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Année 2012/2013 - Président Vincent BOUILLÉ

     
21 juin 2013 Sortie "plongée en mer" pour les enfants de l'IME
20 juin 2013 Passation de pouvoir entre Vincent Bouillé et Pascal Béchard.
26 mai 2013 "Une vie d'exchange student" par Camille Robert.
25 mai 2013 Voyage à Helston.
09 mail 2013 Deuxième Super loto du Club.
02 mai 2013 Préparation du Loto. Travail et convivialité.
16 avril 2013 Le Club organise une demi-finale des concours Jeunesse & Comm.
20 mars 2013 8000 chouquettes pour Espoir en tête
18 mars 2013 Camille : street food
31 janvier 2013 Visite du Gouverneur
24 janvier 2013 Échange mondial pour des ados grâce au Rotary Club
20 janvier 2013 Camille : L'actualité indienne
13 janvier 2013 Camille : L'étrange Noël d'une française en Inde
09 janvier 2013 Mailys : Bus trip New york, Boston, Vermont..
05 janvier 2013 Indian Wedding
13 décembre 2012 Le "Monstre de fer"
28 novembre 2012 Visite de l'IME de Tréguier
28 novembre 2012 Soirée beaujolais nouveau....
27 novembre 2012 Les travaux continuent au Club
20 novembre 2012 Happy Diwali !!!
12 novembre 2012 Camille, bustrip n° 1 : south india
12 novembre 2012 Camille, étudiante d'échange à Mumbaï, Inde
11 novembre 2012 Vernissage du 3° Salon d'Automne du Rotary
08 novembre 2012 Remise d'un chèque de 4 000 € à l'IME de Tréguier
05 novembre 2012 My sense of place
24 octobre 2012 Les Rois du béton
16 octobre 2012 Un après-midi à Miami !!!!.
07 septembre 2012 Grande soirée au Club.....
30 août 2012 Maïlys Ooghes à Miami
30 août 2012 Visite de Graham Dean
 
PLONGEE POUR LES ENFANTS DE L'IME
 
  21 juin 2013
 
 
Le mardi 18 juin Philippe LEBAILLY et moi-même, avons représenté le Club à la sortie " Plongée en mer" pour les enfants de l'Institut Médico Educatif ( IME). (Le Président, prévenu trop tard n’a pas pu annuler ses rendez vous).

Nous étions 44 personnes à bord, enfants et personnel accompagnant.
Nous avons jeté l’ancre au nord de l’île MILLIAU. Un cameraman et un plongeur sont descendus pour une plongée de 20 minutes. Sur le bateau, ne commentatrice décrivait ce qu’on voyait sur les écrans de télé et répondait aux questions des enfants.
Nous avons vu des crabes, des étoiles de mer, un ban de poissons, des poissons solitaires à la recherche de proies….
Le spectacle a énormément intéressé les enfants.

Après une heure trois quarts nous sommes rentrés au port en longeant l'île Molène à la recherche vaine d’un phoque qui aurait bien voulu participer à la sortie de l’IME.
Nous nous sommes quittés sous de chaleureux remerciements.

Michel Lemaire
 
 
PASSATION DE POUVOIR
 
JEUDI 20 JUIN 2013
MANOIR DE KERMODEST
 
Afin que ceux qui n’ont pas pu venir, partagent avec nous ce moment exceptionnel de la vie du club, avec Jean Marie, nous vous faisons un compte rendu sur le site et par mail, de cet évènement.

Nous étions 62 convives
Ce fut, cette année, un grand cru, car il y avait la qualité du lieu (le Manoir de KERMODEST) et un superbe repas confectionné par Yann et servi par Catherine et leur équipe. Merci à toute l’équipe
Pour vous mettre encore plus dans l’ambiance je vous donne, en substance, le menu :
  • Champagne à l’apéritif
  • Saint Jacques à l’armoricaine
  • Filet de porc mignon et ses petits légumes
  • Fraisier. Le tout arrosé de
    • Cheverny Blanc
    • Bordeaux rouge
    • Et enfin Champagne offert par la maison (merci Yann et Catherine)
  • Café
Ajoutons au lieu, deux sympathiques maîtres de cérémonie : Vincent et Pascal. Pascal avait innové, à l’anglaise, en faisant convoyer par car, ceux qui le désiraient. Nous étions autour de 35 à avoir adopté cette solution. Après le champagne apéritif et la traditionnelle photo faite par Pierre LORAND, nous sommes passés à table.
 
Vincent BOUILLE a présenté les actions principales de son année de Présidence,
particulièrement remplie :
 
Juillet    Accueil de nos 2 jeunes Laïs et Courtenay
   Barbecue chez Jean Pierre   FOURNIER
Août    Visite de Graham DEAN du club de DUDLEY
Septembre    Repas Fruits de mer
   Conférence sur l’aventure coloniale de François BESNIER
Octobre    3ème Salon d’automne Début des travaux de la terrasse
Novembre    Soirée Beaujolais
    Intronisation de Jean PERROT
    Visite de l’IME de TREGUIER (opération boules de Noël)
    Remise de chèque à L’IME de TREGUIER (action inter – clubs)
Décembre    Noël des enfants
Janvier    Visite du Gouverneur Intronisation de Laurent BERNARD-GRIFFITHS
Mars    Vente de Chouquettes et « Espoir en tête » Conférence de district
Avril    Organisation de la demi – finale « Jeunesse et communication»
    Intronisation de Yann COUZIGOU
Mai     LOTO
    Visite à nos amis Anglais
    Conférence d’Arnaud LAFORGE sur « l’Evolution du numérique »
Juin     Tournoi de Golf
    Assemblée de district
    Découverte du milieu marin par les enfants de l’IME
    Passation de pouvoirs et
    Intronisation de Dominique MARZIN
 
 
 
Président élu Jean Pierre LE GOFF
Vice Président Jean Marie PARISELLE
Past Président Vincent BOUILLE
Secrétaire Michel LEMAIRE
Gurval MOTREFF
Protocole Philippe LATRONCHE
Alain SALIOU
Trésorier Jean PERROT
Philippe LE BAILLY
Commission Jeunesse Jean Louis CLECH
Eric CLAUDEPIERRE
Commission « Effectifs » Joël VANDENBERGHE
Action Professionnelle Jean Charles GRARDEL
Gérard LOISEAU
Actions locales Vincent BOUILLE
Marc DE NEFF
Relations publiques et internationales Jean Michel TROIS,
Pierre LORAND,
Patrick GRIMBERT
 
Lire et télécharger le calendrier prévisionnel 2013/2014 : Cliquez ici
 
Au cours du repas : Admission de Dominique MARZIN
Né en 1964, Dominique est marié et a 3 enfants. Notaire, nouvellement installé à LANNION, il a connu deux vies professionnelles : d’abord infirmier libéral installé, il a entrepris des études de droit puis de notariat.
Bienvenue parmi nous.

Remise du « Prix de l’Amitié Jean-Philippe LE GOAREGUER »
Vincent BOUILLE remet le prix à Jean Louis CLECH sur proposition du Président, approuvée par le Comité
 
Les photographies sont visibles dans l'espace membres.
 
Cliquez ici pour voir les photographies
 
La présentation de Vincent Bouillé
 
 
 
 
 
 
UNE VIE D’EXCHANGE STUDENT
 
par Camille ROBERT
 
  25 mai 2013
 
Une part importante de notre temps se déroule à l’extérieur. Et pour cela, Mumbai est un endroit formidable.

Nous n’allons plus à l’école depuis… octobre. En fait, dès le début nous n’y passions pas nos journées entières. Il est très commun pour les élèves Indiens de sécher un ou deux cours sur cinq. La mentalité et le niveau sont trop différents. Je dirais que c’est en octobre qu’il n’y avait plus d’exchange student en cours. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut rester à la maison. En fait, j’ai mis un point d’honneur à être dehors tous les jours, à l’exception du Dimanche. C’est le seul jour ou toute la famille est à la maison, il est normal d’y rester.

Le rythme Indien est bien différent du rythme Français. Le levé se fait entre 8 et 9h. Le petit dej’ à 10h et le départ au boulot à 11h. Généralement, je pars aux alentours de 11h30. Quinze ou vingt minutes de marche jusqu’à la gare, on met en place ses talents de tacticien pour réussir à choper le train qu’il nous faut, en sachant qu’il y a huit plateformes a Borivali, et une foule équivalente à la population de Lannion (I swear ! C’est prouvé !).

Apres, c’est parti pour 30 minutes à 1h15 de train. Cela dépend du lieu de rendez-vous. En ce moment, c’est quand même plus 1h15, puisque nous passons tout notre temps dans le Sud de Mumbai, l’ancien Bombay, le vieux port colonial anglais. Les bâtiments sont magnifiques et les mystères derrières chaque façade d’immeuble. Dan Brown devrait sérieusement venir écrire son prochain bouquin ici.

Un bâtiment cache derrière une végétation tropicale entre deux quartiers militaires, c’est une église afghane. Un symbole sur le devant ce cette maison colonial : c’est un bien de la communauté parsi. Cette communauté très ancienne descend des perses. Ces membres ont émigrés en Inde et au Pakistan suivant des persécutions. Leur savoir et leur éducation les ont rapidement menés au plus haut de la société. A Mumbai, ils représentent une élite extrêmement riche. Ils sont cependant en voie de disparition à cause de certain protocole très stricte au niveau de la descendance. Leurs membres sont principalement implante dans le sud de la ville. Leurs propriétés sont indénombrables et leurs temples à l’architecture grecque renferment dénombrables secret. Leur religion même est très confuse pour les gens extérieur. Ils détiennent aussi la plupart des cafés et des épiceries du vieux Bombay. Ces endroits la étaient le repère des plus grand malfrats de Mumbai, et aujourd’hui encore c’est le lieu de rencontre des truands des temps modernes.
Avec un groupe d’exchange student nous avons nos habitudes dans les cafés les plus anciens. Mais quel intérêt à traîner dans des endroits pareils, me diriez-vous ?
Eh bien, outre un décor d’avant-guerre et une nourriture peu chère, c’est là que les rencontres se font.
Vous savez, ces rencontres là !
 
 
La plus mémorable est quand même celle d’hier ! Je m’en souviendrai a jamais.
Avec Pierre, Anna et Eugenio, nous rentrons en file Indienne (involontaire) dans Kyani Irani, et paf ! Qui est assis sur la table à l’entrée ? Gregory David Roberts, célèbre auteur de Shantaram.
Cet homme est une légende, cet homme a vécu tellement de chose, et il lui a fallu un livre de 980 pages pour le raconter. S’échapper d’une prison australienne ? Trop facile. Fuir en Inde avec une copie de passeport ? Simple comme bonjour. Atterrir à Bombay, vivre dans un bidonville, apprendre Hindi, Marathi et Ourdou, travailler dans la mafia locale et partir en croisade en Afghanistan, nous avons rencontré quelqu’un, très cher lecteur.
Mais nous avons surtout rencontre un homme d’une grande écoute, et qui semblait vraiment intéressé par nous, petit exchange students
 
Alors, photo, autographe, serrage de main, discussion, et voilà que le mentor des exchanges student s’en va sur sa moto. Imaginez, pour les fans de J.K. Rowling, que vous vous balader à Londres et que dans une ruelle étroite vous tomber sur Harry Potter, quel sentiment avez-vous ?

Désolée, je ne peux pas vous éclairer, je suis encore sous le choc. Par contre, je vous invite vivement à lire ce livre, Shantaram, qui décrit brillamment la vie de Linbaba dans le vieux Bombay, a une époque mystérieuse.
En ce moment, Johnny Depp s’attelle à l’adaptation cinématographique. Une tâche ardue mais intéressante, et qui apportera surement beaucoup de reconnaissance à Gregory David Roberts.

Parfois il nous arrive de visiter une mosquée sur une ile, un temple sur un récif et une synagogue bleu dans la même journée.
Rendez-vous compte à quel point Mumbai est le meilleur terrain de jeu possible et imaginable, et combien cette ville peut nous apporter.
 
Des fois il faut passer chez un ami qui prépare un court métrage et il faut filer un coup de main. Ou alors, c’est une amie qui a la flemme de sortir, qu’il faut aller secouer chez elle, et au passage s’arrêter pour un bol de jus de mangue… Ou sinon, c’est un festival du film, ou des rues que nous ne connaissions pas. Une virée à la plage, ou au musée. Il y a aussi les galeries d’art, très nombreuses à Mumbai, ou juste les artistes de rue.
 
Nous vivons dans une ville immense, il y a tellement à faire. Tout prend plus de temps avec le train, la marche à pied, mais c’est ainsi que nous avons accès a chaque recoin de Mumbai. Il est impossible de rester à la maison ici. Il m’arrive parfois de faire mon sac le matin, mais quelqu’un me rappelle qu’il est dimanche. Quelle déception, je boue a l’idée de devoir attendre une journée et une nuit de plus pour faire ci ou ça.

Aujourd’hui, c’est situation exceptionnelle, une amie part demain, il faut que je lui fasse son mehndi. Un groupe d’ami vient donc scouater a la maison pour l’occasion, mais avant il faut lui trouver un cadeau, c’est parti pour faire le tour de Borivali Market...
 
 
Camille
 
 
VOYAGE A HELSTON
 
  25 mai 2013
 
 
213 PHOTOS D'ERIC CHEVALIER
Attention : page cryptée. Mot de passe exigé.
 
220 PHOTOS DE PASCAL BECHARD
Attention : page cryptée. Mot de passe exigé.
 
 
DEUXIEME SUPER LOTO DU CLUB
 
  9 mai 2013
 
OBJECTIFS ATTEINTS
 
Dans le cadre magnifique du couvent des Ursulines s’est déroulé le deuxième super loto du Club de Lannion.

Objectif atteint puisque que plus de 800 personnes, venant parfois de très loin, ont participé à ce Super Loto doté de 8500 € de prix.
La difficile organisation de cette manifestation était confié notre spécialiste Jean-Louis CLECH qui s’est acquitté de cette tâche avec maestria.
40 rotariens et conjoints ont apporté leurs concours.
 
Les Ursulines
Les caissiers
Les joueurs
Jean-Louis - Grand Maître Christiane - Grande Prêtresse du Loto
Foule au bar Les patissières
 
 
TRAVAIL ET CONVIVIALITE
 
  2 mai 2013
 
Au programme de cette soirée : Dîner avec conjoints et préparation de notre deuxième SUPER LOTO du mercredi 8 mai. Les cinquante bénévoles nécessaires à cette opération sont à l'écoute du grand maître Jean-Louis CLECH, responsable de cette opération d'envergure. Nous attendons plus de 900 personnes !!!!
Sont venus nous préter main forte, les familles des students 2013/2014.
Et en préambule, champagne offert par Bernard TOSANI.
 
Les protocoles
Les familles des students
Péremptoire peut-être ???
Efficace surement !!
Vincent Bouillé Président et Pascal Bechard Président élu
Vincent.
 
 
 
JEUNESSE ET COMMUNICATION 2013

LE CLUB ORGANISE LA DEMI-FINALE DES CONCOURS
"EXPRESSION ORALE" ET "UNE TETE ET DEUX MAINS.

  16 avril 2013
 
Le public et les membres du club Lannion Trégor ont assisté à un véritable florilège tant la qualité des candidats était au rendez-vous.

Pour le concours « Une tête deux mains » dans la catégorie Mode : Melle Julie GUIGOURESE nous a éblouis par la présentation d’un magnifique chignon demandant plus de deux heures de préparation.
Dans l’option Bâtiment, Nicolas BIHANNIC et Yohann CAJAN, tous deux en formation de techniciens constructeurs bois ont forcé l’admiration par l’exposition et l’explication de la fabrication d’une table ronde sur enrayure de charpente : un vrai bijou !

Quant au concours d’expression orale, deux jeunes filles ont été sélectionnées pour la finale : Mlles Cécile VEILLON et Agathe CHAPALAIN.
Le sujet « il est plus facile de faire la guerre que la paix » citation de Georges Clémenceau était en droite ligne du slogan de notre Président Sakuji Tanaka : « La paix par le service. »

Tous les lycéens ont souligné les valeurs communes nécessaires à la paix : connaissance et considération d’autrui, sans peur ni a priori, respect, réciprocité d’une tolérance bienveillante, comment apaiser les antagonismes et admettre les différences.
Remarquons que Georges Clémenceau surnommé « le Tigre » s’exprime ainsi et qu’il est surement plus facile à un tigre de déclare la guerre que la paix alors qu’un apôtre de la non violence comme le Mahatma Gandhi a lui choisi un chemin plus ardu : la Paix.
 
Gérard Loiseau
Responsable Jeunesse & Communication
 

Cliquez sur les images pour les agrandir
La présidence du jury du concours "expression orale" a été confiée à Isabelle ROUZIER, finaliste 2012
 
Julie GUIGOURESE et son modèle
avec notre Président !!
La table ronde de Nicolas BIHANNIC et Yohann CAJAN,
Diane Glavier - Saint Brieuc
Vincent Bouillé et Gérard Loiseau
Isabelle Rouzier
Cécile Veillon - Saint-Brieuc
Agathe Chapalain - Saint-Brieuc
Agathe Chapalain
Cécile Veillon
Sébastien Robineau - Saint Brieuc
Cécile Bouchard - Paimpol
Manon Fenouil - Brest
Le Jury
 
 
8 000 CHOUQUETTES POUR ESPOIR EN TÊTE !!
 
  20 mars 2013
 
Le Rotary Club de Lannion a battu le record de vente de places pour le film " Le monde fantastique d'Oz " diffusé le 16 mars au cinéma les Baladins, avec 470 contremarques.....
 
Diaporama : Cliquez sur une image pour voir le diaporama
 
STREET FOOD
 
  18 mars 2013
 
LES INCONTOURNABLES DE MOUMBAÏ
 
Puisque je l’avais promis depuis un temps, et puisque mes statistiques font des boums lorsque je parle nourriture, je crois qu’il est temps de parler STREET FOOD !
Ces stands de nourriture éparpillés un peu partout dans les rues de Mumbai sont vraiment propres à cette ville. Vous en trouverez moins dans le Nord, et presque pas dans le Sud du pays. Les recettes diffèrent aussi dans un état a un autre, et chaque marchand (= wala) a de toute façon sa propre façon de faire qui peut facilement lui créer une réputation et une clientèle importante.

Voici pour commencer une présentation des incontournables de Mumbai :
   
Vada Pav :

(Prononcer Wada Pao) : Vada représente la boule frite de pomme de terre, oignons et feuilles de coriandre. Pav descend de Pao, pain en portugais. Il est accompagne d’une sauce chutney de coriandre, et d’un sweet chutney fait a partir de dattes. Certains Wala rajoutent un piment vert et/ou du paprika. Le prix oscille entre 10 et 12 roupies (soit 14 et 17 centimes). Un bon Vada Pav comme on en trouve en face de la Cour de Justice représente environ 240 calories, comme quoi un bon repas peut être fait pour pas grand-chose !
   
Samossa Pav :

Variante du Vada Pav, la différence est que l’élément dans le pain est un samossa. Rien a voir avec ceux de la cuisine vietnamienne, le samossa indien est un triangle de pate « a tarte » fourre de pois, lentilles, oignons, pommes de terres et toujours, de feuilles de coriandre. Le prix et l’accompagnement sont les mêmes, mais le Samossa Pav est plus bourratif.
   
Pani Puri :

Une petite merveille ! Pani signifie « eau » en Hindi. Puri est le nom donné a la petite boule creuse. Vous trouverez différents Puri de tailles et de texture dans la cuisine indienne. Ici, la coque du Puri est friable pour pouvoir être percé et remplie d’une garnison de pois, pommes de terre et feuille de coriandre. Une fois le Puri composé, il faut le tremper dans une eau épicée, contenant de la menthe, du tamarin, du paprika, du poivre noir et du sel. Il faut le faire rentrer dans la bouche et le manger d’une seule fois, ce qui peut être très élégant lorsque l’on n’a pas encore d’expérience, et de l’eau partout sur le menton ! Le prix d’une assiette de 6 Puri varie entre 15 et 30 roupies (21 ou 43 centimes). Il existe aussi d’autres variantes au Pani Puri, comme entre autre le Dahi Puri, même chose mais avec du yaourt en plus.
   
Kulfi :

Seuls les dieux savent ce qu’il y a dans le Kulfi, cette glace propre a l’Inde. Un peu plus solide et crémeux que la glace de l’Ouest et de fabrication artisanale, il faut faire attention ou vous l’achetez.

Celui sur la photo m’a rendu malade… Vous trouverez le Kulfi-wala prêt des écoles, mais la plupart des restaurants proposent cette glace incontournable.


Qu’il vous faudra d’ailleurs absolument tester si vous êtes dans le coin, a défaut de quoi vous ne saurez rien de l’Inde.
   
Chai :

Le plus important de tous, celui qui a rendu accro plus d’un exchange student, le Thé indien. Chai le matin, chai avant de manger, chai après manger, chai dans l’après-midi, ce thé est une drogue et une habitude, mais bien différent du thé traditionnel anglais.
S’ils boivent du foin dans de l’eau chaude, en Inde nous faisons ca mieux.
   
Jetés dans un fond d’eau, un mélange d’épices propre à chaque maison ou wala est ébouillanté. Apres ébullition, le lait froid est ajouté (tout est dosé a la vu) et le tout doit encore bouillir. Selon le cuisinier, il est possible de rajouter à cette étape des feuilles de menthe ou du gingembre (mon préféré). Le liquide prend une tinte brune et va bientôt déborder, il est temps d’éteindre, de filtrer a la passoire, de servir bouillant et de se brûler la langue.

La tasse coûte entre 5 et 10 roupies (7 ou 14 centimes) selon la taille du gobelet, et rythme le quotidien de chaque indien. On peut voir partout des jeunes garçons courir entre les chai-wala et les bureaux pour y servir le thé.

Si vous vous trouvez en pleine négociation avec un marchand, il est possible que celui-ci vous propose le chai lorsqu’il apprécie la transaction. Ne refusez pas et continuer à tirer le prix encore plus bas !

La Street Food a une grande importance à Mumbai, elle fait de vous un homme libre. Si vous avez une petite faim, n’ importe où dans la ville, pas besoin de se battre pour un Kinder Bueno. A moins de vingt mètres de vous se situe forcement quelqu’un qui vendra de la nourriture pour une somme modique. Mais la Street Food prend vraiment son envol la nuit tombée. Apres le travail, les amis, les familles ou les gens seul descendent dans les rues pour manger. Il faut alors attendre son tout ou jouer des coudes pour être servi. C’est vraiment le soir que les rues s’animent pleinement. Les marchands déballent leur marchandise sur les trottoirs, une masse humaine sort de la gare l’estomac vide et les lumières permettent presque d’y voir comme en plein jour.

C’est une expérience pleine de vie que j’aime énormément. Quoi de mieux pour rendre heureux qu’une assiette de Pani Puri bien épicée, entre amis, suivie d’un chai, parmi les rickshaws, les marchands et les gens qui vous bousculent.
 
Video prise a New-Delhi…
 
 
Diaporama : Cliquez sur une image pour voir le diaporama
 
Camille
 
LA VISITE DU GOUVERNEUR
 
  31 janvier 2013
 
AMITIE, INTRONISATIONS, RECOMPENSES...
 
La traditionnelle visite annuelle du Gouverneur est un moment important dans la vie d’un Club.
Ce jeudi 24 janvier, nous recevions Patrick PESSON, notre ami et Gouverneur 2012/2013 du District 1650.
Arrivé à 18 heures au siège de notre Club, il s’est tout d’abord entretenu avec notre Président Vincent BOUILLE avant de rencontrer les membres du comité et les nouveaux membres afin de leur faire part de ses orientations et objectifs.

Les orientations du District 1650 :
  1. Mettre le professionnalisme des rotariens au service des autres
  2. Promouvoir et soutenir la Fondation ROTARY
  3. Renforcer et développer les clubs ROTARY
  4. Valoriser l’image du ROTARY à partir de l’action des clubs
« Plus que jamais, nous devons être solidaires et le réseau de 1500 rotariens professionnels que nous sommes dans le district, nos nombreuses connaissances et relations professionnelles, qui découlent de la diversité de tous les métiers représentés, constituent un formidable réseau que nous devons avoir envie de faire vivre et de mettre au service de tous».
  • Il nous faut considérer la profession de chaque rotarien comme un vecteur d’action au service de la société.
  • Il s’agit de mettre à profit nos relations et nos contacts pour servir l’intérêt général.
  • Il s’agit aussi d’observer des règles de haute probité dans l’exercice de toute profession, et de reconnaître la dignité de toute occupation utile
Les six axes stratégiques du Rotary :
  1. Paix et résolution des conflits
  2. Prévention et traitement des maladies
  3. Eau et assainissement
  4. Santé de la mère et de l’enfant
  5. Alphabétisation et éducation de base
  6. Développement économique et local
Après une rencontre avec la Presse, nous nous sommes rendus au Restaurant de notre ami Jean-Charles Grardel, l’IBIS où nous attendaient les membres du Club accompagnés par leurs conjoints, ainsi que nos deux étudiantes d'échange Laïs et Courtenay.
Au cours d’un dîner très convivial, deux nouveaux membres ont été intronisés :
     
  • Laurent BERNARD-GRIFFITHS, 46 ans, Pharmacien, parrainé par son beau-père Alain Saliou
  • Pascal INIGO, 49 ans, Directeur d'agence Société Générale à Lannion, parrainé par Philippe Lebally
Trois Paul Harris Fellow ont été remis à :
     
  • Gérard LOISEAU, pour son action Jeunesse et Communication
  • Jean-Louis CLECH, pour son dévouement envers les étudiants d'échange, et pour sa grande application dans notre action LOTO.
  • Jean-Charles GRARDEL, Past-Président, pour son application envers le recrutement. (11 nouveaux adhérants)
 
Après cette excellente soirée, il fut procéder au traditionnel échange de fanions....
 
JMP - Photos : Pierre Lorand
 
ÉCHANGE MONDIAL POUR DES ADOS GRACE AU ROTARY CLUB
 
  24 janvier 2013
 
VU DANS OUEST-FRANCE
 
 
Si Trébeurden et ses associations se la jouent de plus en plus échanges européens, certains habitants sont passés au mondial. C'est de cas de la famille Ooghe.

L'initiative

Chez les Ooghe, on est en permanence tournés vers la mer. Le papa, Christophe, est, depuis de nombreuses années, directeur de l'école de voile et sauveteur en mer à la SNSM. Les enfants, Coraline, Maïlys et Thibault sont d'excellents navigateurs, sur supports différents. Est-ce le fait d'avoir toujours la tète tournée vers l'horizon ? Toujours est-il que les envies de voyage et d'évasions ont rapidement germé dans la tête de la jeune Maïlys.

Proposition du Rotary Club

Lorsqu'elle a eu vent de l'initiative proposée par le Rotary Club de Lannion, la jeune fille a immédiatement postulé et été retenue par l'association, présidée par Vincent Bouillé, tout comme la Lannionaise Camille Robert.
« Le principe est simple, résume Christophe Ooghe, Maïlys est partie depuis début août à Miami, et sera reçue alternativement dans deux familles »
.

Immersion totale dans un pays étranger, ouverture de l'esprit, découverte culturelle et sociétale, sans oublier la pratique de la langue, « c'est tout bénef », sourit le papa, qui est un peu nostalgique parfois, mais tellement heureux pour sa fille de 17 ans. « Au début, nous communiquions souvent par mail et sur Skype, mais au fur et à mesure, c'est dans l'idée du projet Rotary, les communications s'espacent, actuellement une ou deux fois par mois ».

Cette semaine, Christophe s'envole pour faire une petite visite d'une semaine à sa fille. Un grand moment en perspective, «on va en profiter un maximum, il faudra ensuite attendre juin pour le retour final ».

Le bonheur de recevoir les jeunes étrangères

Bien évidemment, qui dit échange dit également réception. « Le départ de Maïlys a coïncidé avec l'arrivée dans nos familles de Laïs Marega et Courtenay Lord ». La jeune brésilienne de Sao Paulo et la jeune canadienne, 17 ans chacune, sont solarisées en 1 re au lycée de Lannion, et alternent leur vie de famille entre les Ooghe et les Robert. « Ca aussi, ce n'est que du bonheur. Les deux ados ont toujours le sourire et sont toujours heureuses de ce qu'on leur propose ».

Visites au Mont Saint-Michel, Brest ou Paris, culture et sport, pêche à pied, les Bretons ont à coeur d'offrir aux jeunes filles un joli programme. À Trébeurden, la jeune Coraline, 14 ans, est l'une des plus heureuse de l'initiative. « J'étais un peu triste de voir Maïlys partir, mais j'ai rencontré deux filles qui sont devenues de vraies amies ».

Quant à Courtenay, son beau sourire en dit long sur son expérience : « J'adore la France et la Bretagne. Les gens son accueillants ». La jeune canadienne attend avec impatience la reprise des activités à l'école de voile. Grâce à Christophe, elle et Laïs auront statut de VIP auprès des jeunes élèves de l'EVT.
Sources et photo : Ouest-France
 
L'ACTUALITE INDIENNE
 
  20 janvier 2013
 
Vous êtes nombreux à me questionner à propos des faits de Delhi, à me demander pourquoi je ne peux pas sortir aujourd’hui, pourquoi il y a du bruit dans les rues, bref, plus généralement sur l’actualité indienne. Ce n’est pas un sujet facile, d’une parce que je n’ai que 17 ans et mon expérience de la vie est limitée, et de deux parce que mes informateurs me contaminent sûrement par leur propre opinion.

L’Inde est un pays extrêmement grand. D’abord connu sous le nom de Bhârat, puis d’Hindoustan et enfin de Republic Of India, ses frontières s’étendaient il y a bien longtemps par-delà l’Himalaya, empiétaient sur l’actuelle Chine et sur les pays arabes à l’ouest. L’Inde a rétrécie petit à petit jusqu’à perdre plus récemment deux portions de territoire qui ont finies par devenir le Pakistan et le Bangladesh.

Malgré cela, l’Inde reste toujours un pays avec une population d’un milliard deux millions d’habitants, soit 17.5 fois plus que la France. Vous comprendrez donc que des faits divers, il s’en déroule d’autant plus.
Du fait de sa taille, ce qui secoue Delhi n’ébranle pas de la même manière mon état, le Mahārāshtra. Inversement, Mumbai peut être paralysée par une émeute, et le reste du pays nullement affecte.
A Mumbai, depuis le début de l’année, il y a eu plusieurs grèves de rickshaws et taxis dans le but d’augmenter le prix de départ. Ces deux modes de transports étant indispensables à la vie de Mumbai, après deux-trois grèves paralysante, l’augmentation a été donnée : il faudra maintenant payer 15₹ au lieu de 12₹, au minimum.

Toujours à Mumbai, il y a eu la mort d’un politicien important à la tête du Mahārāshtra qui a causé une certaine agitation.
Bal Thackeray, 86 ans, décédé le 17 novembre d’un arrêt cardiaque était marathi pure souche, très défendeur des droits des habitants natifs du Mahārāshtra. Il avait une dent très dure contre les familles Gujarati qui venaient « prendre les emplois » des Marathi, et une autre contre le Pakistan qui faisait exploser des bombes dans sa ville et contre les musulmans en général.
Il fut à l’origine de nombreux discours très fortement xénophobes. Pour lui, la réponse au terrorisme Pakistanais était le terrorisme Indien, et il ne se cachait pas de le dire.

Autre chose que personne ne lui aura jamais sanctionné, son admiration pour Hitler.
Le problème en Inde, c’est que la 2nd guerre mondiale n’est rien de plus qu’une bataille, et qui leur a permis d’accéder a l’indépendance. On ne parle pas de déportation, de génocides, de résistance et de millions de vie affectées, on apprend ici en cours d’Histoire qu’Hitler s’est suicide parce qu’il était triste d’avoir échoué a reconstruire son empire (Martin et Gabrielle ont eu des ennuis avec leur lycée et ensuite le rotary pour c’être un peu « échauffé »).

Ce que Bal Thackeray admirait chez Hitler, c’était son charisme, son éloquence et ses talents d’artistes (Thackeray était cartoonist de profession).
On croit rêver.
Quand on demande au Marathi ce qu’il a fait Bal Thackeray, ils répondent : ‘‘a lot !’’. Mais quand on leur demande de développer, ça creuse, et on obtient rarement plus que : ‘‘he built a highway between Pune and Mumbai’’.
Mais oui, tout seul, avec ses petits bras et petites jambes, avec sa pelle et sa brouette, il a construit une autoroute Bal Thackeray.

Enfin, voici le personnage quand même…
 
Bal Thackeray, dit "The Tiger"
 
Malgré le fait qu’il fut malade depuis un temps, et très âgé, son décès a causé un très grand choc et des vagues d’admirateurs venu de tout le Mahārāshtra se sont dirigées au même endroit, le Shivaji Park a Mumbai. Là où sa dépouille était exposée jusqu’à la crémation sur place. Des millions de personnes étaient réunies et la situation, en plein centre Mumbai était tendu/insane/explosive/à craquer, ce qui rendait tout déplacement dangereux.

Le choc passé, des manifestations (encore ?) ont commencées pour construire un mémorial en son honneur sur le Shivaji Park, mais contre la loi. Finalement, après quelques doutes, l’autorisation a été refusée.
Enfin, dans la nuit du 16 au 17 décembre, une étudiante en médecine utilisant un transport en commun avec un ami a été agresse par 5 hommes, alors que le chauffeur continuait de conduire, et que son compagnon fut neutralise avec une barre de fer. Laisses pour mort sur le sol, trente précieuses minutes ont été perdu avant qu’ils ne soient conduit à l’hôpital, résultat d’une politique de vie maintenant mise en cause à travers l’Inde, là où chacun doit souvent gérer seul ses problèmes.
Le 26 décembre la décision a été prise de la transférer a Singapour pour des soins mieux adaptes a sa condition, mais le voyage n’ayant pas aidé, Nirbhaya (pseudonyme de la presse) est finalement décédée le 29.
Durant tout le temps de l’affaire, des manifestations ont occupés Delhi et ont rendu la situation très difficile dans cette ville déjà instable. Le premier problème soulevé est le sort destine aux violeurs. L’Inde est un pays ou la peine de mort est toujours présente ET appliquée. Deux camps se sont créés ; ceux qui demandent la pendaison pour punition hautement justifiee, et ceux qui pensent que cela serait trop facile et justement pas assez sévère comparée à la prison à vie. Chacun veut agir de manière à dissuader.

Une autre question vient d’être récemment soulevée : mais où est la police ?
L’état ne peut pas se permettre d’embaucher des officiers en masse, mais c’est pourtant ce qu’il fait sous la perpétuelle pression. Malgré ces effectifs démesurés, la vie n’est pas plus sure qu’ailleurs. Mais pourquoi ?
Il faut savoir qu’à Mumbai, un dixième des policiers sont employés au service des VIP. Ces acteurs, ces politiciens, ces millionnaires ont un policier en bas de chez eux et dans leur voiture.

L’Inde a des progrès à faire, il faudra du temps et des générations pour donner de meilleures conditions de vie à tous et pour conduire ce pays efficacement. Mais en voyant mes host brothers and sisters, j’ai bon espoir que cela arrive plus tôt que prévu. Le pays est entre bonne mains, nous avons du souci à nous faire !
 
Camille
 
L’ETRANGE NOEL D’UNE FRANÇAISE EN INDE
 
  13 janvier 2013
 
Bonne année, bonne santé ! Happy New Year, wish you all the best !

Voilà maintenant 5 mois d’écoulés, ce qui me fait à la moitié de mon échange. Alors oui, du chemin a été parcouru ; les mentalités changent, la façon de penser, la tolérance, la capacité à prendre sur soi, mais aussi à s’ouvrir, tout cela s’améliore considérablement et me surprend très souvent.
Avant de venir a Mumbai, je pensais être indépendante mais cela n’était pas suffisant par rapport au mode de vie qu’il m’a fallu adopter. Pas de panique, cela c’est fait avec le temps et quelques situations incongrues/périlleuses/tendues/a risques (railler la mention inutile). Je suis devenu aussi plus responsable. Disons que lorsque les adultes du Rotary fuient toutes responsabilités, il faut bien que quelqu’un les prennent.
Une chose extrêmement importante, j’ai maintenant une deuxième famille. Une famille de 23 membres. Une famille venue des quatre coins de la planète, avec ceux qu’on aime moins, et ceux qu’on voit tous les jours. Le Mexique, le Brésil, la France, cela semble si proche quand on dort dans la même chambre. Lorsqu’on a les mêmes goûts ou les mêmes idées. Lorsqu’on regarde sur une carte aussi, et on en vient à penser que la planète terre, c’est vachement petit en fait.

Nous avons fêté tous ensemble Noel. Le 25 au soir puisque c’était tout ce que nos agendas nous offraient. Nous nous sommes réunis chez Miguel (from Mexico). Le but était de cuisiner chacun quelque chose de son pays. Evidemment, les crêpes, c’était mon affaire. Ca été une longue histoire de les préparer. La cuisine étant tellement différente en Inde, les ustensiles le sont aussi. Je vous passe les détails mais au final, avec un litre de lait, j’avais douze crêpes de cinquante centimètres de diamètres. No comment.
Les italiens m’ont suivi dans la cuisine. Ils avaient décidés de préparer un pasta, et ont eu la bonne idée de ramener une essoreuse pour les pâtes. Mais sans robot, ni couteau adéquate pour hacher la viande, sans louche, sans cocotte, sans rien, on aurait cru qu’une œuvre de Virgile se déroulait dans la cuisine. Quoi de plus tragique qu’un Italien en train de couper des tomates a la fourchette ? Les « porco dio » fusaient dans la cuisine et nous faisaient tous bien rire.
A la fin, nous avons quand même eu des pâtes à l’eau…
Nous avons échangé des présents, nous avons regardés, tassés les uns sur les autres, Batman Forever à 3 heures du matin.
Parce que c’était noël, nous avons ouvert nos portes aux voyageurs. Il a eu Gabrielle, une française du district de Pune qui était sur les routes avec son sac Quechua sur le dos. Elle était en baroudage assez proche de Mumbai et les autres Français l’on donc invites. Il y a eu Arvind aussi, un Indien allé au Danemark l’année précèdent et puis K, le labrador de la famille de Miguel qui était supposé rester dans le sous-sol, mais qui était bien plus heureux avec nous.
A minuit, alors que mon attention était détournée par une discussion avec les français au sujet du vin d’Alsace, les autres exchanges students ont surgit avec un sombrero et un gâteau brésilien avec une bougie. J’ai eu le droit a Joyeux Anniversaire en 9 langues. Mémorable.
Apres une nuit courte, nous nous sommes séparés en petit groupe. Mes amis et moi sommes descendus dans le sud de Mumbai pour célébrer une fois encore mon anniversaire. Il y avait même un éléphant à la gare de Thane, comme quoi le 26 décembre est vraiment un jour spécial. Le soir, je suis rentrée pour fêter mon anniversaire avec ma famille d’accueil.

Apres 5 mois, je suis supposée changer bientôt. Supposée seulement parce que c’est l’Inde, ne l’oublions pas. Janvier ici peut vouloir dire Février ou Mars. Néanmoins, après avoir vu tous les autres changer en octobre ou novembre, il me tarde que mon tour vienne. Pas que je ne me plaise pas, loin de là, mais après cinq mois j’aimerai expérimenter autre chose.

Il y a aussi le Bustrip du Nord qui approche, la visite de ma famille en avril et puis une liste longue comme le bras de chose à faire qui ne raccourci pas (il faudrait peut-être que je stop de rajouter de nouveaux tirets, ou que je passe à la vitesse supérieur aussi…)
Voilà, je vous laisse avec ceci. J’entends que certain se plaigne du mauvais temps en France, mais pensez que moi je rêve que je porte une veste la nuit !

So, enjoy !
Camille
 
NEW YORK, BOSTON, VERMONT....
 
  9 janvier 2013
 
Bonjour Jean-Louis & Hervé,

Tout d'abord : Bonne année, Happy New Year, Feliz año nuevo !
Je reviens d'un trip : New York, Boston et enfin Vermont avec ma famille d'accueil. Une expérience superbe, des lieux magnifiques, des rencontres avec toute la famille, et bien sûr un esprit de noël très présent. Le froid était bien sûr très présent avec des températures glaciales pour moi qui suis maintenant habituée aux températures à Miami.
 
J'ai donc eu la chance de passé 4 jours à New York, avec une chambre vue incroyable sur Time square. J'y ai visité : L'empire state building, la cathédrale St-Patrick, le mémorial du 11 septembre, China town, Little italy …
Nous avons ensuite pris la voiture pour quelques heures direction Boston pour 1 nuit et 1 journée, une petite ville très sympa pour le peu que j'ai pu en voir !
Puis nous sommes partis en direction du chalet de famille dans le Vermont, dans la station de ski de Sugarbush. Au programme, des balades dans la neige, de la luge, des chocolats chauds et des chamallows grillés au feu de bois. Pendant ces vacances j'ai découvert mon premier : Homesick de l'année ! Oui, Homesick de Miami.. !
 
 
Puis retour à Miami, sous environ 25 degrés, de quoi bien me réchauffer. Depuis mes journées sont consacrées à la bronzette, la lecture et encore la bronzette … Non l'année 2013 ne commence pas mal ! Je pars mi-janvier pour un week-end : Seacamp dans les keys, j'essayerai donc de vous envoyé un mail avec quelques photos.
 
 
J'espère que tout ce passe bien en Bretagne, et que vous savourer bien les galettes des rois !
A bientôt,
Mailys
 
INDIAN WEDDING
 
  5 janvier 2013
 
CAMILLE PART # 4
 
Chose promise, chose faite ! Voici mon rapport après quelques semaines d’enquêtes sur le mariage indien. Mes sources sont les expériences d’autres exchanges students, et de moi-même. Je n’ai pas assiste à des mariages de personnes proches, donc nous n’étions invites que pour la cérémonie principale et le repas, et pas tous les préparatifs qui s’écoulent sur plusieurs jours. Néanmoins, j’ai quand même réussie à glaner les informations principales.
 

Pour vous mettre dans l’ambiance, imaginez une salle des fêtes décorée avec des dorures et des fleurs. Des musiciens, un public en sari et kurta. Et puis le mehndi de la mariée, ainsi qu’un mari somptueusement vêtu. La cérémonie se déroule dans un « mandap » qui représente une maison supportée par quatre piliers, chacun représentant la Vérité, la Mercie, la Méditation et la Pureté. Voici donc le déroulement de la cérémonie destinée à unir le couple, les symboles sont très importants :

  • Le mariage commence par un échange de collier de fleurs entre les futurs époux. La femme en première. Cet échange montre au public que les époux s’acceptent comme partenaire pour la vie.
  • La femme offre ensuite de l’eau sacrée pour nettoyer les pieds de son mari.
  • Elle lui offre ensuite le « madhuparka », un mélange de ghee, de miel et de yaourt. Le mari projette le madhuparka dans toutes les directions, exprimant alors le désir d’offrir l’hospitalité aux invites qui se présenteront a sa maison.
  • La plus grande richesse d’une famille indienne est la fille. Les parents de la mariée offrent les mains de leur fille à son époux et versent de l’eau sacrée sur les mains unies pour finaliser le geste de présent. Il est dit qu’il n’y a pas plus grand cadeau que donner les mains d’une fille en mariage. Le maris promet d’accepter sa femme comme égal partenaire sur tous les chemins de la vie. S’en suit une série de chants et de prière pour demander aux dieux de bénir le couple.
  • Le mari prend les mains de sa femme dans les siennes et récite des paroles, promettant de veiller après tous ses besoins et de la garder heureuse tout au long de sa vie.
  • Une pierre est placée dans le coin Nord-est de la Mandap. Le frère de la mariée place son pied droit dessus, pendant que le marie récite un hymne pour encourager sa femme à être aussi forte que la pierre, et a être aussi ferme envers les difficultés de la vie qu’ils feront face ensemble. Du riz et des fleurs sont projetés sur le couple par leurs parents, leur famille et amis.
  • Le prêtre lit la déclaration d’union. Les époux échangent les vœux sacres du mariage.
  • Le couple marche alors autour du feu sacre. Chaque cercle représente les quatre buts essentiels de la vie humaine :
    • Dharma, volonté de mener une vie respectable.
    • Artha, prospérité financière.
    • Kama, obtenir des enfants talentueux et partager les responsabilités à la maison.
    • Moksha, control sur soi-même, et force physique, mental et spirituelle.
      Ensemble, les quatre buts symbolisent l’engagement du couple l’un pour l’autre, l’harmonie et le cosmos. Pendant les trois premiers tours, l’époux marche devant. Pour le dernier, les rôles sont inverses.
  • Le couple avance de 7 pas ensemble, symbolisant le commencement de leur journée dans leur vie. Ces pas représentent les principes directeurs de la vie. Chacun de ces pas représente les vœux fais par le couple :
    1. ensemble nous nous aimerons, chérirons et respecterons l’un et l’autre. Pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et pauvreté, dans la maladie et la sante.
    2. ensemble nous créerons un foyer remplie de joie et de rire ou nous trouverons sérénité et force.
    3. ensemble nous développerons un sens de la valeur tel que nous porterons plus d’importance aux gens qu’aux possessions. Pour l’honneur plus que pour les honneurs.
    4. ensemble nous partagerons un constant et profond amour.
    5. ensemble nous embrasserons nos familles respectives, ainsi que notre famille à venir.
    6. ayons de la patience et pardonnons avec bonté.
    7. soyons a jamais meilleurs amis et partenaires, partageons les idées de l’autre, ainsi que les idéaux. Le couple est maintenant uni et va prier pour la bénédiction des dieux.
  • Le mari applique le « Sindoor » (poudre rouge) sur le front de son épouse, et lace le collier noir et d’or qui montre qu’une femme est mariée. Ils échangent de la nourriture et promettent de se protéger mutuellement. La mère du mari projette alors de l’eau sur le couple et leur recommande de toujours garder la tête froide.
  • Le couple va alors chercher la bénédiction des aînés de la famille.

Apres ceci vient le déjeuner. En fait, il faut savoir que certains invités (la bonne moitié) vont manger à partir du milieu de la cérémonie.
Et oui, car pendant que les étapes du mariage se déroulent, pendant que les époux et les familles accomplissent le plus beau jour de leur vie, les enfants cours, crient et jouent. Les adultes tournent leurs chaises pour mieux discuter et les gens va et vont. Oui-oui, un couple, hôte de tous ces gens, est en train de se marie au milieu et tout le monde s’en fout. C’est exaspérant. J’avais envie de me lever et de crier chut. De retourner les chaises de ses messieurs dans le sens de la marche, de séparer ces femmes qui cancanaient sur cette peau pale en kurti, et de coller dans différents coins les gamins surexcites

Loin, très loin ces cérémonie en noir et blanc, avec tout le monde qui se retourne pour regarder la mariée avancer, les petites filles qui jettent des fleurs dans l’allée, et surtout cette église ou le moindre bruit résonne et les regards assassins qui résultent au moindre chuchotement.
Adieu les mariages princiers, bonjours les mille et un bruits.
Ça, ça m’a déçu. Mais cela reste très beau. Non, c’est un peu faible. Magnifique ? C’est déjà mieux. A défaut de meilleur adjectif, je vais rester avec celui-là. Je vous laisse deux diaporama, celui des mariages auxquels Grace (from USA) a assistes, et au mien.

PS : Exchange student française recherche Indien Hindou pour mariage. Fan de Scorpions et Guns & Roses de préférence !

 
 
 
LE MONSTRE DE FER
 
  13 décembre 2012
CAMILLE PART # 3
 
Voilà, en attendant les articles que je vous ai promis, voici le portrait d’un élément incontournable de Mumbai : le train.

Je vous ai déjà expliqué précédemment comment fonctionnait le réseau ferroviaire, sans trop entrer dans les détails. Une ligne principale (la Western Railway) qui relie le Nord au Sud de la ville, un cote West, un cote East et énormément d’usagers. En fait, depuis j’ai découvert d’autres lignes qui relient des coins plus recules de la ville, mais c’est quand même la Western Railway la plus utilisée et qui concerne la majorité des voyageurs.

Je dirais que tout commence dans une gare à Mumbai. C’est surement le moyen le plus efficace pour se déplacer, et les rendez-vous entre exchange students se ponctue 99% du temps par : at the station.
Lorsque je rencontre des étrangers vivant depuis plusieurs années dans la ville, ils sont nombreux à m’avouer ne jamais avoir pris le train. Ceux qui l’ont fait, c’est rarement plus de deux fois dans leur vie, et ils en parlent comme d’un truc exotique, situe dans un pays lointain.

Mais enfin ! On vit dans le même pays quand même !
C’est vraiment navrant…
Les gares regroupent toutes les différentes populations de Mumbai, toutes les religions confondues, et toutes nationalités mélangées. On y trouve des gens de partout de l’Inde (identifiable a leurs teint et à leur langue ), de tous les âges et de différentes habitudes vestimentaires.

On y trouve aussi les baroudeurs, ces voyageurs partis avec leurs amis et 50 euros, mais eux, il faut tout le temps les aider. Ils pensent vraiment que c’est le destin qui va les mener au Népal et pas le bon sens.
A la gare, il y a ces enfants qui font la manche, ces chiens qui dorment un peu partout, ces vendeurs de cahiers et autres papeterie a même le sol, ces gens qui trouvent toujours une bonne raison de vous accoster :
  • Would you like to play in a Bollywood movie? Just follow me.   Sorry, but I am waiting my boyfriend from his boxe classes. He is the teacher.
  • The end is near sister; don’t you want to be saved? Sorry m’dam, but it’s too late for me.
  • Can I take a picture of you and the baby? Sorry but I speak nothing, no speaky English.

Il y a aussi parfois une chèvre, des vaches ou un mouton. Des fois un joueur de guitare pour promouvoir telle ou telle campagne, des distributeurs de flyers ou des gens qui attendent. Ils attendent quelqu’un, ils attendent dans la file devant les guichets ou ils attendent que la journée passe en regardant les autres gens qui attendent.
Il fait chaud à la gare, le soleil tape et les ventilateurs ne fonctionnent jamais. Il faut occuper et jouer avec les gamins qui font la manche pour éviter qu’ils vous harcellent pour des roupies. Et puis finalement vos amis sont arrivés.

Il faut maintenant attraper un train, le bon si possible. Là, tout est question de stratégie. Vous avez quelques secondes pour déchiffrer des lettres et des symboles qui vous indiquent où iront les trains, dans combien de temps ils arriveront, à quelle heure ils partiront et à quelle plateforme les attraper. Evidemment, il est question de minutes ici. Ce qui fait qu’on se retrouve parfois à courir sur les quais (ou parfois même avant dans les escaliers) pour sauter dans un train en marche. Il faut rajouter à cela une foule qui rend tout déplacement laborieux.
 
Cliquez sur les images pour les agrandir
Une fois à bord du train il faut lutter pour une place. Lorsqu’on attend patiemment debout compresse entre des corps pour un siège, et lorsqu’enfin vient votre tour, on devient aigrie lorsqu’une femme qui vient de monter dans le train manœuvre perversement pour vous bloquer le passage et prendre votre place, en vous jetant un regard effronté voulant dire : non, je n’ai pas honte, et puis de toute façon t’es blanche !

Il m’arrive parfois de m’exprimer en français, mais la plupart du temps, j’oublie de changer de langue.

Voici une petite vidéo (désolée pour la mauvaise qualité, j’ai dû faire un montage parce qu’à cause des tressautements du train, il y avait des zooms involontaire sur les cheveux de la dame devant moi) de ce que c’est le train en seconde classe. Cela peut paraitre épuisant et horrible tous les jours pendant une heure et demi, mais j’ai renoncé depuis longtemps à voyager en première classe (sauf certains soir ou il est question de sécurité) parce que dans ces wagons on peut vraiment sentir le pouls de la population indienne et puis parce qu’après chaque voyage, on a quelque chose à raconter.
En seconde classe, il y a des choses qui n’arriveront que dans ses wagons.

Il y a cet exemple amusant puisqu’il est propre à l’Inde je pense. Il m’arrive de trouver parfois de trouver de drôles de dames chez les Ladies. Ongles manucurées, sari parfaitement plie et bras, jambes, menton épilés, il s’agit en fait d’hommes travestis. Ils déambulent en clappant dans leurs mains et en les apposant sur les têtes des femmes qui leur donneront la roupie.

Il est difficile d’obtenir des informations à ce sujet, mais à ce que j’ai recueilli, ces hommes se sentant plus femmes auraient des aptitudes magiques qui leur permettraient de faire réaliser le vœu le plus cher d’une personne.

J’attends toujours des températures négatives pour noël.

En seconde classe il y a aussi tous ces vendeurs de bagatelles a bord. Bijoux, nourriture, calendriers, serre-têtes, piercings, peignes, maquillage, ciseaux, il est possible de tout acheter pour moins de 20rs (=28 centimes). Comptez un peu plus pour les livres.

Et puis sur les quais il y a les cireurs de chaussures, encore des gens qui attendent, des enfants qui balayent, des vieilles dames assises et des boxes a nourriture. Très importante la nourriture. Il y a tout dedans. Du fast food local a votre marque de biscuits préférés en passant par le jus de carotte, sans oublier les bouteilles d’eau filtrée. Tous les dix mètres vous pourrez trouver ces ilots sacres.

Voici donc une part important de mon quotidien. Je vous invite à venir l’essayer, c’est quand même culte. Si vous voulez rejoindre le Népal, sachez que toutes les gares possèdent un nom double : Borivali West, Borivali East, et qu’il ne faut pas attendre d’arriver à machin-truc-west, parce que vous pouvez vraiment faire toutes le gares comme ça.
 
 
Camille
 
VISITE DE L'IME DE TREGUIER
 
  29 novembre 2012
 
Etaient présents : Le Président Vincent BOUILLE, Pascal BECHARD, Dominique et Gérard LOISEAU, Michel LEMAIRE.

Nous sommes reçus par  Monsieur LEUX, Directeur et Madame LETANG, sous Directrice et par les enfants.
Ils tenaient à nous faire découvrir les vélos achetés avec les bénéfices de l’Opération Boules de Noël de 2011, ainsi que leur établissement.

Avant de repartir, cette intéressante visite s’est terminée par un pot de l’amitié servi par les enfants.
 
 
REUNION AVEC CONJOINTS
 
  27 novembre 2012
SOIREE BEAUJOLAIS NOUVEAU
INTRONISATION
DISTINCTIONS
 
 
On boit le Beaujolais nouveau autour d’un Bœuf Bourguignon
 
 
65 convives dont Laïs et Courtenay, nos deux étudiantes d'échange.
Tésa et Xavier GOSSET, invités de Michel LEMAIRE, sont venus de REIMS pour nous voir. 
Sont présents également Odile HAMON, invitée du club et de Jean TARDY et Madame.
 
Intronisation de notre nouvel ami Jean PERROT.Son parrain est Philippe LE BAILLY.
Remise de 3 PHF
Agata LEGOFF Jean-Pierre GICQUEL Pascal BECHARD
  Les couples se forment :
Le Président élu Pascal Béchard et
le photographe Jean-Michel Trois.
C’est l’occasion de faire découvrir
le 1er bulletin de la Présidence de Vincent BOUILLE
 
Le diaporama est disponible dans la partie codée du site.
 
 
LES TRAVAUX CONTINUENT AU CLUB.....
 
  27 novembre 2012
 
 
HAPPY DIWALI
 
  20 novembre 2012
 
MEHNDI, MES DEBUTS
 
Après m’être entraînée sur papier, pour Diwali je me suis enfin exercée sur les mains d’une humble victime : ma cousine d’accueil.
Le Mehndi est le nom donne à ces tatouages d’une a deux semaines de longévité appliques sur les mains et (parfois) sur les pieds pour certaines occasions. Le mariage en est une. Pour cet exemple, les bras et les pieds de la mariée sont recouverts de motifs. Selon la tradition, plus la couleur sera foncée, et plus l’amour sera fort entre couple.
Le Mehndi s’applique à l’aide d’un cône, il faut ensuite laisser sécher la pâte marron et racler la croûte formée après une à deux heures. Le dessin orange apparaît ensuite et restera intacte 4-5 jours durant avant de se détériorer.
Apres avoir dessine juste un simple motif sur les mains de Rushita (I’m really sorry my dear, it was my very first time) et avoir compris comment manier ce cône, je me suis lancée sur ma propre main, et le résultat n’est pas si mal. J’attends maintenant de nouvelles mains pour m’entraîner encore et encore. Je trouve cela vraiment passionnant et très jolie en plus.

Petit avertissement à mon entourage : A mon retour, tout le monde y passera, sans exception !
 
 
 
HAPPY DIWALI...
 
Cela a commencé à enfler dans les rues il y a quelques semaines. Et puis petit à petit les marchands ont étalés devant leur vitrine diverses boîtes de chocolats et autres douceurs. Les magasins ont sortis leurs plus belles offres, les arbres se sont garnis de lanternes et de guirlandes, les vendeurs d’explosifs et de fusées se sont frotté les mains et les familles se sont réunies.
Non, il ne s’agit pas de noël et du 31 en avance en Inde, mais plutôt de Diwali, encore un festival, et de loin mon préféré.
D’accord, dans un premier temps, ce n’était pas simple d’avoir quelque chose qui me rappelait tant Noel, à chaque pas dans la rue, et ce alors que je suis loin de ma famille française. Mais l’esprit de famille était vraiment la pour l’occasion, et une bonne dose était vraiment ce qui me manquait.

Diwali, c’est un festival en plusieurs temps. Tout d’abord, c’est une longue histoire de quatorze ans à la fin de laquelle Lord Ram retourne dans son royaume après avoir vaincu le démon Ravana. Le festival est associé au retour de ce personnage, qui coïncide avec le nouvel an du calendrier Hindou.
Les célébrations se déroulent en cinq jours, à l’aide d’explosifs, de lumières et de musique.
Cela commence donc le 13 novembre par une journée dédiée à la Déesse Laxmi (sante et prospérité).
Le 14 est le jour du nouvel an. Le téléphone sonne donc toutes la journée pour souhaiter la nouvelle année et les crackers explosent dès l’aube (à vrai dire, je n’ai pas le souvenir que cela se soit arrêté le soir d’avant).

Les Indiens sont armés de trucs monstrueux qu’ils font exploser en bas de chez eux en toute impunité. Combien de fois ai-je vu des fusées passer devant ma fenêtre ? Trop pour compter.
Chacun fait exploser ses crackers dans son coin, et avec 23 millions d’habitants, Mumbai est un champ de bataille géant. Evidemment cela est très beau lorsque l’on regarde le ciel, chacun est libre d’organiser son propre feu d’artifice, mais il faut vraiment évacuer les personnes cardiaques. Pour vous dire, le Times of India donnait des mesures de sécurité à prendre pour les animaux domestiques.
Enfin, sans cela, l’Inde ne serait pas l’Inde, et je dois dire que j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette ambiance démentielle.

Je vous laisse avec deux-trois images qui vous montrerons (en partie) l’ambiance et vous souhaite une bonne année 2069 !        All the best.....
Camille
 
CAMILLE, BUSTRIP N°1 : SOUTH INDIA
 
  12 novembre 2012
 
Bonjours a tous !

Apres un peu plus de deux semaines d’absence me revoilà a Mumbai avec une connexion internet fiable.
Nous sommes rentres dimanche matin aux alentours de cinq heures, tous bien fatigues, mais avec des souvenirs peu commun, qui font sourire, grimacer et rire.
Durant 16 jours nous sommes partis à la découverte du Sud de l’Inde : Le Kerala, le Tamil Nadu et pour finir, Goa. Au programme, de longues heures de train, des traversées en bateau ou à dos d’éléphant, des plantations d’ananas, des temples pharaoniques et des kilos de bananes.
Apres un jour entier dans un train INDIEN, nous sommes arrivés à Kochi (Cochin) ou nous avons pu visiter quelques églises. Il faut savoir que le Sud a été un peu plus marque que le reste du pays par le passage des européens, il n’est donc pas étonnant que le christianisme tienne une place importante. Cela donne place à des églises INDIENNES, roses, bleues et jaunes, blanches et vertes. Autre point qui m’a plutôt surprise, le communisme est très fortement implanté. Partout des portraits de Staline ou du Che, ainsi que le drapeau rouge. L’influence chinoise a aussi sa place. De l’architecture a la nourriture, en passant par les méthodes de pêche, on peut dire que l’ouest n’est pas la première région sur laquelle la Chine s’étend.
Nous avons ensuite passe une journée et une nuit sur une énorme péniche. Le bateau a sillonné différentes branches de fleuves d’Allepey, ce qui nous a offert des paysages à reprogrammer un cerveau. Nous avons demandes à descendre de temps à autre du bateau afin d’admirer de plus près les rizières, de rencontrer la population locale, ou tout simplement pour cueillir des bananes.
Nous nous sommes ensuite arrêtés deux jours à Munnar, région très célèbre pour son thé de qualité. Les paysages sont magnifiques. Des montagnes recouvertes de plantation de the, des routes sinueuses, des singes qui jouent sur la route, des nuages gris qui recouvrent le sol du fait de la haute altitude et des éléphants sauvages en bas d’un champ.
Sur le coin d’une route nous avons trouvés un marchand de piments fris. D’abord curieux nous nous sommes approches. Et puis finalement nous nous sommes décidés à tester. Pauvre homme, je crois que nous lui avons faits peur. A 23, à demander un, puis deux, puis cinq piments, ça s’exclamait dans tous les sens, il ne savait plus où donner de la tête.
 A Tekkady, il y eut ce pseudo « safari » en bateau dans une réserve qui se vantait de posséder des tigres, des bisons, des éléphants et autres animaux fabuleux. Finalement au bout d’une heure et demie d’arbres et d’eau, nous avons vu une tortue de 10 centimètres. Pendant un moment nous avons cru qu’elle était en plastique, mais elle a fini par bouger. Le meilleur moyen de voir des animaux reste de se tenir à l’écart de ces pièges à touristes et de prendre son appareil photo pour sillonner la campagne par ses propres moyens. Cela reste bien plus intéressant.
 A Madurai, nous avons pénétrés dans un énorme temple qui postule actuellement pour rejoindre le Taj Mahal dans le club très sélect des merveilles du monde. J’espère honnêtement qu’il y parviendra  parce que c’est réellement magnifique. Les photos ne rendent vraiment bien qu’a l’extérieur, mais sachez que l’intérieur est tout aussi beau. Il y a des nombreuses statues de dieux, sous différentes formes, et de différentes couleurs. Nous avons pu croiser le chemin de beaucoup de couple lors de leur mariage, suivis par toute la famille.

Il y eut le Gandhi Mémorial à Kanyakumari, et un autre temple ou les européens n’étaient pas admis. Une galerie d’art et un temple à Trivandrum. Et pour finir, nous avons rejoint Goa, la dernière étape de notre parcourt avant Mumbai.
Notre hôtel, collé à la mer, représentait  le seul foyer d’activité à des kilomètres à la ronde. A part quelques pécheurs et des chiens errant, nous étions complètement seuls. Nous avons eu deux jours de libres sur cette plage. Sans rien à faire a première vu, c’était un peu ennuyant, surtout que malgré très belle, des tuyaux venaient déverser leur contenu illicite droit dans la mer arabe. Finalement, nous avons longtemps joué au foot, et su apprécier de longue marche sur la plage avec un coucher de soleil magnifique.
Après cela, il nous a fallu repartir. Une dernière tranche de douze heures dans le train et voilà qu’il faut se dire au revoir. En descendant du train, je me suis rendu compte que j’avais oublié que Mumbai avait une odeur. Vache, fumée, légumes, pollution, il est possible de tracer une carte olfactive de la ville. Le rythme aussi est diffèrent. A cinq heures du matin ca klaxonne déjà comme des forcenés. Je crois que cela m’a manqué malgré tout. Lorsque que les marchands dans le Sud me demandaient d’où je venais, ma première réponse était Mumbai.
 
Camille
 
CAMILLE, ÉTUDIANTE D'ÉCHANGE À MUMBAÏ, INDE
 
  8 novembre 2012
 
Namaste !

Je m’appelle Camille, j’ai 16 ans, et à travers ce blog j’aimerais vous faire partager l’expérience qui est la mienne.
Depuis quelques années, l’envie de partir découvrir d’autres horizons me taraude. C’est enfin chose faite, entre ma première et terminale, j’ai l’occasion de changer radicalement d’environnement.
Grâce au Rotary International, j’ai la chance de pouvoir vivre une année entière dans le rythme indien. Je pars pour Mumbai, une ville de 21 millions d’habitants dans le Maharashtra. Loin, très loin de ma Bretagne natale !Je changerai de famille tous les trois mois environ, afin de découvrir au mieux les différentes cultures présentes en Inde. Parmi toute cette agitation, j’essayerai d’écrire assez souvent pour donner des nouvelles.
N’hésitez pas à poster quelques commentaires, afin de montrer vos réactions.
Je vous souhaite une bonne lecture,
 
 
27 OCTOBRE 2012 - VERNISSAGE DU 3° SALON D'AUTOMNE
 
  11 novembre 2012
 

Vincent Bouillé Président et Eric Chevalier Commissaire de l'exposition

 
 

 

ARTISTES

DESCRIPTIF

PRIX 

dont
% Rotary

% artiste

Chèque
artiste

ALIAMUS Abricots et autres fruits 350 105 245 245
CHEVAL Péché Mignon 130 39 91 91
GELEBART Zizique/ Lemaire 190 57 133  
Les 3 Scènes 240 72 168  
Le Pardon 410 123 287 588
KITO Petit échouage 200 60 140  
Petit poids des mots 200 60 140 280
LE GARS Le Bar de 2,8 kg 360 108 252 252
PETIBON Homard 450 135 315  
Bonite mosaïque 200 60 140 455
ROUIL Tondo 300 90 210  
Ardois du Baly 180 54 126 336
VANDENBERGHE Voiles verticales Paimpol 250 75 175  
Le Fret aquatinte 130 39 91  
Tempête sur la côte 700 210 490 756
Editions Apogée Livre Rouil : 7 exemplaires x 15€ 105 32 73  
  Dons en Espèces   82    
TOTAL    4 395 1 401 3 076 3 003
 
15 œuvres vendues (dont 8 aux membres du club) contre 22 en 2010 et 32 en 2008
Chiffre d'affaire : 4395 € contre 7370 € en 2010 et 16 960 € en 2008
529 visiteurs contre 465 en 2010
Résultat pour œuvre : 1 401 € contre 2 200 € en 2010 et 5 750 € en 2008
 
REMISE D'UN CHEQUE DE 4 000 € A L'IME DE TREGUIER
 
  8 novembre 2012
 
Le 7 novembre 2012 les Présidents et quelques membres des clubs service du TREGOR ont visité l’IME (Institut Médico-éducatif ) de TREGUIER à l’occasion de la remise d’un chèque de 4 000 € , recette d’un concert d’Orgue et trompette à PERROS GUIREC fin août.

Ils ont été reçus par Jean Yves HERVIOU, Président départemental et Directeur de l’établissement.
L’argent remis servira à aménager les cours et jardins de l’établissement : les tonnelles, bancs et tables en bois seront construits  par les enfants

Nous sommes invités à visiter l’aménagement quand il sera terminé
 
 
MY SENSE OF PLACE
 
  6 novembre 2012
 
 
Bonjour Jean-Louis,

Je profite d'un autre ouragan (Sandy), pour donner quelques nouvelles. Oui, cela commence à être une (mauvaise) habitude, ouragan signifie : envoyer un mail au club. 

J'ai appelé ce mail : My sense of place, car cela résume bien mon état d'esprit actuel. Sense of place, peut être défini et utilisé de plusieurs manières, mais souvent c'est un terme qui représente un endroit où l'on se sent bien, c'est pourquoi je l'utilise quand je parle de Miami.. Les longs mails suppliant mon père de venir habiter ici après mon année d'échange s'accumulent, et je ne perds pas espoir de pouvoir entendre une réponse positive! 
Pour en revenir aux nouvelles, le moral est toujours au rendez-vous, ma famille d'accueil et mon lycée... Toujours que du positif !

Il y a quelques jours, j'ai vraiment réalisé mon statut d'étudiante d'échange, au lycée on m'a demandé plus d'informations à propos des échanges, et notamment si je devais obligatoirement rentrer après cette année... c'est à ce moment là que j'ai réalisé que oui, je ne suis pas avec ma famille et que je dois donc rentrer à la fin de l'année...

Ce mois-ci a encore été synonyme de découvertes, premièrement je découvre qu'il est tout à fait possible de perdre quelques mots, expressions et orthographe de sa langue maternelle en quelques mois... ce qui a tendance à faire rire mon entourage quand je mets quelques secondes, voir minutes, à rechercher un mot courant. Deuxièmement, j'ai découvert de nouvelles différences au niveau de l'enseignement scolaire aux US... J’ai passé un examen : Le FCAT, et contrairement aux examens de mêmes types en France, ici l'ambiance est beaucoup plus détendue ! 7h50 : entrée dans la salle, 8h15 : petit déjeuner (oui, même si tu as déjà déjeuner chez toi, tu dois manger le petit sachet de céréales, avec la petite brique de lait, et celle de jus d'orange, ainsi que la barre de céréales), 9h30 : installation devant les ordinateurs, et explications de l'épreuve par le prof  9h50 : début de l'épreuve... Fin de l'épreuve : quand tu le souhaite, tu peux sortir quand tu veux, le dernier délai étant la fin de la journée de cours à 2h20 ! 

Aujourd'hui, le soleil est revenu sur Miami... Grand ciel bleu à 8h du matin et environ 20 degrés ! Ce soir, je participe en tant que bénévole à une soirée d'Halloween organisée par la "ville" de North Bay Village, où j'habite, les heures de bénévolat que je fais sont comptées comme des "community hours" obligatoires pour la graduation (diplôme à la fin de l'année), je dois donc me déguiser et faire peur aux petits (environ 200 enfants) ! Et demain, je participe toujours en bénévole, à un événement organisé par mon rotary club.. Un week-end très chargé donc. 

Voilà, j'espère que de votre côté tout ce passe pour le mieux ! Je vous donne rendez-vous pour plus de nouvelles au prochain ouragan.. 

Maïlys 
 
 
LES ROIS DU BETON
 
  24 octobre 2012
 
 
 
MAÏLYS OOGHES # PART 2
 
  16 octobre 2012
 
Un après-midi à Miami le 13 octobre... Je pense à vous amis bretons !
 
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 
 
LE TROISIEME SALON D'AUTOMNE
 
  26 septembre 2012
 
Le troisième Salon d'Automne du
Rotary Club de Lannion et Pays du Trégor aura lieu
à la Chapelle des Ursulines.
 
Vernissage, samedi 27 octobre à 18 h 30
Ouverture au public, du 27 octobre au 4 novembre 2012
de 14 h à 19 h
 
PARTICIPANTS
ALIAMUS CHEVAL GELEBART
KITO LE BALER LE CALVEZ
LE GARS LOUEDIN METZ
MENARD MOREAU PAUGHAM
PETIBON ROUIL RUIZ
VANDENBERGHE VOMSHIED  
 
Le bénéfice de cette manifestation sera entièrement consacré à l’I.M.E. de Tréguier.

Pour cela nous retiendrons 30% du prix de vente que vous aurez fixé pour cette opération.

L’IME de Ker An Héol à TREGUIER est un établissement de l’ADAPEI (Association des Amis et parents d’enfants inadaptés). C’est un Institut Médico - Educatif qui date de 1967 et qui prend en charge les enfants infirmes moteurs cérébraux de la petite enfance à l’âge adulte (soit 20 ans pour les handicapés).
Ces enfants sont réputés ne pas être éducables dans les structures scolaires habituelles et ces établissements ont pour but de leur donner le meilleur développement intellectuel et moteur possible
 
Eric Chevalier
Commissaire de l'exposition
 
GRANDE SOIREE AU SIEGE DU CLUB
 
  7 septembre 2012
 
Ce jeudi 6 septembre, notre Président Vincent Bouillé nous a convié, autour d'un splendide plateau de fruits de mer concocté par notre protocole, à la présentation de nos deux étudiantes d'échange : Lais Furlaneto Maréga qui vient du Brésil, et Courtenay Elizabeth Lord qui vient du Canada ainsi que de leur première famille d'accueil.
 
 
Nous avions également au menu une conférence dite par Francois Besnier intituée " De Faidherbe à Largeau, l'aventure coloniale en Afrique".
 
François Besnier : Son père, Serge Besnier arrive au Tchad fin décembre 1908. Jeune officier de cavalerie, il rêve d'action et peut-être de gloire dans un Territoire Militaire en pleine expansion.
L'escadron de spahis qu'il devait commander est dissous. On l'envoie créer un poste au Bahr al-Ghazal avec des consignes strictement défensives. Sera-t-il une sorte de sous-préfet ? Assisté du faki Naim, il s'installe " au milieu de rien ", ne songeant sans doute pas à fonder une ville, Moussoro, aujourd'hui préfecture de région, pôle d'attraction pour les éleveurs nomades, agglomération de quelques vingt mille habitants.
Comme soldat, Serge Besnier fera de Moussoro, poste de première ligne sur la route des rezzous senoussistes, celui qui ne sera jamais attaqué. Comme administrateur, il saura gagner la confiance des turbulents Kréda et Kécherda, allant inlassablement à leur rencontre. Amis ou adversaires il leur témoigne un égal respect.
 
Quelques extraits de sa conférence :

Je vais vous parler d'un rêve.
Le rêve d'une Aventure Coloniale où tout le monde, colonisateur et colonisé aurait trouvé son compte.
Un rêve qui se serait bien terminé.
Le Rêve de Jules Ferry.

Je vais vous parler d'un continent.
Un continent qui aurait une longue histoire, mais une histoire inconnue, longtemps méprisée.
Un continent dont on ne savait presque rien, mais qui offrait, justement du rêve aux explorateurs, aux aventuriers, aux missionnaires, aux commerçants, aux militaires, et pour finir aux politiques.
D'un continent qui sera bientôt livré aux appétits les plus irrationnels, à un véritable délire mimétique de la part des puissances européennes.

Je vais vous parler de trois hommes pris dans cette aventure.
Faidherbe le précurseur, Leroy Beaulieu le théoricien et le prophète, Largeau par qui elle s'achève, au Tchad, à la veille de la Première Guerre Mondiale. Tous trois, à leur manière, sont des hommes des Lumières. Ils croient en l'homme et au rêve de Jules Ferry.
 
Faidherbe
Leroy Beaulieu
Largeau
 
   FAIDHERBE
 
Dès le XVème siècle, les Européens s'étaient établis en divers points de la Côte d'Afrique, escales sur la route des Indes ou comptoirs de "traite", dans tous les sens du mot.
Personne ne songeait à pénétrer à l'intérieur de ce continent inhospitalier, accessible seulement par les fleuves. C'était d'ailleurs inutile puisque les Africains se chargeaient d'amener à la côte les "produits" de leurs royaumes : or, ivoire et surtout esclaves.
Quand on vient du nord, le premier fleuve que l'on rencontre, c'est le Sénégal, où la navigation est facile. Il sépare les pays "maures" du nord du "Sûdan", le pays des noirs en arabe. Dès 1659, les Français avaient fondé, sur une île de l'estuaire, une des deux vraies villes de la côte : Saint Louis. Avec l'Ile de Gorée et ce qui sera plus tard Dakar, voilà l'embryon d'une Colonie.

Les commerçants de Saint Louis trafiquent sur le fleuve en versant aux rois maures une redevance : les "coutumes".
À la fin du XVIII ème siècle, la petite colonie est relativement prospère. Même si la traite des esclaves s'exerce maintenant loin au sud, dans le Golfe de Guinée, les négriers font escale à Saint Louis pour s'y ravitailler et éventuellement compléter leurs sinistres cargaisons. Il y a près de 20.000 habitants dans l'île, et si 8.000 sont des esclaves "à usage local", les autres, blancs, très nombreux métis, ou noirs "libres" sont des citoyens français à part entière. Ils auront leurs députés en même temps qu'en métropole.
 
La Folie Roger
Le Baron Roger
 
Comme le climat est malsain, les blancs sont très peu nombreux. Quelques centaines, militaires ou fonctionnaires pour la plupart, ce qui ne les empêche pas de participer aux "affaires" : on traite encore un peu d'or, davantage d'ivoire, surtout de la "gomme", comme on appelle alors le caoutchouc. Cela ne rapporte guère après 1848 quand on ne peut plus y ajouter quelques esclaves. Et voilà que les chefs maures veulent augmenter les "coutumes". Rien ne va plus !

Vers 1825, un Gouverneur avisé et prévoyant avait bien essayé de faire évoluer les choses en développant l'agriculture. Il avait réussi à acclimater l'arachide venue de Guyane, moins bien réussi avec l'indigo. Dès son départ, on en était revenu aux errements anciens. En 1850, les maures se font menaçants et les Saints Louisiens appellent au secours la Métropole. En 1852, on leur envoie un obscur Commandant ayant fait en Algérie ses premières armes : Faidherbe.

Il réussit si bien qu'en 1854 il est nommé Gouverneur. Polytechnicien, passé par les Antilles où il fréquentait Victor Schœlcher, Faidherbe s'avère un précurseur génial. Il inaugure la pénétration des Européens vers le cœur de l'Afrique, non seulement pour l'explorer ou y commercer, mais pour la mettre en valeur.
 
Faidherbe commence par sécuriser la navigation et le commerce sur le fleuve Sénégal en y implantant un réseau de postes, comme celui emblématique de Médine.
Pour tenir ces postes, il crée le corps des Tirailleurs Sénégalais, troupes régulières bien encadrées, bien armées. Faidherbe prend même grand soin de les doter de beaux uniformes, si importants pour le prestige. Recrutés parmi les guerriers professionnels, Toucouleurs et Bambaras surtout, ils vont conquérir l'Afrique et sauront se rendre populaires. Y a bon Banania.
Faidherbe sait que pour faire une colonie il faut un territoire. En face de Gorée, il crée Dakar. Pour joindre Dakar à Saint Louis, il négocie des droits de passage, puis des protectorats avec les rois de l'intérieur, Ouolof, Sérères et autres. Sitôt acquis, le territoire est organisé en arrondissements et cercles. Pour y unifier droit et coutumes, Faidherbe y favorise la pénétration de l'Islam en s'appuyant sur certaines Confréries dont il favorise le commerce. Un réseau de tribunaux musulmans se met en place, tandis que pour former les cadres indigènes, Faidherbe crée l'École des Fils de Chefs. La culture de l'arachide à grande échelle permet de dégager des ressources pour financer les infrastructures. Cela commence avec le télégraphe si important pour les militaires, continuera avec le chemin de fer et le port de Dakar.

Il se trouve qu'à la même époque, l'Afrique de l'intérieur est en effervescence. Un peu partout surgissent des royaumes nouveaux, sous couvert de messianisme islamique, voire de djihad, non pas contre les Européens qui ne songeront à l'Afrique profonde que plus tard, mais contre les païens locaux.

El Hadj Omar, peul de Guinée, est un de ces nouveaux émirs. Lui voit la menace nouvelle. En 1857, il vient mettre le siège devant Médine. Faidherbe doit intervenir en personne pour dégager le poste. Dans d'autres régions, il faudra affronter Lat Dyor, prince aux humeurs changeantes, tantôt allié des Français contre El Hadj Omar, tantôt "résistant" comme il faut dire aujourd'hui
À la force armée, Faidherbe préfère la diplomatie. C'est par des traités qu'il agrandit son domaine. Mais pour faire respecter ces traités il faut souvent se battre. Ce sera le cas avec Ahmadou Cheikou, fils et successeur d'Omar, à mesure de l'avancée des Français vers un nouveau fleuve : le Niger.
Car Faidherbe voit loin. Il multiplie les missions, envoie officiers et marins, mi-explorateurs, mi-diplomates, le long de la côte et vers l'intérieur. Il écrit à Napoléon III que : «  le Souverain qui a pris Pékin et Mexico, qui aura bientôt conquis la Cochinchine et le Mexique et ouvert l'Isthme de Suez, pourrait ne pas dédaigner de faire naviguer des bateaux à vapeur sur le Haut Niger, et d'arborer les couleurs de la France à Tombouctou »
Il y faudra trente ans.

Ami de Gambetta, Faidherbe n'aimait guère Napoléon III. En 1865, il est nommé Général, mais dans un poste sans grande responsabilité en Algérie. En 1870, il est malade chez lui, à Lille, quand Gambetta va le chercher pour lui confier l'Armée du Nord, 45.000 hommes, mais en fait «  un ramassis de soldats éparpillés, vêtus de loques, avec des chaussures à semelles de carton ». Que l'on pense aux malheureux Bretons du Camp de Conlie encore plus mal traités.

Faidherbe va en faire une des seules forces militaires qui résisteront aux Allemands, pour préserver tout le nord de la France de l'Occupation, voire de l'Annexion. Et Faidherbe de s'écrier : «  Ah, si seulement j'avais eu avec moi mes braves soldats du Sénégal ».

Dans la nouvelle république, il sera député, puis sénateur, Grand Chancelier de la Légion d'honneur, membre de l'Institut pour son œuvre d'ethnologue et de linguiste menée parallèlement avec son métier de Gouverneur.
C'est dire la dimension de l'homme qui inspirera plus tard les grandes figures de l'Aventure Coloniale, de Gallieni à Lyautey, conquérants et humanistes, oeuvrant pour la "Civilisation" et le "Progrès", mais dans le respect des hommes et des structures indigènes.
Par bien des côtés, il ressemblait à son prédécesseur, le Baron Roger, ce haut dignitaire franc-maçon, qui «  savait allier une réelle facilité de commandement à la philosophie la plus éclairée et la plus bienveillante, dont la politique indigène était basée sur le respect des civilisations autochtones, sur le principe d'une collaboration sans assimilation, sur la recherche du progrès moral par le moyen du développement économique ».
 
   LEROY BEAULIEU
 
 
Jules Ferry est un homme des Lumières. Sa politique coloniale en résulte comme sa passion pour l'École. Si Gambetta voit l'avenir de la France outremer, Ferry voit dans la colonisation l'œuvre civilisatrice. Ailleurs en Angleterre par exemple on est plus réaliste.

Jules Ferry avait un maître à penser, très influent à l'époque, complètement oublié de nos jours, au point que son nom ne figure même pas au Petit Larousse : Pierre Leroy Beaulieu. Son œuvre majeure, "De la Colonisation chez les peuples modernes", sera rééditée cinq fois entre 1874 et 1902, et ses nombreux articles, notamment dans L'Illustration feront l'opinion de l'époque.

Il ne s'agira plus, comme dans la Grèce Antique ou sous nos rois de conquérir de nouveaux territoires pour y installer des "colons", mais d'exploiter, avec les autochtones les ressources humaines et matérielles en sommeil
 
«  Si l'émigration est un fait d'instinct, de l'instinct naturel qui pousse l'homme à l'inconnu et à l'aventure, la colonisation doit être un fait réfléchi, soumis à des règles qui ne peuvent provenir que des Sociétés très avancées … une Société colonise quand, parvenue elle-même à un haut degré de maturité et de force, elle procrée, elle protège, elle place dans de bonnes conditions de développement et elle-même à la virilité, une société nouvelle née de ses entrailles ». Leroy Beaulieu
 
Jules Ferry dit à peu près la même chose :
 
«  Les races supérieures ont sur les races inférieures un droit qu'elles exercent, et ce droit, par une transformation particulière, est en même temps un devoir de civilisation. La race supérieure ne conquiert pas pour le plaisir, dans un dessein d'exploiter la faible, mais bien de la civiliser et de l'élever jusqu'à elle ». Jules Ferry
 
«  Races supérieures et inférieures, c'est vite dit », protestera Clemenceau, et pourtant Jules Ferry est plus moderne que Renan, autre idole de la pensée moderne : 
 
«  La Nature a fait une race d'ouvriers, c'est la race chinoise, d'une dextérité de main merveilleuse. Elle a aussi fait une race de travailleurs de la terre, c'est le nègre : soyez pour lui bon et humain et tout sera dans l'ordre, et enfin une race de maîtres et de soldats, c'est la race Européenne … Que chacun fasse ce pour quoi il est fait et tout ira bien ». Renan
 
Leroy Beaulieu est plus nuancé :
 
«  La moitié du globe environ est à l'état sauvage ou barbare » occupée par «  des peuples endormis ou languissants … dénués du sens du progrès et incapables d'exploiter les régions où le sort les a placés ». Leroy Beaulieu
 
Et il y voit dans l'aventure coloniale une condition de survie pour la France et une chance pour l'Europe : Cela apparaît comme un leitmotiv dans les éditions successives.
 
C'est qu'une sorte de frénésie s'empare de l'Europe vers 1880. Tout le monde veut sa part de l'Afrique, chacun pour faire comme son voisin, dans un délire mimétique comme pour des raisons purement politiques.
En Afrique, politiques et diplomates se livrent alors à une sorte de partie d'échecs, totalement abstraite à ce niveau, tandis que sur le terrain, aventuriers, militaires, commerçants, missionnaires avancent dans le plus grand désordre au cœur d'un continent qui en trente ans sera complètement dépecé.
Cela ne coûtait pas cher. Selon Wesseling, entre 1882 et 1898,
70 millions d'Africains se sont trouvés placés sous administration britannique, au coût de 15 pences par personne en moyenne.
 
À mesure des éditions successives, le beau rêve s'éloigne. Comme tous les prophètes, Leroy Beaulieu n'est jamais aussi proche de la vérité que lorsqu'il paraît pessimiste : je cite ces extraits dans le désordre, mais sans trop m'éloigner, je pense, de l'évolution de sa pensée :
 
«  Les modes de contact entre les Européens et les tribus incivilisées sont restés les mêmes qu'il y a trois siècles ».
«  La métropole, à la sagesse infuse, va multipliant autorités et réglementations ».
«  La paresse administrative ou le prétentieux empirisme ont préféré aller au hasard, renouvelant les mêmes fautes et aboutissant aux mêmes échecs ».
Le tout «  sans aucun esprit de suite : on alterne entre la prodigalité et la lésinerie. On change à tout instant et les Généraux et les Gouverneurs. Jamais dans les expéditions lointaines on a proportionné les moyens à la fin poursuivie ».
Leroy Beaulieu
 
Et surtout, pour que l'aventure se termine bien, il aurait fallu du temps et des capitaux.
La France, de 1870 à 1914, n'a consacré à l'Afrique "noire" que 4 % de ses investissements à l'étranger, dont seulement le quart d'origine privée.
Quand à la durée, Leroy Beaulieu pensait que, dans les meilleures conditions, il fallait trois générations – un siècle – pour que " la jeune société ", la colonie puisse atteindre sa majorité, être émancipée au mieux de l'intérêt mutuel des deux parties.

L'Aventure Coloniale de la France en Afrique se termine à la veille de la guerre de 1914. Tout s'effondre au lendemain de la deuxième, moins de 50 ans après, au moment où un Félix Éboué, et quelques autres, sont bien près d'élaborer un autre système, une autre approche qui dans un contexte international différent auraient pu relancer la machine … et le rêve.
 
Le Gouverneur Général du Congo, Félix Eboué, se tient à côté du Général de Gaulle, au mois de février 1944,
au cours de la conférence de Brazzaville
 
"Mektoub". C'était écrit.
L'Aventure Coloniale, c'était aussi une histoire d'hommes. Je ne voudrais pas conclure avant de citer, après celle de Faidherbe, une autre grande figure, celle de Largeau.

Largeau, le père du Tchad, que Serge Besnier n'a rencontré qu'une fois, en quittant le pays où il avait fondé une ville : Moussoro.
 
   LARGEAU
 
Si vous regardez la carte de l'Afrique vers 1890, vous voyez trois blocs français, au nord, à l'ouest, au centre. Pour faire de ces trois blocs un ensemble homogène, on pensait à conquérir le Tchad. C'était loin, occupé par une mosaïque de peuples probablement hostiles dans la mouvance des mouvements islamiques. Bien peu d'explorateurs avaient vu le lac et en étaient revenus, et Rabah, l'Aventurier sanguinaire, s'y était taillé un empire sur les ruines de celui, millénaire, du Kanem Bornou.
Et la France avait un autre objectif : empêcher les Anglais de s'assurer sur le Nil la maîtrise d'un grand axe nord-sud, du Caire au Cap, mais au contraire s'assurer d'un axe est-ouest de Dakar à Djibouti.
Le partage des pays du Niger, après 1890, avait finalement été favorable aux Anglais. Les précéder sur le Nil était une forme de revanche. Marchand, parti des bouches du Congo, allait y parvenir, étant le premier à Fachoda, fin 1898, mais il n'avait guère plus de 200 tirailleurs, et Kitchener quelques milliers de troupes régulières. Il avait bien fallu négocier. L'Angleterre aurait le Nil, la France le Tchad.

Dans la mission Marchand, un lieutenant : Largeau. Même pour les Tchadiens d'aujourd'hui, il est le père du Tchad.
La mission Marchand
 
Largeau est un pur produit de cette Infanterie Coloniale créée par Faidherbe. Il s'est engagé à 18 ans, simple soldat malgré de brillantes études, probablement pour échapper à une difficile ambiance familiale. Il passe par tous les grades, combat dans tous les pays d'Afrique. De son père, actif militant anti-esclavagiste, il a hérité d'une culture humaniste. Il va s'inscrire dans la lignée des Grands Coloniaux, qui ne se contentent pas de conquérir, mais savent pacifier et administrer dans le respect des indigènes. Au Tchad, il va donner toute sa mesure.

Il est nommé, en 1902, à la tête du très petit et fragile Territoire militaire du Tchad, né de la convergence des trois missions, de la défaite de Rabah le Sanguinaire, et de la prise de ka zaouïa Senoussiste de Bir Alali. A sa disposition cinq à six cent tirailleurs, un escadron de spahis, six canons, aucun budget. Il dirigera le Territoire lors de cinq mandats de deux ans.

Serge Besnier vous a déjà raconté en détail l'histoire de la Conquête jusqu'en 1912. Souvenez-vous, c'était à Évreux et nous y étions, grâce à Jean-Marie. Il y a eu des hauts et des bas. Le Colonel Moll y a laissé la vie en 1910. La France ne pouvant pas laisser impunie la mort d'un Commissaire de la République. Il fallait rappeler Largeau qui avait si bien réussi auparavant.
 
Largeau savait "gérer" les Sultans, tout à tour soumis, alliés, rebelles, prêts à partir en dissidence dès qu'il rentrait en France. Il savait aussi organiser des colonnes et prendre des citadelles. Il savait surtout convaincre les ministres de le laisser faire, avec prudence, avec méthode, à coup sûr. C'est la fameuse "tache d'huile" de Galliéni.
En 1912, il a enfin les autorisations et les moyens d'agir. Moyens modestes : un régiment à 12 compagnies. Bugeaud avait plus de cent mille hommes en Algérie.
Fin 1913, Largeau achève la pacification d'un Tchad porté pratiquement à ses dimensions actuelles : trois fois la France.
En 1915, avec les Anglais du Nigeria, il chasse les Allemands du Cameroun.
En 1916, nommé Général, il est tué à Verdun.
 
   DE BORDEAUX AU TCHAD, EN 1908 AVEC SERGE BESNIER
 
 
Quelques images du voyage. Cliquez dessus pour les agrandir
 
François BESNIER
 
MAÏLYS OOGHES A MIAMI
 
  30 Août 2012
 
 
Je profite d'un longtemps week-end enfermée à la maison pour voir faire un rapide résumé de mon arrivé à Miami. Pourquoi enfermée à la maison ? Car une grosse tempête (Isaac) touche la Floride (Ainsi qu'Haïti, Cuba ... Elle aurait d'ailleurs déjà fait 19 mort en Haïti!), donc depuis vendredi l'alerte est déclarée... par chance Miami n'a pas été beaucoup touché, juste beaucoup de vent et de pluie !

Concernant mon arrivée et mes premières semaines aux USA, tout va pour le mieux! Ma famille d'accueil est d'une extrême gentillesse, ils m'ont tout de suite fait sentir comme chez moi! Les amis de la famille, ont également été très gentils avec moi, chacun s'est proposé de me montré la vrai vie des gens à Miami, donc bien sûr: Plage, shopping, visites "nocturnes" ... Mais les températures vraiment chaudes réduisent certaines activités en plein cœur de la journée, en effet il fait trop chaud à 14h pour pouvoir aller à la plage, et l'eau à 27 degrés n'aide pas à se rafraîchir ! C'est un rythme différent de la France, que j'essaye d'apprivoiser. Ma première semaine s'est donc globalement très bien passé, j'aime l'ambiance et la gentillesse des gens! Et étrangement toujours pas de Burgers pour moi, ni de Fast food, la famille de ma mère d'accueil étant d'origine colombienne, je me régale des petits plats qu'ils me préparent, et en échange j'essaye de leur faire apprécier les petits plats bretons et français! Ils adorent le caramel au beurre salé !

Lundi dernier j'ai commencé l'école, au début stressée car je n'avais pas pu assister aux portes ouvertes (j'étais à un week-end d'orientation organisé par le rotary) et donc ne sachant pas mes classes.. Mais la gentillesse des gens m'a encore une fois beaucoup aidé! La semaine s'est donc très bien passée ! Je commence très tôt: 7h20, mon bus passe à 6h10... mais je finis à 14h20! Au niveau de la compréhension de l'anglais je m'en sors plutôt bien! Ma conseillère d'orientation m'a même mis dans le meilleur niveau d'anglais du programme appelé Essol (programme pour les étudiants étrangers, il y a énormément d'immigrés hispaniques ici). Je me suis même fait quelques amis, avec qui j'ai fais quelques sorties l'après-midi, Le stress de la première semaine, et la peur d'être toute seule s'est donc vite envolé.

Que dire de plus ... et bien encore un grand merci à vous ! Car sans votre travail je ne pourrais pas vivre l'incroyable aventure que je vis actuellement, que de changements, et de découvertes... Je ne regrette absolument rien, sinon que cette expérience ne dure qu'un an !

J'espère que les étudiants qui arriveront demain auront la même satisfaction que moi! Bon courage pour demain !

Je vous joins quelques photos, (il sera d'ailleurs bientôt possible de me suivre à travers un blog photo)
A bientôt,
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Jean-Louis Clech
 
VISITE DE GRAHAM DEAN
 
  30 Août 2012
 
Vincent Bouillé et Graham Dean
 
Le Rotary est international.
Chaque Rotarien en déplacement professionnel ou personnel est invité permanent dans tout Rotary club et peut assister à la réunion hebdomadaire sans condition autre que celles qui s'imposent au membres du club local selon la règle "locus regit actum".

Graham Dean, président du Rotary club de Dudley (GB), était ainsi en visite le 23 août dernier à Lannion et a procédé au traditionnel échange de fanions avec Vincent Bouillé, président du Rotary club de Lannion.
 
Joël Vandenberghe