EN HÄLSNING AV SVERIGE
 
09 décembre 2009
 
Bonjour, à vous. 

Cela fait plus de quatre mois que je suis en Suède et je pourrais vous faire un bilan de quatre pages sans problème mais cela serait trop long.

J'habite en se moment dans ma deuxième familles qui habite un peu à la campagne ainsi je découvre la province Suédoise, encore plus intéressante que celle des grandes villes. Je peux apprendre ainsi la vraie vie des gens en Suède tels que l'écologie, les différentes cultures, ainsi que la nature qui est magnifique, tout les soirs je peux rencontrés des animaux sauvages sur mon chemin, c'est tout à fait différent.

Je ferai ainsi Noël dans les vraies valeurs Suédoise, avec les plats typiques ainsi que les célébrations. Je mange tout les vendredis midi à mon Rotary où nous avons un temps pour nous rencontrés ainsi que le déjeuner puis une conférence d'ailleurs vendredi 4 décembre c'était ma présentation mais cette fois-ci en Suédois et j'ai pu échangé les drapeaux du club de Rennes et celui de Nyköping, vue que j'ai acquis de nouvelles connaissance dans la langue Suédoise puisque je le parle maintenant en premier avec mes amis, ma famille et les Rotariens ainsi qu'avec ma counsellor avec laquelle j'ai beaucoup de contact.

Puis si nous nous comprenons pas, je leurs parlent en Anglais où durant mes premiers mois j'ai acquit un très bon niveaux, d'ailleurs pour cela que j'ai de très bon contact avec les membres de mon Rotary et que je suis invité à des dîners où des conférences et toutes autres activités avec eux...
 
En ce qui concerne ma scolarité, ceci n'as pas été facile les premiers mois car toutes mon école est en Suédois ainsi je m'intègre au fur et à mesure des choses, ceci devient meilleur de jours en jours et je m'amuse de plus en plus... Merci,
 
Maxence Allais
Ripsa Liljedal
 
 
VÄLKOMMEN TILL RIPSA
 
09 novembre 2009
 
Bonjour, 

j'ai enfin ma deuxième famille, j'ai changé le 21 novembre 2009, j'habite maintenant à Ripsa K:a.

C'est très sympa ici, c'est la campagne nous somme a 32km de la ville mais nous avons une église très populaire ou il y a plus de place dans l'église que d'habitants nous sommes une trentaine, nous avons aussi un restaurant gastronomique, nous y allons bientôt, je vous dirais si il sont meilleurs que chez nous : je n'en dit pas plus, vous recevrez le 1er décembre mes newsletters...
 
je reste à Ripsa pour 2 mois et donc pour Noël, je changerai le 16 ou 17 décembre pour une autre nouvelle famille car j'en aurai 4, je suis très content de cela. Je vous donne ma nouvelle adresse : 
 
Family Lundahl
Maxence Allais
Ripsa Liljedal
SE- 61191 Nyköping
Tel: +46 155-24 07 25
 
 
MARCO LIM AU ROTARACT DE NEW DELHI
 
09 novembre 2009
 
Bonjour Bonjour !

Je n'aurais jamais imaginé devoir utiliser une écharpe en Inde, mais me voilà avec deux couches de vêtements après 4 mois d'état de sueur perpétuelle...
Ce petit message pour vous dire que je n'ai pas surtout pas oublié le Rotary de Rennes et que j'ai enfin pris contact avec le Rotaract de Delhi !

La première rencontre s'est faite la semaine dernière de manière très amicale et informelle, autour d'une tasse de thé dans un café de Delhi.
J'ai pu faire connaissance avec la DDR Rotaract du District ainsi que deux des membres. Ils sont du même âge que moi et soit poursuivent leurs études (elle en droit) ou sont déjà actifs, mais j'ai ressenti une forte motivation chez chacun d'entre eux !
 
 
Après une brève présentation du Rotary 1650 et de moi-même, je leur ai fait part de mon désir de participer à des actions marquantes avec le Rotaract, notamment à des journées de sensibilisation dans le cadre des campagnes contre la Polio (normalement ce dimanche si tout se passe bien). Vu de France les campagnes Polio m'avaient l'air un peu abstraites, alors qu'ici je le vis à chaque moment du Rotary, c'est sur toutes les lèvres. Excitant ! (en quelque sorte...)
 
 
Le Rotaract m'a proposé d'aller en échange de 4 jours à Mumbai en décembre. C'est une opportunité que je ne voudrais pas rater, de découvrir comment agit le Rotaract de la ville la plus dynamique d'Inde...

Sinon j'ai fait connaissance avec une américaine qui est aussi Boursière de la Fondation, Julie Allen. Elle vient d'Orlande, Floride, et est en année d'échanges à la Delhi University en Sciences Politiques. On a pu converser de nos impressions de l'Inde, et la vie n'est pas facile pour elle non plus ! Elle m'a cordialement invitée chez une soirée Halloween où elle m'a fait découvrir comment eux les Américains célébraient cette fête : sculpture de citrouille, déguisement haut en couleur, ambiance sombre mais fun... Encore une autre leçon de culture pour moi grâce au Rotary ! (Sur la photo elle est habillée en chat et moi...et bien...)
 
 
Enfin, j'ai normalement une présentation dans un club prévue pour la semaine prochaine, mais c'est pas facile, il faut toujours courir derrière eux, ils sont tellement occupés... Incredible India !

Merci de votre attention et j'espère recevoir des nouvelles réjouissantes de Rennes bientôt ! :)
Cordialement,

Marco Lim
New Delhi
 
 
MAXENCE ALLAIS, LE SUEDOIS
 
04 novembre 2009
 
 
Bonjour,

Et voila encore un mois de plus en Suède et un mois de moins en Scandinavie, le temps passe de plus en plus en vite. Je ne pensais pas avant de partir que je serais déjà rendu à mon troisième mois aussi vite.
Tout les étudiants de l'année dernière me disai t: tu verras  le temps passe très vite. Je n'y croyais pas une seconde, je pensais que les jours allait être très longs.
 Enfin à Nyköping les jours deviennent de plus en plus courts, le soleil commence à se lever tard et se coucher tôt, il faut se dépêcher pour faire ses petites affaires, ses courses sous la lumière du soleil car après c'est fini.

Le mois d'Octobre et mon premier mois de l'horrible froid Suédois, avec beaucoup de vent ainsi qu'un gel avoisinant les -2° tout les matins, ainsi il n'y a pas un chat la nuit dans la ville si ce n'est que les jeunes étudiants qui ont leurs sorties du soir. J'ai obtenu un vélo disant assez "Old School" je l'ai acheté dans une brocante, je pense qu'il date des années 80, il est très rustique, il n'as pas de frein et aucune vitesse, mais il me plaît beaucoup, je le laisse dans la ville le soir après l'école et je prends mon bus et le matin après mon bus je le prends pour rejoindre mon école ainsi que mon restaurant scolaire qui se situe à l'extérieur de mon école et je le prends avec mes amis, pour aller plus vite car il fait froid et plus vite je serais au chaud mieux se sera !).           
Je l'utilise aussi  dans ma ville seulement pour me promener et pour aller aux endroits que j'ai envie ainsi que  pour  aller pratiquer mes activités comme le Handball, où je représente fièrement l'équipe française, championne du monde et championne Olympique au dernier JO de Pékin, ainsi je vais toujours a la salle de gym et j'ai commencé le Rock' Roll, en souvenir de papa et maman qui le danse très bien, j'ai réussi à jouer une fois au golf ce mois mais cela devient de plus en plus difficile de jouer car la météo n'est pas au rendez vous d'ailleurs la saison se fini très bientôt car le terrain devient impraticable du fait qu'il est gelé et qu'il y a de la neige bientôt.           

Mais  je suis aussi très occupé, mes week-end sont très remplis et je ne perds pas de temps pour rejoindre mes amis où allez visiter un endroit, une ville, une personne.            
D'ailleurs le premier week-end d'octobre, plusieurs étudiants sont venu dans ma ville pour se rencontrer, où pour camper pour certain, j'ai pu organiser ce camping improvisé dans la foret mais je n'est pas participer à ceci, a mon goût cela était trop froid je suis rester avec le français et des amis a jouer au poker... le second week-end, un français et un américain et moi avions organisé un week-end à Stockholm nous sommes rejoints le samedi matin dans la gare puis nous avons visité cette ville qui est vraiment très jolie et que je souhaite pour vous qu'un jour vous puisez aller à la rencontre de Stockholm, j'ai ainsi appris quelque chose qui ma impressionner, l'archipel de Stockholm compte plus de 30 000 îles, c'est merveilleux.           

Le week-end du 17 Octobre, c'était la conférence du district qui était très importante pour les Rotariens et pas pour nous, les étudiants... nous étions là-bas, juste pour la présence, mais nous avons quand même chanté tous nos hymnes nationaux, et des présentations sur nos pays, et il faut dire que l'hymne français a été le meilleur. :)            

La conférence c'est passé à Strängnäs, nous somme restés là-bas trois jours où nous avons eu la chance de visiter la ville et la caserne des pompiers ainsi qu'une cathédrale immense qui est très jolie, j'ai aussi eu l'occasion de mes baigner dans la mer, je me suis baigné avec l'étudiant français puis nous avons couru à la maison pour sauter dans le sauna, quelle plaisir !!            

Week-end du 24 c'est les VACANCES !!!! et j'étais à l'Open de tennis de Stockholm pour l'ATP World Tour, j'y étais avec des amis de mon école c'était pas mal j'ai vu jouer le célèbre joueur Suédoisv : Robin Sordeling qui avait fini en finale de Roland Garros l'année dernière contre Roger Fédérer, Puis je suis resté pour encourager notre joueur Français : Arnaud Clément qui à malheureusement perdu son match, bien qu'il avait un supporter de fortune qui n'as pas arrêter de l'encourager tout au long du match, j'ai eu la chance aussi de rencontrer quelque français lors de ce match car il y avait des encouragements typiques du Roland Garros comme le : ALLLLLEZZZZ  juste avant le service du Tennisman, c'était génial...            

Le jour d'après, je suis allé avec ma famille à une journée Italienne ( j'aime pas les Italiens ), c'est à dire ?? chaque année, ma famille et son entourage, organise chacun son tour un jour autour d'un thème, ce jour là c'était  l'Italie, avec le petit-déjeuner, le déjeuner, le goutter et un dîner puis des activités italiennes, une balade avec des questions sur le chemin à propos de l'Italie... et j'en passe, c'était très amusant, et j'essayerai de faire la même chose à mon retour en France mais cette fois si cela au thème de la suède... puis une fois fini. J'ai rejoins quelques étudiants Rotariens dans  la ville d'Eskilstuna pour les 350 ans de la ville, avec nombreuses activités et feux d'artifice... puis je suis rentré chez moi le dimanche pour une semaine de vacances qui a été assez chargée...            

Avec deux jours à Stockholm, qui ont été magnifiques, on l'on a pu découvrir les endroits que personne ne connaît de la ville, les endroits ou personne ne va parce que il y a des choses plus intéressantes, c'était vraiment sympa de se promener dans ces quartiers peu connus... sinon j'ai fait beaucoup de soirées avec mes amies ou l'on cuisine ensemble puis on regarde des films on discute...             

Hier, je devais rejoindre les étudiants Rotariens mais le père m'avait proposé de faire un badminton, ainsi que de changer les pneus des voitures car tout le monde en Suède à deux jeux de pneus, un pour l'hiver avec des petit clous incrustés dans la gomme et un jeu de pneus pour l'été. Ceci est obligatoire d'après une loi du gouvernement Suédois à cause du gel et de la neige. Puis dans la soirée, j'ai rejoins Stockholm pour une soirée pour halloween avec mon frère, nous avons mangé dans un restaurant puis à 00h00 nous avons rejoint un cinéma dans Stockholm pour regarder un film effrayant, Activity Paranormal,  qui était très sympa.
J'ai aussi vu un tas de neige à Stockholm, Etrange !!!           
Aujourd'hui ce sont mes 3 mois en suède, et je pense que je serais sur Eskilstuna...

           
J'ai aussi un petit website, j'ai dépose tout les mois des photos ainsi que des vidéos de la Suède, quelques News :     http://web.me.com/allais.m/Maxence_Allais/Bienvenue.html . Vous pouvez y faire un tour si vous voulez, vous êtes les bienvenues.
           
Mon mois de novembre, sera marqué par l'arrivée de la neige (J'ESPERE !!!!) et donc de la glace sur la mer et les lacs, et donc je ferais l'acquisition de patins à glace, pour après patiner comme un dieu. Le Rotary organise pour tout les étudiants de la Suède un week-end à Stockholm dans une auberge de jeunesse, sa va être pas mal je pense... !    
      
                        Et enfin je change de famille le 22 novembre, et donc je vous donnerai mes nouvelles coordonnées pour cette nouvelle famille qui j'espère et très gentille et encore meilleure que ma première, mais je vous raconterais tout ça dans le prochain numéro du mois de novembre :                                     
  • Family Wallin, Källenäs
  • Maxence Allais
  • Solvägen 9 
  • 611 50 NYKÖPING
  • Tel : +46 731598475
Maxence   ALLAIS ,  Ambassadeur   de  France 
 
 
L'ADMISSION DE STEPHANE BOURDONNEC
 
24 octobre 2009
 
Le caractère exceptionnel convenait bien à la solennité de l'admission d'un nouveau membre dans le grand cercle d'amitié, élargi pour lui, du Rotary International et singulièrement de notre club.
Jean GOUMY, délégué Régional de la Société Générale aura été membre de notre club pendant 6 ans, puis Jean-Louis PATENOTTE pendant 5 ans.
Et aujourd'hui, ceux d'entre nous qui ont eu le privilège d'approcher Stéphane BOURDONNEC ne doutent pas qu'il saura bénéficier des mêmes liens de solide amitié que ses prédécesseurs.

Pierre Leguy, qui le parraine nous le présente :
Stéphane, né en 1961 de parents morlaisiens « exilés » en région parisienne est bien sans aucun doute, un breton, comme son nom l'indique.
Il est fier de son cursus professionnel commencé par des études malheureusement interrompues à 18 ans et l'embauche sans qualification par la Société Générale.
C'est alors un CAP, puis un BEP, et à 25 ans la qualification de cadre de la Société Générale après sa sortie major d'un concours interne.
 
Il s'ensuit, avec sa femme Josiane rencontrée au travail, un périple de 10 mutations jusqu'à Rennes d'où, depuis 1 an, Stéphane supervise dans l'une de 4 grandes régions de la banque en France, l'activité de 300 agences, avec 920.000 clients et 2600 collaborateurs.

Stéphane estime avoir bénéficié de ce qu'on appelle « l'ascenseur social » et d'une exceptionnelle formation interne.
...Mais il est clair que le mérite et la valeur personnels de l'intéressé y sont pour l'essentiel... !

Le couple a 3 enfants : Julien, 26 ans qui est marié, Loïc 22ans, et Marie 16 ans. Et une petite fille Inès de 10 mois. En confidence, Stéphane vous livre qu'il aime la vie (beaucoup) et sa famille (énormément) .. La famille . ! Pierre Leguy enchaîne en faisant valoir que le Rotary est une affaire de couple, que Stéphane va rejoindre le club, mais que c'est un couple que nous accueillons.
Et il invite Josiane, pour que tous la connaissent, à être aux côtés de son mari pour la remise de l'insigne de la roue rotarienne.

Par quelques mots bien sentis, Stéphane nous livre son émotion, ses remerciements pour l'accueil chaleureux qui lui est fait, et l'assurance de son engagement.

Bienvenue à nos amis BOURDONNEC.
 
 
LA VISITE DU GOUVERNEUR ALAIN FINIX
 
16 octobre 2009
 
La visite du Gouverneur dans un club est un passage obligé auquel chacun se prépare à l’avance et spécialement le Président nouvellement en fonction dans le club visité : le timing est-il bien rôdé ? Tous les membres du Comité et les responsables de commissions vont-ils pouvoir se libérer à temps et répondre « présent » ? La réception pour l’apéritif et le dîner est-elle bien organisée ? Les fanions rotariens sont-ils tous bien exposés ? La salle est-elle bien fleurie ?

Après un dernier astiquage des barrettes du lourd collier de Président, voici le jour et l’heure venus.
La rencontre avec le Gouverneur est cordiale, mais tendue malgré tout, d’autant que le Gouverneur sort de son cartable un imprimé sur lequel il est question de candidat et d’examen ! (Vrai !.... je n’invente rien !). C’était donc cela la visite du Gouverneur : un examen de passage ? Le Président se tient sur ses gardes.

Mais, très vite, fier de sa fonction, fier de son club, fier des actions rotariennes qu’il a préparées avec tous ces bénévoles qui font la vie d’un club, avec l’aide aussi, il faut le dire, du Gouverneur qui apprécie l’enthousiasme de son interlocuteur et l’encourage, le Président comprend qu’il a en face de lui un ami qui partage les mêmes valeurs rotariennes de service et d’amitié et que cette visite est animée par la volonté du Gouverneur de faire en sorte que l’année rotarienne soit pour ce club un succès. Le Gouverneur aide, suggère et encourage.

Les entretiens privés s’achevant, voici le moment de retrouver tous les membres du club et leurs conjoints. C’est un grand moment de bonheur pour le Président qui se sent fort du soutien amical de tous ces amis rotariens ou rotariennes qui se réjouissent avec lui du moment vécu dont chacun mesure qu’il est important pour le club. Le Gouverneur est manifestement heureux de la rencontre et salue chacun d’entre eux. Le président se rassure : les sourires en attestent, tout va bien !

Le dîner qui suit renforce encore ces liens qui se sont créés et c’est en toute confiance et amitié que la soirée s’achève.
Finalement, c’était tellement bien que le Président aimerait bien recommencer l’année suivante : il en profiterait tellement mieux ! Mais non, c’est ainsi, la roue tourne ; L’an prochain la visite du Gouverneur dans le club réunira d’autres bonnes volontés rotariennes.

Rosine d’Aboville
 
 
Intervention du Gouverneur

Chère Présidente,

Prendre la parole devant un aussi beau parterre est vraiment formidable. Nulle part, je n’ai connu un aussi bel accueil.
Le collier que je porte possède deux fois le nom de Pierre LEGUY. Il porte aussi le nom de Marcel Cormier. Votre club est formidable.
Votre présidente m’a frappé par son courage. Je lui ai remis l’insigne et lui remets aujourd’hui le fanion correspondant : « l’avenir du Rotary est entre vos mains. »

« On m’a donné envie » a dit Stéphane tout à l’heure. Donnons envie. Améliorer notre image un peu bourgeoise. Nous aurons des adhésions sans faire de recrutement. Nous serons fiers de la fondation qui contribue aux EGE, aux AIPM et aux bourses d’études. Bertrand pourra vous dire : 50.000$ ont été donné pour deux jeunes étudiants du district.

La Fondation, c’est le coeur du Rotary.

C’est aussi le lutte contre La polio bien évidemment : 355 millions de dollars donnés par Bill Gates. Nous donnerons 200 millions pour éradiquer cette maladie.

Les échanges scolaires d’un an :

Mélanie qui vient de Colombie et Maxence Allais parti de chez nous pour la Suède. Nous avons un jeune qui avait demandé à partir en Australie et a finalement passé en Allemagne des instants merveilleux.
Ce n’est pas parce que nous n’avons plus d’enfants dans notre famille qu’il ne faut pas en accueillir. Si nous donnons envie, nous serons fiers de nos actions. Lorsque Pierre verra Stéphane devenir président de son club, peut-être gouverneur, il se dira « j’ai bâti l’avenir du Rotary et j’en suis fier. »

Nous sommes les seuls en France, à proposer « L’espoir en tête. » Les Italiens l’ont fait pendant un an sans lendemain. Les hollandais y songent. Nous avons récolté 3 millions d’euros sur quatre ans. Notre objectif pour cette année est de 1 million d’euros sur 100000 personnes.
Il faut attirer les médias nationaux autrement que par la publicité relationnelle.
Ce n’est pas une séance que pour rotariens, il faut faire venir d’autres personnes.

Nous sommes à un tournant, merci de vous mobiliser.
 
Alain FINIX
 
 
 
RENNES - MOSCOU - SAINT-PETERSBOURG
 
Chers amis,

Nous organisons cette année pour le réveillon de la nouvelle année un voyage en Russie
 
Du lundi 28/12/2009 au dimanche 03/01/2010
 

MOSCOU / SAINT-PETERSBOURG

 

Prix par personne en chambre double sur la base de 20 participants : 1 400 €

 
Incluant :
 
  • Le vol Paris / Moscou - St Petersburg / Paris sur Air France
  • Les taxes
  • Le train en compartiment 4 couchettes Moscou / Saint-Pétersbourg
  • Les transferts en autocar aéroport / Hôtel ou gare / Hôtel et vice versa
  • 2 nuits en chambre double à l'hôtel Budapest de Moscou avec petits déjeuners
  • le programme des visites à Moscou sera organisé par le CIP
  • 3 nuits à l'hôtel Moskva de Saint-Pétersbourg en chambre double avec les petits déjeuners
  • Programme touristique à Saint-Pétersbourg en autocar avec guide parlant français :
    • Visite de ville + visite forteresse Pierre et Paul
    • Visite une journée à Pavlovsk et Pouchkine avec promenade en troïka et visite palais de Catherine. Déjeuner dans une isba
    • Visite du musée de l'Ermitage
    • Réveillon du jour de l'an à l'hôtel
    • Visa : 90 € par personne pour un groupe
    • Assurance rapatriement exigée par le consulat (a peu près 20 € par personne)
 
Prix sujets à modifications au moment de la réservation en fonction des places disponibles sur les vols et dans les hôtels.

Cette proposition n'est valable que pour un groupe de 20 personnes minimum, j'aimerais avoir le plus rapidement possible la confirmation de votre éventuelle participation, si nous étions moins nombreux nous nous verrions obligés d'annuler ou de reporter ce projet

Amicalement,

Robert VANDENBUSSCHE
CIP France Russie
 
Passez la souris sur une image pour l'agrandir
 
 
 
 
RENNES, BANGKOK ET SAINT-PETERSBOURG
 

VISIOCONFERENCE SKYPE

23 septembre 2009
 
 
 

La réunion du 7 septembre 2009 du Rotary Club de Rennes fut placée sous le signe des nouvelles technologies.


La maîtrise technologique et la créativité de Bertrand BARANOVSKY, ont permis aux Rennais d’engager une conversation en temps réel en visioconférence avec Virginie BREGEON à Bangkok, Emilie ROLANDIN et Issa TOGO (Président du CIP RUSSIE-France) à Saint-Pétersbourg.

Emilie, rotaractienne et boursière Rotary Monde du district 1650, achève ses études de commerce international. Pour sa part, Virginie, past-présidente du Rotaract de Rennes, est stagiaire dans une entreprise française implantée en THAÏLANDE, et ce dans le cadre de ses études de Science Politique.

Skype est un logiciel d’accès libre permettant d’appeler gratuitement entre deux ordinateurs connectés à Internet, grâce à un microphone et des haut-parleurs, ou encore d’une web cam. Il est également doté d'une messagerie instantanée offrant aux utilisateurs la possibilité de communiquer textuellement et de se transmettre des fichiers.

Cet outil permet de gagner du temps, de l’argent, mais surtout d’abolir d’une certaine manière les distances physiques en permettant la communication par l’image.

Lors de la visioconférence se déroulant chez Le Coq Gadby, l’enthousiasme a pu se lire sur les visages des correspondants, malgré les cinq heures de décalages horaires avec Bangkok.

Nous ne pouvons donc qu’encourager les clubs dans l’usage de technologies efficaces, si elles sont aptes à stimuler la bonne volonté réciproque et à renforcer les relations amicales, voire, à réduire les distances, comme ce fut le cas ce soir entre Saint- Pétersbourg, Rennes et Bangkok.

Pierre CORNILLET
Correspondant bourses Rotary, Rennes
 
 
MELANY OBREGON
 
9 septembre 2009
 
Cliquez pour agrandir l'image
 
 

Sous l'impulsion du Past-président, Michel BESNEHARD et de la Présidente 2009-10, Rosine D'ABOVILLE, le RC Rennes a renoué avec la tradition des échanges scolaires d'un an en accueillant une jeune colombienne, Mélany OBREGON.

En contrepartie le jeune Maxence ALLAIS est partie en Suède. Sa famille accueillera Mélany durant le premier trimestre puis les familles de Pauline COUASNON et de Justine CANTIN qui ont déjà bénéficié de ce type d'échange assureront les trimestres suivants.

Quelques jours après son arrivée, Mélany a été reçue au RC de Rennes au diner de rentrée. A cette occasion, elle a pu faire un échange des fanions avec Rosine D'ABOVILLE. Puis, lors du premier week-end de son séjour en Bretagne, Soizyck et Jean-Claude BALLARD (responsable de la commission jeunesse) ont chaleureusement réuni les familles d'accueil.
 
Bertrand BARANOVSKY
 
Melany Obregon avec les familles Allais, Quentin et Couasnon
 
 
ERIKO MUKODA, BOURSIERE DE LA FONDATION ROTARY
 
3 septembre 2009
 
Comme chaque année depuis 1947, environ 800 étudiants, de 67 pays différents, bénéficient d'une bourse de 25000 dollars de la Fondation Rotary.
Pour son diner de rentrée, le RC Rennes a eu la joie d'accueillir Eriko MUKODA, boursière de la Fondation Rotary pour l'année 2009-10.
En contrepartie de l'arrivée de cette étudiante japonaise dans le district 1650, Marco LIM, étudiant à l'Ecole Supérieure de Commerce de Rennes, est actuellement à New-Dehli.

Eriko était accompagnée à ce diner de sa conseillère, Martine BONNAURE-MALLET du RC Rennes Brocéliande et déléguée du réseau bourse pour le secteur 4 du district 1650.

Après qu'Eriko eut prononcé en français quelques mots de présentation, Rosine D'ABOVILLE, présidente du RC Rennes, a procédé au traditionnel échange des fanions.
Afin de favoriser une meilleure intégration d'Eriko dans notre ville, Alain et Marie SOLLET du RC Rennes hébergent cette sympathique étudiante japonaise pendant quelques semaines, dans l'attente de son installation à la Cité Universitaire.

Merci d'avance à tous les rotariens du district de suivre cet exemple pour faire découvrir à Eriko la beauté de notre région.

 
Bertrand BARANOVSKY
 

De Gauche à Droite : Alain Sollet, Rosine d'Aboville, Marie Sollet,
Eriko Mukoda, Martine Bonnaure-Mallet Bertrand Baranovsky.
Mesdames, Messieurs, bonsoir.
Je m'appelle Eriko MUKODA.
Enchantée de faire votre connaissance.

D'abord, Je voudrais vous remercier pour votre accueil chaleureux. Je suis vraiment heureuse d'être ici ce soir.

Avant de commencer à parler, je voudrais vous rappeler que pour l'instant, j'ai de la difficulté à prononcer en français, alors, c'est pourquoi vous aurez peut-être des difficultés à me comprendre également. S'il vous plaît pardonnez-moi. Merci.

J'aimerais bien commencer à parler de ma famille et ma ville au Japon.
Au Japon, J'habite à une préfecture qui s'appelle Yamagata. Yamagata est située au nord du Japon. Je croire que Rennes et Sendai, au Japon, sont des villes jumelés. Yamagata est la préfecture voisine de Sendai. A Yamagata, j'habite dans une petite ville qui s'appelle Shirataka, ça veut dire Le Faucon Blanc. Il y a environ 17 000 (dix-sept mille) habitants.

Ma famille : J'ai mon père, ma mère, ma grand-mère, ma sour, et une chienne.
Mes parents sont professeurs. Mon père est professeur de l'éducation physique au collège, et ma mère est professeur de musique à l'école primaire.
Ma grand-mère, elle fait les travaux des champs, et j'adore ses légumes. Ils sont vraiment frais.
Ma sour, elle a 26 ans. Elle est mariée et elle a petit garçon qui a 1 an. Elle habite près de Tokyo.

Moi-même, j'ai 24 ans. Je suis étudiante en communication culturelle à l'Université de Niigata. Niigata, c'est une ville dont le Rotary Club m'a parrainée pour l'échange avec le club du Rotary Brocéliande Rennes.
A Niigata, il y a environ 820 000 (huit cent vingt mille) habitants.
 
Je m'intéresse aux arts en général, notamment au cinéma du fait qu'il permet de créer du lien social au niveau local. Dans l'avenir, je voudrais contribuer à l'élaboration entre les divers arts dans le monde et la communauté locale, par exemple sous forme de festivals de cinéma, de festivals de musique, ou d'expositions.

C'est pourquoi j'ai choisi de continuer mes études à Rennes en France avec l'aide de la Fondation Rotary. L'Université Rennes 2 possède un très riche programme éducatif sur le cinéma. Et puis, il y a beaucoup à apprendre d'un programme international par la Fondation Rotary pour contribuer à la communauté. Je vous remercie de votre contribution pour cet échange dans le cadre de mes études universitaires.

 
 
 
INFORMATION SUR LES PROGRAMMES JEUNESSE DU ROTARY
 

Ci-après un article de la présidente du Rotaract de Rennes, Virginie Bregeon, suite à la réunion d'information sur les programmes jeunesse du Rotary, faite le 19 mars dernier, en compagnie de Pierre Cornillet (délégué bourses du RC Rennes) et de Audrey Ballu-Gougeon (délégué Rotaract du RC Rennes).
 
Bertrand BARANOVSKY 
Responsable des bourses D 1650 2009-2010

 
 
 
Cher Rotariens,
A peine les beaux jours arrivés, voici le temps de faire un point sur l'année rotaractienne 2008-2009.
Cette année, le club Rotaract de Rennes a répété son implication dans l'organisation de la journée Don du Sang à l'hôtel de ville en partenariat avec les clubs Rotary de Rennes et ses environs. Plus que jamais impliqués, nous sommes heureux de répéter cette action en 2010.
Jeudi 17 Mars 2009 s'est réunit le Club Rotaract de Rennes.
Bertrand BARANOVSKY nous a fait honneur de sa présence, pour présenter les offres jeunesse du Rotary.
Le Rotary international, la fondation, le District, offrent multiples possibilités aux jeunes pour s'instruire, se réaliser, explorer le monde. Les membres du Rotaract, aujourd'hui informés, sont de réels ambassadeurs du Rotary et des actions jeunesse. Nous sommes à votre disposition pour vous aider dans vos démarches.
Le Club est heureux de vous annoncer ses actions à venir :
  • Mardi 31 Mars, présentation du projet de Plateforme de mutualisation de l'action des jeunes pour un Développement Durable au Sénat à 18h00. Tous les Rotariens sont invités.
  • Vendredi 3 Avril , présentation du projet à l'Unesco.
  • Courant Avril 2009 : Vente de gâteaux le Samedi matin sur la place des Lices pour la Ligue contre le Cancer.
 
Virginie BREGON
Présidente
 
Contact : virginiebregeon@laposte.net 06 33 58 99 16

De droite à gauche : Quentin Rolandin, Pierre Callerot, Sophie Barland, Rémi Barland, Virginie Brégeon, Alison Brabec,
Louis de Rohan Chambaud, Pierre Cornillet, Audrey Ballu-Gougeon, Léa Glin, Charles Brégeon

 
 
SEMAINE NATIONALE DE COMMUNICATION DU ROTARY
 
Le Club de Rennes sensibilise les enfants du primaire aux problèmes de l'eau
 
Dans le cadre de la Semaine de Communication Nationale du Rotary, les clubs Rotary de Rennes ont choisi de réaliser une action concrète, en distribuant dans les écoles élémentaires une plaquette intitulée : « L'eau, c'est de l'Or » , qui permet aux enseignants d'animer une séance de sensibilisation à la consommation d'un de nos biens les plus précieux sur notre planète : l'eau. Cela a le plus souvent conforté des actions en cours, sur les énergies renouvelables par exemple.
Au total, c'est plus de 5000 plaquettes qui ont ainsi été distribuées, tant dans les Ecoles privées que publiques du Bassin de Rennes, l'Inspection Académique ayant apporté son soutien à cette opération.
A titre d'exemple, M. DELAGE, directeur de l'Ecole Saint-Yves, dans le centre de Rennes, a intégré cette démarche dans son projet, mené avec une classe de CM1-CM2, européen COMENIUS, qui a pour thème : « Together for our planet » et qui est mené avec des classes de trois autres pays européens : la Pologne, la Hongrie et l'Espagne.
Les enfants ont paru aussi enthousiastes que les enseignants sur la finalité et la réalisation de cette opération, ils seront, espérons-le, les meilleurs avocats auprès de leurs parents, de cette cause universelle, symbolisée par la Journée Mondiale de l'eau, le 22 Mars.
 
Les enfants de la Classe de CM1-CM2 de l'Ecole Saint-Yves à Rennes, en compagnie de (de droite à gauche) :
M. DELAGE, directeur de l'école, Michel BESNEHARD, Président du Rotary de Rennes,
Pierre CORNILLET et Jean-Claude BALLARD du Rotary de Rennes et Mme ROLANDIN, Responsable de l'OGEC.
 
Bertrand BARANOVSKY
 
 
LA POESIE,  PAR NICOLE LAURENT-CATRICE
 
 
Qu'est-ce que la poésie ?
 

Le poème n'est pas une réponse à une interrogation de l'homme ou du monde.
Il ne fait que creuser, aggraver le questionnement.
Lorand Gaspar

 
I - La forme
II - L'ambivalence de la forme répond au "bien/mal"
III - Les paradoxes de la poésie
 
I - La forme

Vous comme moi, vous avez appris plus ou moins de la poésie en classe. Quelques poèmes, quelques tirades de Racine ou Corneille, et la poésie s'arrêtait à Baudelaire quand ce n'était pas à Victor Hugo... D'où cet attachement que notre génération possède pour la poésie rimée. Or je voudrais essayer de vous parler de la poésie contemporaine qui souvent vous déroute.
D'où viennent les formes fixes ? Vous savez que la poésie archaïque, la plus ancienne était chantée. C'était soit des sortilèges que l'on murmurait pour conjurer des sorts ou guérir des maladies (et j'en ai entendus au Mexique, de la part de femmes mayas) soit des chansons de geste relatant des guerres ou des hauts faits que les aèdes, en Grèce, puis les trouvères et les troubadours au Moyen Age allaient chanter dans les cours. Mais aujourd'hui, où la poésie n'est plus chantée (mettons à part le champ de la chanson à texte), cette forme qui doit se plier à un rythme musical a eu tendance à disparaître.
La poésie ne réside pas dans les rimes, les pieds comptés, les alexandrins, les sonnets ou autres formes fixes. Ce ne sont que des enveloppes. Si vous recevez une enveloppe vide, vous vous demandez où est le message.
Du fait de mes activités culturelles, je recevais des poèmes que les gens m'envoyaient pour savoir ce que j'en pensais. Parfois c'étaient des sonnets, parfaitement faits, rimes, pieds, césures, les deux quatrains, les deux tercets, mais ils étaient ennuyeux à mourir car ils n'avaient pas d'âme, pas de sensibilité et surtout pas d'au-delà, pas de transcendance - et je ne donne pas forcément le sens de Dieu au mot transcendance -. Par contre des poèmes de Musset, certains de Victor Hugo, me ravissent toujours. Donc la poésie ne réside pas forcément dans la forme, mais elle n'en est pas non plus forcément absente.
La poésie c'est l'âme de la phrase, comme on dit l'âme du violon. On ne la voit pas, mais c'est elle qui fait la musique.
D'ailleurs le sentiment poétique ne se situe pas forcément dans les mots. On peut faire de la cuisine, du jardinage, de la couture, et je ne parle pas des autres arts, avec poésie, si on y met un sens, une intention, une sensibilité qui dépasse la stricte technique. Quelqu'un d'entre vous m'a dit : c'est une perception. Oui, c'est une perception aiguë du monde et de ce qu'il veut nous dire. C'est aussi pour aller plus loin une conception du monde. Cela peut être une façon de vivre, où le cour, le corps et l'esprit marchent ensemble. Il y a des personnes qui vivent de façon poétique naturellement, et ce n'est pas la même chose que d'être "dans la lune" ou insouciant.
La principale rupture dans la forme de la poésie eut lieu au début du XXème siècle, comme il y a eu rupture dans la peinture avec l'art abstrait. Jusque là on peignait ou on rimait pour dire quelque chose qui était préétabli : un vaste sujet religieux, une fresque historique, un rendez-vous galant, un portrait de femme aimée ou d'homme admiré.
En poésie on pourrait dater cette rupture d'Apollinaire (+ 1918), des dadaïstes et du surréalisme. Mais elle était en marche bien avant, avec Mallarmé (1842-1898) qui a fait de la poésie abstraite comme on fait de la peinture abstraite. C'est Manet, je crois, qui disait que la peinture ce n'est que de la couleur étalée sur la toile ; on pourrait dire en le pastichant que chez Mallarmé la poésie ce n'est que des mots inscrits sur du papier. Le sujet peut être hermétique ou futile, il importe peu désormais. C'est la musique des mots et l'art des mots qui priment.
Par ailleurs la poésie se confond de plus en plus avec la prose. Déjà Baudelaire, Aloysus Bertrand, Rimbaud avaient institués les poèmes en prose. De nos jours bien des récits, des fragments, sont de la pure poésie. Désormais il n'y a plus de distinction poésie/prose, mais la distinction se fait entre prose poétique/prose narrative ou prose discursive, avec des tas de flottements entre les deux.
 
Donc plus de sujet préétabli, désormais le sujet du poème comme du tableau en peinture se découvre au fur et à mesure qu'il se peint ou s'écrit. Il y a un moment où ce qu'on dit vous échappe, où ça dit quelque chose en vous qu'on n'imaginait pas pouvoir dire, quelque chose qui naît du fin fond de la personne. De même que le romancier dit que ses personnages se mettent à vivre en dehors de lui et malgré lui. Je vais prendre pour exemple un court poème de mon dernier livre "Cairn pour ma mère" (p. 49) Mais moi tout donner très vite / de tes vêtements / sans trier/ sans rien retenir / chirurgie radicale / pour que le meurtre soit accompli. Ce dernier vers m'a échappé et j'en ai été un peu effrayée. Mais je l'ai gardé car il disait l'ambigüité des sentiments et aussi cette sensation que l'on a de tuer quelque chose en jetant les objets du passé.
 
A chaque palier du poème il y a une jouissance, un point parfait où l'on sent que c'est ça, mais en même temps le doute s'installe toujours et nous pousse à refaire et refaire, dire et redire. Ce point parfait n'est jamais assuré d'avance, on ne sait pas ce qu'il en sera du poème, ni où il nous mène, ni même s'il nous mène quelque part. De là que l'acte poétique, comme l'acte sexuel ou l'acte psychanalytique, nous laisse toujours en manque, est toujours à refaire et n'a jamais fini de creuser en nous la soif de comprendre et d'être. C'est un jeu entre le langage et l'émotion. C'est un pari toujours renouvelé entre soi et soi, entre soi et le lecteur potentiel. Car la jouissance qu'on en éprouve dépend aussi de l'autre.
C'est donc ce sens qui s'élabore au fur et à mesure qui donne au poème sa structure interne, sa forme et non la forme qui fait la poésie. C'est pourquoi la poésie contemporaine n'a pas forcément de forme fixe. La structure interne du poème est intimement liée au sens. Je vais vous en donner un exemple. Quand j'ai souhaité traduire un poète espagnol contemporain de Lorca : Miguel Hernández, qui avait écrit des sonnets extrêmement travaillés et qui ne parlait que d'un amour qui l'emprisonnait, avec des images comme la liqueur enfermée dans la cornue, le taureau encerclé dans les passes du torero, le chardonneret enfermé dans sa cage etc..., il n'était pas question pour moi de traduire ces poèmes dans une forme approximative et lâche. Il fallait que je retrouve la forme contraignante du sonnet sous peine de trahir le sens même des poèmes. C'est la forme même qui EST le sens.
La poésie est le creuset de la langue et le tremblement de la langue.
Je vais vous donner quelques clés pour montrer comment elle est à la fois creuset (lieu de recherche et d'orfèvrerie) et tremblement (lieu du doute, de l'ambivalence et du flou des sentiments, des images). Cette ambivalence est due au fait que le rationnel et l'irrationnel se disputent la primauté dans le poème. Et c'est donc toujours un équilibre instable. Certains poètes sont plus rationnels, intellectuels, d'autres font plus état des sentiments, des connivences, des images, font davantage intervenir l'inconscient.
Lorsque Apollinaire, et à sa suite les surréalistes et presque toute la poésie moderne, supprime les virgules du langage poétique c'est pour donner une bivalence à la phrase. Bivalence comme on dit en chimie. C'est au lecteur de couper la phrase où il veut et parfois le sens peut changer du tout au tout.
Le jeu des prépositions peut être infini. Quelquefois une préposition qu'on n'attendait pas avec tel verbe rend un son différent et cherche à exprimer autre chose.
Le temps des verbes également peut être source de sens. Le très beau poème de Per Jakez Helias : La pierre noire.
  Je vous aimerai depuis hier
  depuis le commencement du monde
  Demain je vous ai tant aimée
que j'en perds le souffle aujourd'hui
La poésie consiste surtout à suggérer (selon le mot de Mallarmé). Elle ne dit pas tout, elle sous-entend. Prenons pour exemple ce vers d'Angèle Vannier :
   
  Dormir les joues rouillées par les larmes.
 
On sous-entend "mouillées par les larmes" ce qui serait banal. Le mot "rouillées" donne un effet de profondeur, accentue l'effet de chagrin.
La poésie revient à la source des mots , ouvre tous les sens d'un mot. Bien souvent le poète cherche à retrouver le sens originel d'un mot, pour lui redonner de la vigueur. Dans Table et retable le poème suivant en donne une idée
 
  D'impatience
  je ne t'ai pas laissé bouillir assez longtemps
  J'aurais dû te faire mijoter
  à petit feu
  te soigner aux petits oignons...
Tu as le cour encore un peu dur
  Mon chou
   
Un autre outil est la polysémie , c'est-à-dire privilégier des mots qui ont plusieurs sens. Cela aussi donne un effet de profondeur et permet d'entendre plusieurs choses sous le même vocable. "Cairn..." p.11 "Ne pas faire écran -seule avec mon écran-" ou "Table et retable" p.43
Autre moyen encore : la métaphore . Elle est très ancienne. La métaphore mélange deux champs de réalité afin que l'un évoque l'autre. Dans Cromlec'h le cercle de pierres est assimilé à l'oreille.(dans Rituels p. 80)
 
  De tout temps l'enceinte
  osselets d'une gigantesque conque
  où tonne la voix d'un Dieu
  Quel Titan frappe du marteau
  sur l'enclume
  dans ce monde labyrinthique
  où l'homme) fotus n'entend rien
  qu'à travers les grandes eux fécondantes
  de la mort
 
La poésie dit beaucoup en peu de mots. C'est l'art de l'ellipse. Témoin ce poème de Guillevic :
 
  Si un jour tu vois
  qu'une pierre te sourit...
  Iras-tu le dire ?
 
Ou encore ce poème inédit :
 
  Chaque feuille a sa beauté
  unique
  avec sa dissymétrie
  ses rognures et ses taches
  Elles sont des milliards de milliards
  On voudrait les sauver toutes
  avant qu'elles aillent pourrir
  pour nourrir
  l'humus de la vie
   
  Et les hommes ...
 
Il faut ajouter l'importance de l'image . Elle a toujours existé, mais depuis les surréalistes l'image est devenue incongrue. Et plus les éléments en sont éloignés, selon eux, et plus l'impact est fort, plus l'étincelle sera signifiante. C'est la rencontre sur une table de dissection d'un parapluie et d'une machine à coudre, disait, je crois, Benjamin Péret.
Lorsqu'on transgresse une règle de grammaire, il faut connaître la règle et savoir pourquoi, dans quel but et pour dire quoi, on la transgresse. Par exemple j'utilise parfois des mots d'argot ou des formes familières dans des poèmes amusants, par jeu, pour utiliser toutes les ressources du vocabulaire et de la langue
 
                                 Yack
  Ya que tu marches sur le toit du monde
  Ya que tu as une toison profonde
  Ya que ta graisse sert à éclairer
  Ya que même ta bouse est honorée
                                                        (Abécédaire de Claire)
 
C'est terrible parce que en tentant d'expliquer je me rends bien compte que la poésie s'absente, elle est comme la sensitive, cette plante qui dès qu'on la touche se referme. Mais ce que je veux exprimer avec force c'est que pour qu'il y ait poésie, et littérature en général, il faut qu'il y ait non seulement un travail sur le langage mais aussi une émotion, un trouble, une écharde.
Alors bien sûr la poésie moderne demande un effort pour "voir" ce qui se dit là, sans le dire tout à fait. C'est peut-être une des causes de sa désaffection. Il faut faire un effort intérieur pour se mettre en connivence avec le poème.
Vous voyez bien que polysémie, ellipse, absence de ponctuation, métaphore, toutes ces ambivalences, mènent à l'ambigüité. Et ceci c'est très important Je vais vous expliquer pourquoi.
II - L'ambivalence de la forme répond au "bien/mal"

Le rapport de l'acte poétique avec l'éthique est lui aussi paradoxal et ambivalent.
Quand on fait de l'hébreu on s'aperçoit que l'expression qui a été traduite laborieusement par "l'arbre de la connaissance du bien et du mal" se dit en hébreu dans une formule beaucoup plus concentrée "l'arbre du bien/mal" où le bien et le mal sont intrinsèquement liés. On en retrouve un écho dans la parabole de l'ivraie et du bon grain. Le maître du champ dit à ses serviteurs : "n'arrachez pas les mauvaises herbes, vous risqueriez d'arracher le bon grain avec..."
La poésie est comme l'arbre qui est au centre du paradis terrestre. C'est l'arbre du bien/mal. En elle, comme en lui, bien et mal sont intrinsèquement liés. La poésie est la voix même du genre humain avec ses contradictions, ses ombres et sa lumière, ses violences et son amour. Et par cette révélation même, parce qu'elle met en lumière la noirceur des âmes et l'aspiration des âmes, elle sape les fondements d'une morale qui n'est que bien pensante et veut se cacher à soi-même la part de l'ombre qui est en tout être et dans le monde. Or que serait une lumière sans ombre ? Car cette poésie faite d'angélisme, qui ne parle que de petites fleurs, d'oiseaux merveilleux et de pures jeunes filles, n'est qu'une évasion du réel. Là où il n'y a qu'angélisme, il n'y a pas de part pour la rédemption, c'est-à-dire pour ce retournement formidable du mal en bien, de mort en vie, d'esclavage en liberté. Mais il y a aussi une poésie de la noirceur, de la perversion, de la déprime et qui n'est qu'un enfoncement dans le réel sans lumière. Et là où il n'y a qu'ombre et destruction et complaisance dans la douleur et la violence, il n'y a pas place non plus pour ce retournement où l'ombre devient lumière et la violence, tendresse. Donc d'un côté il y a une poésie angélique, sans grande profondeur, et que pour ma part je trouve un peu mièvre et de l'autre une poésie que j'ose appeler satanique, de voyeur, et qui ne peut aider l'homme dans son cheminement.
La poésie est (pour moi) un acte spirituel. Elle fait apparaître l'invisible, elle révèle la beauté cachée du monde. Non pas en célébrant les petites fleurs et les petits oiseaux, mais en maniant le clair-obscur (à la manière de Rembrandt), en disant les deux faces du monde, la face obscure et la face lumineuse et comment l'une n'existe que par l'autre. Alors peut-on tout dire en poésie ? Oui, à condition que ce soit vraiment TOUT, la part d'ombre ET la part de lumière. Ce n'est pas que le poète s'évade de la réalité, il est au plus près de la réalité humaine, de sa réalité intérieure et de la réalité des événements, non dans ce qu'ils ont de transitoire et d'anecdotique, mais dans ce qu'ils fondent les mouvements du monde et de l'âme. Elle voit et elle exprime les signes de l'invisible. Elle dit " les choses qui sont derrière les choses " selon Prévert. Elle met en place la cohérence des signes, elle ordonne le chaos comme disait Francis Bacon de sa peinture. " La poésie lui sera une demeure de signes " nous dit encore Yves Bonnefoy.
" La poésie est une mystique du réel " dit l'argentin Roberto Juarroz.
III - Les paradoxes de la poésie

La mission de la poésie, le mot est impropre car elle n'a pas de mission, elle est comme un enfant qui vit, qui rit, qui chante, disons plutôt que son effet est multiple.
C'est ce que j'appelle les paradoxes de la poésie
1) - Comme on l'a vu, elle ne cesse de voiler le sens prosaïque, le sens réaliste de la vie par des images, des tours, mais c'est pour mieux en dévoiler le sens caché, le sens profond, l'autre face de la réalité qui est la vraie réalité.
Je sais que tous les poètes ne seront pas d'accord avec cela et aujourd'hui, de plus en plus on voit apparaître une poésie qui est réalisme pur, "au ras des pâquerettes", sans transcendance. L'avenir seul dira si cette poésie restera.
2) Plus on se dit soi-même, plus on plonge dans son être propre, et plus on rejoint l'universel. Je voudrais citer ici Jung : "...le poète a effleuré une profondeur de l'âme, salutaire et rédemptrice... une profondeur où tous les êtres vibrent d'une même vibration et où, par conséquent, les perceptions et les actions de l'individu participent de l'humanité tout entière."
C'est ce que j'ai voulu exprimer dans ce poème :
  Parler au plus près de la chair
  parole rasoir
  qui taillade
  et sculpte
  Ce n'est pas le grain de ta peau
  différent d'un autre grain de peau
  Plus près
  Ce n'est pas ton sang
  au groupe différent
  Encore plus près
  Si près
  que ce sont les molécules
  non ! les atomes
  tous semblables
  que je veux saisir
  ion, mon frère
 
3) - La poésie n'est pas une thérapeutique, et pourtant elle opère une catharsis (purification) , comme les Grecs le disaient du théâtre, c'est-à-dire qu'elle permet de faire le deuil, de comprendre certains de nos comportements, d'avancer dans la vie spirituelle. Elle met en contact l'écrivant ou le lecteur avec son moi profond, son moi le plus vrai. Elle est outil de connaissance.
Le poème reste l'espion de notre âme, celui qui sait sans savoir, qui transmet sans connaître les tenants et les aboutissants. Il faut parfois des mois, voire des années pour comprendre certains poèmes, fussent-ils écrits par nous-mêmes. J'avais écrit en 1994 un long poème sur les inondations du pays de Redon et il avait dérivé vers une vision de tuyaux, de pompes comme pour une personne hospitalisée. (La sans visage)
  Se débattre
  agripper le bras
  des branches
  s'accrocher suffoquer
  les sauveteurs les tuyaux les pompes
  bouches qui se débondent
terre gorgée...
Et curieusement neuf mois plus tard (neuf mois, le temps d'une gestation !) je me suis retrouvée à l'hôpital avec des tuyaux partout suite à une opération. Comme si le corps, l'inconscient savait avant que cela arrive à la conscience.
4) - Ecrire c'est mourir, mais pour vivre . Pour atteindre l'état poétique il faut prendre une distance d'avec la réalité, nos sentiments, nos émotions, l'anecdote. Sinon ça ne peut pas toucher autrui. J'avais reçu une fois d'une personne qui se voulait poète les lettres qu'il avait écrites à sa bien-aimée. Et c'était tellement peu distancié, tellement impudique que c'en était gênant, intolérable et en tout cas pas de la littérature. Donc il faut mourir à ses émotions, à soi-même, mais pour revivre, rechercher l'autre en nous-mêmes, pour pouvoir partager avec l'autre, le lecteur. Ainsi le lecteur pourra trouver dans le poème du même et de l'autre, c'est à dire quelque chose de lui et quelque chose d'étranger qui le nourrira.
5) - La poésie est inutile et pourtant elle est indispensable. C'est un inutile indispensable .
La poésie est mise à l'écart et particulièrement en France. Récemment encore j'ai pu m'en rendre compte : lors de la prestation de serment de Barack Obama, il y a eu des intermèdes culturels. D'abord une chanteuse, qu'on a écoutée et le commentaire à la télévision ou sur Ouest-France a même donné le titre et vaguement le sens de la chanson. Puis il y a eu un quatuor qui a joué, là pas besoin de traduction. Enfin une "poétesse" a été appelée au micro. Eh ! bien là on a à peine vu son visage et pendant qu'elle disait son poème les commentateurs français se sont mis à repasser des images déjà vues et à parler d'autre chose que du poème.
On n'a jamais autant réclamé la liberté, regretté la violence et imputé à Dieu le mal qui se répand sur la terre. Et pourtant on n'a jamais autant dénié à la poésie sa place, qui si elle n'est pas la première, car d'autres arts et d'autres pratiques ont aussi leur mot à dire, occupe une place importante dans le concert, est une voix indispensable pour faire entendre la plus haute conscience de l'homme. Et comment ne pas citer ici René Char : " La poésie ose dire dans la modestie ce qu'aucune autre voix n'ose confier au sanguinaire Temps. Elle porte aussi secours à l'instinct en perdition. " Eh, bien l'instinct est en perdition actuellement, faute de parole vraie, et rien n'est fait pour lui porter secours. Et plus nous vivrons une ère de technologie, éloignée de la nature et virtuelle et plus nous aurons besoin de retrouver l'homme primitif sans quoi il nous dévorera. Ceux qui n'ont pas accès à cette parole véritable, parce que la langue leur manque ou qu'on ne leur a jamais appris à exprimer leurs émotions ou leurs sentiments se trouveront un jour dépassés par eux et c'est le geste qui remplacera la parole : la gifle, le couteau, le viol. Et c'est la parole poétique et l'art qui peuvent nous remettre en contact avec notre moi profond.
 
Conclusion - " La poésie n'est rien d'autre que cette violente nécessité d'affirmer son être qui anime l'homme. " Aldo Pellegrini, poète argentin cité par Roberto Juarroz dans Poésie et Réalité.
L'autre jour une personne m'a dit : "Vous écrivez toujours ? Ça passe le temps." Je lui ai répondu : "Non, ça ne passe pas le temps." Mais a-t-elle compris ? Beaucoup ne ressentent pas comme nécessaire cette part de la vie qui n'est pas un passe-temps pour dame désouvrée mais une nécessité intérieure, une recherche et une avancée spirituelle.
Je continue avec la citation d'Aldo Pellegrini : " Elle s'oppose à la volonté de ne pas être, qui guide les foules domestiquées et à la volonté d'être par les autres, qui se manifeste chez ceux qui exercent le pouvoir. " C'est pourquoi elle est à la fois éveil des "foules domestiquées" et remise en question de "ceux qui exercent le pouvoir".
Elle est donc un espace de liberté , par rapport à soi-même et par rapport aux forces de coercition qui veulent s'exercer sur nous. Le travail de la langue en est le signe visible. Par ces libertés qu'elle prend avec la langue, elle affirme notre liberté de pensée, notre autonomie par rapport aux règles établies. J'espère que ces quelques mots vous aideront à faire vôtre l'injonction de Saint Augustin : "Tolle et lege" Prends et lis. Prenez et lisez de la poésie
 
Nicole Laurent-Catrice
9 février 2009
 

Nicole Laurent-Catrice est une écrivaine française née en 1937 dans le nord de la France.
 
 
PARCOURS

Après une enfance en Anjou puis à Paris, elle vit aujourd'hui en Bretagne.
Nicole Laurent-Catrice étudie la langue bretonne et apprend, pour des raisons culturelles et personnelles, la « langue de famille ».
En 1974, elle rencontre Angèle Vannier et fait partie du groupe qui se forme autour de la poétesse aveugle.
 
Professeur d'espagnol puis, de 1984 à 1997, chargée de programmation pour la poésie au festival des Tombées de la nuit de Rennes, poète et traductrice (anglais, espagnol, italien, portugais), elle anime des ateliers d'écriture depuis 1991.
 
Elle fut secrétaire des Rencontres poétiques internationales de Bretagne de 1983 à 1993.
 
BIBLIOGRAPHIE

  • Autodafé du temps, Éd. Carré d'encre, 2006
  • La Part du feu, Maison de la poésie d'Amay, L'Arbre à paroles, 2005
  • Angèle Vannier et la Bretagne, Blanc Silex, 2004
  • Table et retable, Maison de la poésie d'Amay, L'Arbre à paroles, 2003
  • Antología poética, Éd. associatives Clapàs, 2002
  • Corps perdu, Maison de la poésie d'Amay, L'Arbre à paroles, 2001
  • Corps perdu, gravures Isabelle Dubrul, atelier Tugdual, 2001
  • Les Irlandaises avec Anne Bernard Kearney, co-édition éditions des forges, éditions autres temps, 1999
  • La Sans visage, ERE, 1996
  • Anthologie de la poésie irlandaise du XXe siècle, sous la direction de Jean-Yves Masson, Verdier, 1996
  • Liturguia za kameka, 1995
  • Le Peuplier, 1995
  • Je de cartes, 1992
  • Liturgie des pierres, Éditions du petit véhicule, 1989
  • Deuil m'est seuil, Éd. Caractères, 1987
  • Amour-miroir, 1983
  • Paysages intérieurs, 1980
 
MARCO LIM - BOURSIER DE LA FONDATION
 
Le 05/01/2009
 
 
La Fondation Rotary a pour noble ambition de promouvoir la paix dans le monde ; c'est un projet porté par un idéal que je partage et je voudrais contribuer, dans une modeste mesure, à jouer un rôle dans les actions de la Fondation Rotary.

 
Ma famille

Né à Paris le 30 novembre 1986, je suis issu d'une famille relativement modeste. Ce qui me distingue est le fait d'avoir grandi dans une double culture : française et chinoise. Je pense que cela me permettra de m'adapter plus facilement à l'étranger et d'apprendre les langues plus rapidement, je n'ai aucun mal à « jongler » entre deux langues, deux cultures.
 
Mes parents sont d'origine chinoise mais sont nés au Cambodge. Ils ont vécu la guerre (les Khmers Rouges de Pol Pot) et les difficultés de la famine avant d'émigrer au Vietnam puis de trouver asile en France. C'est pourquoi je leur témoigne énormément de respect pour avoir réussi à construire leur vie en France avec un passé aussi lourd que les leurs, et j'ai beaucoup appris d'eux.
 
Mes parents sont divorcés et mon père est décédé il y a deux ans de cela des suites d'une série de maladies ; c'était une étape très éprouvante pour tout le monde, mais aussi importante puisqu'elle m'a permis de mûrir intérieurement. Par ailleurs, j'ai un petit frère de 10 ans mon cadet ; je me suis occupé de lui depuis son stade de nourrisson, c'est pourquoi une relation très forte s'est installée entre nous. Il est aussi curieux, voire plus, que moi et j'espère pouvoir un jour faire le tour du monde avec lui, c'est un de mes rêves.
La culture chinoise est orientée famille et réussite scolaire et professionnelle (voir Confucianisme). Je trouve un support solide auprès des membres de ma large famille (tantes, oncles, cousins et cousines) ce qui me permet de voir l'avenir avec confiance, car je sais que je pourrai toujours compter sur eux en cas de problème. Je suis parfaitement conscient que c'est quelque chose de précieux et que tout le monde ne possède pas. Bien que ma mère soit chinoise de tradition, elle s'est parfaitement adaptée à la culture occidentale et je lui suis reconnaissante d'avoir fait preuve de tant de compréhension à mon égard (bien que mon choix d'aller en Inde ne la convainc pas totalement) et de m'avoir accordée autant de liberté (de vivre seul à l'étranger notamment, ce qui serait perçu par les chinois conservateurs comme un déni de la famille).
 
Ma formation universitaire

Après avoir obtenu mon Baccalauréat ES (mention Bien, 2006) puis effectué un parcours en BTS Communication des Entreprises (ENC Bessières, Paris, 2004-2006), j'ai intégré l'Ecole Supérieure de Commerce de Rennes (ESC Rennes, 2006-2008) pour obtenir un diplôme de niveau Master dans le cadre du Programme Grande Ecole.
En BTS Communication des Entreprises (2004-2006), j'ai pu développé mes compétences en communication (de soi et de groupe) et acquérir les connaissances de base en marketing et publicité. Avec des résultats que je juge honorable (15,02/20 de moyenne pour l'obtention du diplôme), j'ai beaucoup appris de mon parcours en BTS Communication des Entreprises. Cependant avec le recul, je regrette de ne pas avoir intégré d'association au sein de l'école pour nouer plus de contacts et véritablement participer à la vie scolaire. C'est ainsi que, n'ayant pas voulu me spécialiser uniquement dans le domaine publicitaire, j'ai fait le choix de suivre une formation généraliste et reconnue et de développer des compétences managériales en intégrant l'ESC Rennes en 2006.
Dans un monde des affaires de plus en plus complexe et globalisé, la maîtrise de l'anglais n'est plus un avantage mais une nécessité. C'est parce qu'elle offre une formation solide et reconnue du monde professionnel que j'ai fait le choix de suivre le Programme Grande Ecole de l'ESC Rennes ; mais surtout, c'est parce qu'elle propose un environnement d'études unique en France : une formation entièrement en anglais, une intégration d'étudiants étrangers incroyable et un professorat constitué à près de 75% de nationalités différentes. Avec une formation solide orientée vers la pratique plutôt que le théorique, l'ESC Rennes m'a appris à agir en manager global en étant humain, humble et ouvert aux autres. Ce sont des valeurs que je partage avec force et qui me poussent à faire le grand pas, à aller vivre à l'étranger durant une année entière pour terminer mon cursus scolaire.
Si je devais résumer l'ensemble de ma formation scolaire supérieure en un bilan synthétique, je dirais que je suis maintenant capable de m'intégrer et d'être pro-actif dans une entreprise internationale, de faire appel à mes connaissances en informatique et logiciels de création graphique et de communiquer aisément en plusieurs langues (anglais, français, allemand, mandarin et des notions de cantonais et de japonais).
Mes expériences professionnelles

Pour l'instant, étant encore au stade du mûrissement de mon projet professionnel, je ne témoigne pas forcément d'une grande expérience dans le monde actif ; en tout cas, pas autat que je ne l'aurais souhaité.
Comme beaucoup de jeunes étudiants, j'ai travaillé à temps partiel durant les week-ends et/ou les vacances scolaires pour faire des économies : serveur, baby-sitter, barista, vendeur-caissier. Ces premières expériences sont toujours intéressantes car elles m'ont apporté une maturité dans les rapports professionnels et appris à être autonome et responsable.
Maintenant rapport à ma formation scolaire, je compte au total 5 entreprises dans lesquelles j'ai effectué une période de stage, plus ou moins longue selon les cas :
 
Assistant Graphisme chez PERFECT DESIGN (2 mois, 2005)
Chargé de Communication à l'association humanitaire L'APPEL (2 mois, 2005)
Assistant Commercial / Chargé de Projet Evénementiel à LA BELLE ECOLE (3 mois, 2007)
Assistant Commercial / Marketing chez ASSOULINE MEDIA (3 mois, 2008)
Chargé de Projet chez SANI PACIFIC (6 mois, 2008-2009)
 
Concernant mon stage chez SANI PACIFIC qui prendra fin au mois de mars 2009, ma mission principale est d'organiser et de planifier le stand d'exhibition de l'entreprise au salon ISH qui se déroulera à Francfort en Allemagne du 10 au 14 mars 2009. C'est une réelle opportunité car SANI PACIFIC est basée sur Hong Kong et le fait de travailler en Asie, ce que j'ai toujours souhaité, est une véritable chance pour moi.
 
Mes centres d'intérêt

Je suis véritablement passionné de cuisine. Ce que j'apprécie lorsque je fais de la cuisine, c'est de découvrir constamment de nouvelles sensations gustatives c'est une manière pour moi d'exprimer ma créativité. La rencontre avec l'Inde, le pays des épices, sera pour moi une expérience différente et enrichissante d'un point de vue culinaire.
Par ailleurs, je pratique beaucoup de sport dans la semaine, principalement de la course à pied (environ 4h par semaine) pour rester en bonne condition physique et mentale. Le sens de l'effort est une valeur importante pour moi, et cela l'a été tout au long de mon éducation. Enfin, j'ai un intérêt profond pour la culture, dans un sens général : la musique, la littérature et le cinéma.
Mon engagement humanitaire

Mon parcours dans le monde associatif se résume à deux grandes expériences : l'association GALA SUP'RENNES (organisation du Gala 2007 de l'ESC Rennes) et le ROTARACT Club de Rennes en qualité de membre actif.
Au sein de GALA SUP'RENNES, j'étais en charge du Pôle Communication (création du site Internet, édition et impression des brochures et cartons d'invitation, prospection commerciale), ce qui m'a appris à être créatif mais surtout organisé afin de pouvoir concilier cours et vie associative. En tant que membre nouveau du ROTARACT Club de Rennes, j'ai participé à des actions de sensibilisation à la sécurité routière auprès des jeunes rennais, à la campagne annuelle de Don du Sang, et à l'organisation d'un tournoi de jeux de cartes qui s'était déroulé chez LECOQ-GADBY. Dynamisme, disponibilité et dévouement sont les mots-clés de mon expérience du monde associatif.
Conclusion : le choix de la Bourse de la Fondation Rotary

La Bourse d'un an de la Fondation Rotary International est destinée aux jeunes étudiants désireux de se confronter à une culture et un mode de vie différents en séjournant dans un pays étranger. Pour ma part, je puise ma motivation et mon intérêt pour la Bourse d'un an dans les échanges humains et professionnels que je pourrai avoir en Inde. Issu d'une famille modeste et m'assumant totalement d'un point de vue financier, j'ai fait beaucoup d'efforts et de sacrifices pour obtenir de très bons résultats scolaires et pour pouvoir partir en Inde et m'enrichir de la richesse culturelle et humaine qui caractérisent le pays.
Les établissement indiens, en ce qui concerne le cursus scolaire supérieur, brillent par la qualité et la rigueur de leur enseignement et un engagement fortement international, comme en témoigne les niveaux des ingénieurs qui sont formés dans le pays et qui s'exportent partout dans le monde. C'est exactement ce que je recherche en faisant le choix d'étudier en Inde, alors que d'autres étudiants auront peut-être préféré le mode de vie aux Etats-Unis ou le soleil de l'Australie. Je suis conscient que le choc culturel sera immense, que ce soit au niveau de l'enseignement ou de la vie de tous les jours, mais je suis persuadé que ce seront des moments qui comptent double dans la vie d'un homme.
La Fondation Rotary a pour noble ambition de promouvoir la paix dans le monde ; c'est un projet porté par un idéal que je partage et je voudrais contribuer, dans une modeste mesure, à jouer un rôle dans les actions de la Fondation Rotary. C'est pourquoi j'espère que les études que je mène actuellement me permettront de réaliser ce projet qui est le mien, et dont les valeurs et les idéaux sont partagés par la Fondation Rotary.
Marco LIM