les domaines, pour peu que nous nous donnions la peine de le mettre en pratique".

 

Le Critère des 4 questions est une des marques du Rotary. Depuis sa création par Herbert Taylor en 1932, il est resté viable. Les quatre questions simples qu'il pose n'ont pas d'origine culturelle ou religieuse, mais elles rappellent simplement les bases d'un comportement éthique, au-delà des frontières et des générations.

 

En tant que Rotariens, nous devrions toujours garder à l'esprit le Critère des 4 questions, sur­tout au moment de prendre une décision.

Dans notre vie professionnelle, privée, sociale, nous ne devons jamais oublier ce que sont nos res­ponsabilités en tant que Rotariens : dire la vérité, être juste, promouvoir la bonne volonté et la camaraderie, et faire tout notre possible pour chacune des personnes que nous rencontrons.
 

Il nous faut aussi faire clairement savoir que nos normes éthiques ne sont pas négociables. Afficher le Critère des 4 questions à la vue de tous est un moyen efficace de communiquer le message que les Rotariens sont des personnes intègres et jamais indifférentes.

 

Dans notre vie professionnelle, privée, sociale, nous ne devons jamais oublier ce que sont nos responsabilités en tant que Rotariens

 
Le Critère des 4 questions a le mérite de proposer sur une simple plaque murale un guide pratique pour des décisions d'ordre éthique. Dans un essai sur la question, Richard Evans, ancien président du Rotary International, simplifie encore les choses en posant la question suivante : Est-ce acceptable ? "Une bonne partie des propositions faites dans le monde pourraient être simplement éliminées en répondant à cette seule question : Est-ce acceptable? Si la réponse est oui, la proposition mérite d'être étudiée plus en profondeur. On peut se demander alors si elle est pratique, bénéfique, voulue... Mais si elle n'est pas acceptable, elle n'en vaut pas la peine, et il est inutile de perdre son temps à se poser d'autres questions".
 

En tant que Rotariens, nous devons tous suivre ce conseil. Ensemble, Ouvrons la voie en ne faisant jamais que ce qui est bien.

 
 

Septembre 2006

Agissons envers la jeunesse


Chers amis Rotariens,
 

Si un président du Rotary International se doit, en principe, de ne pas avoir de favoris parmi les pro­grammes du Rotary, je dois néanmoins avouer qu'au fil des années, Lorna et moi-même avons développé une petite préférence pour les programmes pour jeunes du Rotary.

 

L'interact, le Rotaract et le Ryla jouent un rôle essentiel non seulement pour les participants mais aussi pour l'avenir du Rotary. En présentant le concept du volontariat à des jeunes, les clubs leur enseignent les grandes leçons rotariennes telles que la satisfaction de venir en aide à autrui et le plaisir de travailler aux côtés d'amis. Tout le monde en retire quelque chose, les collectivités, les jeunes et les Rotary clubs qui les parrainent. Les bénéfices sont immédiats que ce soit en termes du travail effectué ou des leçons retirées, et ont des effets à long terme puisque nous formons ainsi une nouvelle génération de futurs Rotariens.

 

Des programmes tels que le Youth Exchange du Rotary ou les bourses de la Fondation offrent de nouvelles perspectives aux participants non seulement dans le cadre de leurs études mais également en favorisant l'entente internationale et jetant des ponts entre cultures.

 

Cette idée de ponts est centrale au Rotary. Ensemble, nous nouons des liens à travers le monde en montant des actions, en partageant nos connaissances et en se retrouvant chaque année à la convention. Les congressistes expérimentés vous le diront : chaque convention est unique et différente, et celle de 2007 qui se tiendra à Salt Lake City promet d'être une expérience incomparable à laquelle je vous invite à assister.

 

Ensemble, nous nouons des liens à travers le monde

en montant des actions...
 
Si vous habitez aux États-Unis, vous savez que Salt Lake City est facile d'accès et que la route aussi bien que le trajet en train sont des plus pittoresques. Si vous comptez prendre l'avion, Salt Lake City est bien desservie et l'aéroport n'est qu'à quelques minutes du centre ville. Inutile de vanter plus avant l'ouverture de ses habitants et la beauté de la ville, Salt Lake City est un site idéal pour une convention rotarienne et une agréable destination de vacances.
 
Cette année, l'inscription démarre un mois plus tôt que d'habitude. Pour bénéficier des meilleurs tarifs, inscrivez-vous avant le 1er décembre 2006. Les jeunes de 18 ans ou moins, Interactiens, Rotaractiens, participants Youth Exchange ou boursiers de la Fondation bénéficient d'une réduction. Pour plus d'informations et les formulaires d'inscription, rendez-vous sur www.rotary.org/events
 

Que vous soyez un habitué des conventions ou non, la convention 2007 offrira camaraderie, nouveaux amis, présentations de qualité sans oublier la découverte de l'internationalité de notre organisation. Lorna et moi-même espérons avoir la chance de vous y retrouver.

 

Août 2006

Comment attirer de nouveaux membres

William B. Boyd

Chers amis Rotariens,

 

Tout ou presque a déjà été dit sur les effectifs au Rotary. Nous devisons sur comment attirer et recruter de nouveaux membres. Nous parlons de fidélisation. Nous évoquons les pertes d'effectif. Nous en parlons tellement qu'à chaque fois que quelqu'un commence à s'exprimer sur le sujet son auditoire lève les yeux au ciel car il l'a déjà entendu cent fois.

 

Développer les effectifs est bien entendu crucial pour le développement du Rotary. Le Rotary n'est rien sans ses membres et ses clubs et nous devons recruter pour remplacer un effec­tif vieillissant. Et avant toute chose, nous devons nous développer pour répondre aux besoins croissants de nos collectivités.

 

Nous devons nous développer pour répondre aux besoins croissants de nos collectivités

 

Pour ma part, je ne pense pas que l'on accroîtra nos effectifs en ne considérant uniquement les chiffres. Nous devons plutôt nous concentrer sur nos clubs. Un club de qualité est sans aucun doute attractif. Un club où règne une atmosphère propice à l'amitié et à la camaraderie, et qui monte des actions significatives est un club de qualité. Il propose de nouveaux liens au sein de la collectivité et permet de nouer de longues amitiés avec des gens parta­geant les mêmes valeurs.

 

Les faits montrent sans cesse que les clubs accomplis ont des points communs que d'autres clubs pourraient essayer d'imiter :

 
1 -
Évaluer. Rester à l'écoute de chacun et découvrir ce que veulent les Rotariens.
2 -
Souligner. Mettre l'accent sur l'aspect convi­vial du Rotary qui nous unit tous.
3 -
Promouvoir. Faites de la promotion pas de la publicité. Identifier ce que souhaite la collecti­vité et faire de son mieux pour lui donner.
4 -
Introniser. Admettre de nouveaux membres avec dignité et classe.
5 -
Impliquer. Inclure toute la famille. Le Rotary ne doit pas faire de la concurrence aux obliga­tions familiales.
6 -
Proposer des mentors. S'assurer qu'un Rotarien d'expérience reste pendant un an aux côtés des nouveaux membres pour faciliter leur intégration. Les nouveaux venus se sentent par­fois un peu perdus.
7 -
Informer. Fournir des informations régulière­ment et à petite dose. Il y a tant de choses à savoir sur le Rotary, ce qui peut être décourageant.
8 -
Partager l'enthousiasme. Ne pas avoir peur de montrer son enthousiasme ! Le Rotary doit également être un lieu de détente.
 

La question des effectifs se résume à une simple affirmation : un Rotary solide repose sur des clubs solides. Sans clubs solides, nos efforts de recrutement et de fidélisation seront vains. Avec des clubs solides, le Rotary continuera à s'épanouir et à servir l'humanité pendant un autre siècle.

 

Juillet 2006

William B. Boyd

Le début d'une année rotarienne est l'occasion de prendre de nouvelles responsabilités, de relever de nouveaux défis et de saisir de nouvelles opportunités.

 
La réussite du Rotary dans la durée tient à sa capacité de proposer à ses membres des valeurs constantes : convivialité, camaraderie, service. Et si le Rotary a su se faire accepter dans de nouvelles collectivités et pays, c'est parce qu'il n'a pas eu peur de s'adapter, de répondre, d'embrasser des cultures différentes tout en restant fidèle à ses principes de base que sont l'honnêteté, la tolérance et l'altruisme.
 
Mais si notre devise et notre mission doivent rester inchangées, le Rotary doit dans le même temps rester ouvert en permanence au changement.
 
En tant que Rotariens, nous devons rester informés des besoins de notre organisation et des collectivités que nous servons. Notre effectif évolue, et nous accueillons de plus en plus de membres qui, il y a encore 10 ans, n'auraient pas même envisagé de rejoindre le Rotary.
Notre travail change, de même que les besoins de nos collectivités et notre capacité à les satisfaire. Dans un monde en mouvement permanent et dans lequel rien ne peut être tenu pour certain, le Rotary ne peut pas se permettre d'être suffisant ni trop sûr de soi. Défis à relever et possibilités de service ne cessent de se présenter.
 
Aujourd'hui, chaque Rotarien nous est plus que jamais nécessaire, parce que c'est dans notre diversité que réside notre force.

" Le Rotary doit dans le même temps rester ouvert en permanence au changement "

Je vous demande cette année de vous joindre à moi pour ouvrir la voie à un Rotary plus solide et à des collectivités plus fortes, en agissant en meneurs de vos collectivités et en étant un exemple d'intégrité, d'altruisme et de générosité, valeurs intemporelles seules capables de réconcilier affaires et éthique.
 
En tant que Rotariens, nous ne pouvons pas nous satisfaire du statu quo, que ce soit dans nos clubs ou dans nos collectivités. Nous sommes les tenants du "Pourquoi pas nous ?", et nous avons les qualités, les compétences et l'envie nécessaires pour construire un avenir meilleur. Et c'est à nous qu'il revient " d'Ouvrir la voie ! "
 

Chaque Rotarien a tellement à offrir que j'aimerais que chacun puisse occuper un poste au sein de notre organisation. Mais la force du Rotary est de rassembler nos compétences au sein de nos clubs. J'ai rencontré l'an passé beaucoup d'entre vous, et cela m'a convaincu plus encore que les Rotariens sont en fait capables et prêts à Ouvrir la voie - et que les plus belles années du Rotary sont encore à venir.