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BOURSES : DES SOLUTIONS POUR BOUCLER SON BUDGET
 
CAHIER SPECIAL : LES ECHOS SUP • SPÉCIAL MASTÈRES - MBA
Le coût de la formation ne doit pas arrêter le candidat motivé. Via son entreprise, le Fongecif ou une banque, plusieurs solutions existent pour se faire financer un MBA ou un mastère. Reste à bien savoir argumenter.

De 15.000 à plus de 100.000 euros pour un MBA, entre 7.000 et 16.000 euros pour un mastère spécialisé... Si séduisantes soient-elles, ces formations coûtent cher, que l'on soit étudiant ou cadre confirmé. Heureusement, des solutions existent pour alléger la facture.

Première piste, la plus classique : le prêt étudiant, remboursable après la formation. Au sortir de sa première année de master à la fac, Loïc Adam a ainsi financé les 24.000 euros de son MBA à l'Essec. « Etre admis à l'ESC m'a permis d'obtenir du Crédit Lyonnais un prêt sans garant d'un peu plus de 24.000 euros à un taux de moins de 2,5 % », explique-t-il. Pour ses frais de vie, il a emprunté en parallèle 30.000 euros à la Société Générale, à 2,9 %. Sans compter la bourse de 6.000 euros que lui a également accordée l'Essec.
Garder son indépendance
 

Beaucoup de cadres en activité se tournent vers leur employeur - du moins lorsqu'ils ne prévoient pas de le quitter. Ingénieur chez Chemunex, spécialiste de la microbiologie, Arnaud Fourmond, trente-quatre ans, a joué pour sa part la carte du multifinancement. En charge des filiales étrangères au moment de sa demande, il ne se sentait plus assez armé pour affronter des responsabilités croissantes, et a demandé à faire un MBA à Audencia. Coût : 24.000 euros. « C'était une démarche inédite pour la société, indique-t-il. Elle était d'accord pour m'aider, à condition que je recherche un maximum de financement par ailleurs. » Arnaud Fourmond a donc fait jouer son droit individuel à la formation (DIF) pour la prise en charge de sa rémunération et a déposé aussi un dossier au Fongecif (*), qui apportera un complément. Au final, l'entreprise a eu moins de 12.000 euros à débourser.

L'aide du Fongecif compte parmi les soutiens les plus prisés. Elle peut couvrir les coûts de formation, voire la rémunération, tout en procurant une certaine indépendance vis-à-vis de l'employeur. « Mais les possibilités sont assez limitées », prévient Armel Guillet, directeur communication et développement au Fongecif Ile-de-France. Soumis à des restrictions budgétaires et très sollicité, le fonds a ses priorités : la reconversion de salariés des TPE ou PME plutôt en deuxième partie de carrière, et appartenant à des catégories socio-professionnelles peu favorisées (80 % des bénéficiaires sont ouvriers ou employés).

 
Bien définir son projet
 
A condition d'avoir bien défini son projet, le défi vaut pourtant d'être tenté. Témoin Marc Mongie, trente et un ans, titulaire d'un BTS, responsable commercial chez BuFab France, une PME du secteur automobile. En 2008, il se propose de suivre un MBA à l'Escem. Son employeur l'approuve, mais pas question pour lui de financer les 13.000 euros du cursus. Marc Mongie se tourne alors vers le Fongecif, qui financera 90 % de sa formation, tout en prenant en charge sa rémunération. Une belle surprise pour ce cadre, qui pensait n'avoir droit à aucune aide.
 
Moins connues, mais à ne pas négliger : les aides émanant de fondations privées. Par exemple, la « bourse monde » du Rotary Club, qui s'élève à 26.000 dollars. C'est ainsi que Marco Lim, étudiant à l'ESC de Rennes, a financé son année à la Fore School of Management de New Delhi. La sélection repose sur une lettre de motivation très détaillée et les résultats scolaires. Et les obligations vis-à-vis du Rotary se révèlent plus enrichissantes que contraignantes : « En tant qu'ambassadeur Rotary à l'étranger, je me fais un plaisir d'aller à la rencontre des clubs indiens ! », assure l'étudiant.
VALERIE NOËL
(*) Les Fongecif (il en existe un par région) sont les organismes qui pilotent le financement du CIF (congé individuel de formation) et du bilan de compétences. Ils jouent un rôle clef dans l'information et l'orientation des salariés.