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Hôtel "Le Perier du Bignon"
7, rue du Marchis - 53000 Laval
02 43 66 02 02
Réunions : Les mercredis en soirée, apéritifs à 19h15, dîner à 20h, lieux selon programme.
 
10 janvier 2015 La banque alimentaire et le CLAP
27 octobre 2014 Hugo RICHIR, Corée du Sud, Part #1
15 octobre 2014 Visite du Gouverneur
15 octobre 2014 Echanges de Jeunes : Les In et les Out
15 octobre 2014 Raphaëlle au Venezuela
28 mai 2012 Les Vins du Coeur pour Emmaüs Mayenne
01 mars 2012 Opération : Les Vins du Coeur
16 janvier 2011 Marie Rupin en Equateur. Thème 4 : la religion
30 juin 2010 La nouvelle année rotarienne du CLAP 2010/2011
30 juin 2010 Passation Dominique Touzard, Thierry Motte
18 février 2008 Trentième anniversaire du club
25 avril 2007 Formation des jeunes au Reportage Vidéo par Thierry Motte
25 avril 2007 Mieux communiquer pour mieux se comprendre par Thierry Motte
28 mars 2007 N'oublions pas la Louisiane par Guy Le Bras
 
 
Les 28 et 29 novembre notre club s'est mobilisé pour répondre présent à la sollicitation de la banque alimentaire de la Mayenne : Vendredi et Samedi, de 9h à 21H, par créneaux de 2h, nous nous sommes retrouvés à une petite quarantaine sur les différents points de collecte de la grande distribution de Laval : Carrefour, Intermarché, Leclerc, notre action est étroitement liée au sens que nous y mettons et à notre disponibilité.

Dans cet esprit Club Rotary AP a rempli la mission et pour tous ceux qui ont participé nous avons vécu un moment de convivialité et de disponibilité à autrui.

Selon Maurice Masson président de la banque alimentaire la collecte a été identique à l'année dernière et avoisine les soixante tonnes !

La devise de notre club Rotary « amitié » s’est vérifiée puisque nous nous sommes retrouvés une vingtaine à dîner au restaurant indien, soir de fête à Laval et lancement des illuminations.

Notre objectif 2015 : accroître le nombre de participants en faisant participer à notre action notre entourage tant amical que professionnel.

Un beau challenge en perspective"

Françoise AUVINET

*CLAP : Club Laval Ambroise Paré
 
 
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Bonjour à tous et merci de lire mon premier compte-rendu ! Cela fait maintenant un mois et demi que je suis arrivé en Corée du Sud mais laissez-moi vous raconter tout depuis le début !

C’est ainsi que le 27 septembre l’aventure commença et qu’après 11h de vol direct nous arrivâmes à Incheon Airport (ville voisine de Séoul, la Capitale). Première impression, il y avait beaucoup de brouillard, la Corée du Sud, en été, est très chaude et humide !

(Photo : 4 français arrivent en Corée)
 
Du coup nous avons découvert nos familles d’accueil venues gentiment nous chercher à 7h du matin à l’aéroport. En Corée du Sud, vivre dans une maison est très rare alors je vis dans un grand appartement avec ma mère, ma tante, ma grand-mère et mon petit frère (ma soeur est actuellement en France à Nantes avec le Rotary).

Sur cette photo je suis avec ma mère et mon petit frère (13 ans) en tenue traditionnelle coréenne pour Thanks Giving !
Après une semaine de vacances pour s’adapter à la vie coréenne et reprendre des forces, je découvris mon lycée ! Je crois que je n’ai jamais été aussi content d’aller en cours de toute ma vie ! Les élèves nous adorent, nous les exchanges students, et bien que les cours soient en coréen, l’ambiance est vraiment sympathique !

(A cause d’un nombre de suicides trop important, le système scolaire coréen est maintenant devenu très souple bien que les sanctions physiques soient encore appliquées ! J’ai bien précisé que si je devais en faire l’objet j’userai de la légitime défense !-) (Photo : Ma classe au Lycée)
Mais j’oublie un point très important, car en Corée l’équation est simple : Collège & Lycée = Uniforme ! Grande première pour moi, franchement j’adore !

On ressemble à une petit armée (rire) et là au moins seul le physique compte dans le jugement qu’on porte sur chacun (et les chaussures !-).

Sur la photo je suis avec Dakota, Exchange Student from U.S.A
Je trouve aussi que les Coréens vivent pour manger, je sais, ça vous paraît étrange dit comme ça mais c’est loin d’être faux, il y a des restaurants partout ! La nourriture traditionnelle est composée de beaucoup de légumes et de riz souvent très épicés ! Comme le fameux Kimchi (ou choux fermenté/pourri).

Bref très sain mais pas toujours très bon pour nous Français que nous sommes ! (De plus, le riz fait que les toilettes en Corée ne seront jamais très rentables !-).

Sur cette photo, un plateau typique de la cantine du lycée.
En Corée du Sud, la monnaie est le WON mais le Dollars U.S est aussi beaucoup utilisé ! Ici, les prix sont tous identiques ou un peu plus élevés qu’en Europe. Tout ce qui est « Made In Korea » est bien entendu très peu cher !

Tout ceci s’explique par le fait que mon pays d’accueil ne dispose pas de transport de marchandises terrestre (merci la Corée du Nord).

(Photo : 125.000 WON = 90 euros)
Mais j’allais oublier un point très important ! Je vis à Pyeongtaek, dans le quartier de Songtan, cela se situe à une heure de Séoul en métro.

La Corée du Sud dispose d’un des meilleurs systèmes de transports en commun au monde donc on peut se rendre partout pour pas cher et sans difficulté !

Je vis entre urbanisme et ruralité, à pied en partant de chez moi
je peux me retrouver aussi bien au milieu des champs de poivrons qu’en plein milieu de la ville !

Très important aussi, le coréen est très différent du chinois ou même du japonais, pas besoin d’apprendre des milliers de symboles compliqués !

Cette langue, créée en 1443 par un roi coréen, serait une des langues les plus logiques au monde ! L’apprendre n’est pas compliqué car tout est lié et la conjugaison, la grammaire et l’orthographe sont bien plus simples que dans nos langues latines par exemple !

A partir du moment où vous savez lire en coréen, apprendre est un jeu d’enfant !
 
Maintenant que vous savez l’essentiel sur moi, j’aimerais vous montrer à quoi ressemble une de mes semaines typique en Corée du Sud !
 
 
Comme vous le savez déjà certainement, la Corée du Sud est un petit pays. Il en est de même pour notre district. C’est pourquoi l’emploi du temps est commun aux 27 exchange students ! Chaque semaine, nous faisons des activités ensemble ! (Elle est pas belle la vie ?-).
 
Contre toute attente, dans notre district il y a une majorité de…. Français !
On est 8 contre 5 pour Taiwan par exemple !
Et ce qui est bon dans tout ça, c’est que je suis le seul gars !!!
Et oui, c’est déjà la fin de ce premier compte-rendu de mes aventures en Corée du Sud ! J’espère qu’il vous aura plus !
Je tiens à remercier ceux qui me suivent sur ma page Facebook, vous êtes de plus en plus nombreux chaque jour et je continuerai de publier bien entendu !
 
Retrouvez-moi sur Facebook pour suivre mon actu en temps réel !

Plein de photos inédites ! (Cliquez sur « J’aime » pour me signaler quand vous aimez une de mes photos)

Nom de la page : Hugo Richir – Exchange Student in South Korea
 
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« Cette année, le mot d’ordre du grand Boss du Rotary, Gary Huang, de Taïwan, c’est « Faire Rayonner le Rotary ».

La cravate de l ‘année est rouge vif, parsemée de petits éclats imitant des rubis. Elle en jette. Quand l’adjoint du gouverneur, se préparant pour accompagner une visite du gouverneur, la met à son col, il se sent un autre homme.
Quel que soit le costume choisi, blanc, gris ou sombre, la cravate rouge ressort avec le plus bel effet. Elle ranime la terne veste grise du gouverneur. Il ne l’a pas choisie, cette veste, mais Gary Huang.
C’est exprès.

Donc dans chacun des clubs du district où il passe, le gouverneur, Jean-Paul ESCOLAR insiste sur cette idée, « Faire rayonner le Rotary », faire du rotary un lieu plaisant et convivial, où la simplicité des rapports humains se marie avec l’efficacité et le service aux autres.

Un Rotary actif et plaisant à vivre est attractif : il faut augmenter les effectifs, car si les effectifs asiatiques progressent, ceux de l’Europe déclinent. Il faut rechercher de nouveaux membres dans des secteurs souvent délaissés : pêche et agriculture, commerce de détail…

Sur la lancée des années précédentes, du plan Vision, le gouverneur rappelle l’importance de la fondation Rotary qui démultiplie la force frappe financière des clubs grâce au fonds Share. Toutefois, les clubs et les membres doivent répartir leurs apports entre le fonds Share et le fonds Polio. »

Thierry MOTTE,
Adjoint au Gouverneur
 
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Isabella CONELIAN vient de Marilia, dans la province de Sao Paulo au Brésil. Elle est née le 12/09/1997. Son père est médecin et sa mère dentiste.

Elle est accueillie chez Valérie et Eric Collet, puis elle ira chez Laurence Foucault à St Berthevin et enfin chez Christine et Bruno Heurtebize à St Jean /Mayenne.
 
 
Sophia ERVIN vient de Flower Mound au Texas. Elle est née le 21/02/1998. Sa mère est la directrice des Ventes chez Oral Care . Son père est également dans la Vente mais dans les logiciels

Ses familles d’accueil sont Marylène et Bruno Jézéquel, Amélie et Simon Richir, puis Bénédicte et Stéphane Gautier et enfin Maryse et Philippe Coupé.
 
Isabelle Royer, YEO

 
2013-2014 sont rentrés :

Noémie Jézéquel qui était en Arkansas District 6150 & Solen Collet qui était à Ilhéus au Brésil District 4550.
 
 
2014-2015 sont partis :

Hugo Richir parti le 22 aout pour la Corée D3750
Raphaëlle Gautier
partie le 30 aout pour le Venezuela D4380
 
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Bonjour la France !

Je suis donc bien arrivée à Barquisimeto (Venezuela) le 30 août. J'ai été accueilli à Caracas par ma mère et ma sœur d'accueil à l'aéroport. Arrivée à Barquisimeto (30 min de vol en avion de Caracas) j'ai découvert ma maison qui se trouve dans un quartier fermé avec vigile et caméra de surveillance.
J'ai une chambre et une salle de bain pour moi. (Ma famille m'avais fait une petite surprise dans ma chambre, ils avaient gonflé plein de ballon de baudruche sur le lit)
Voici ma famille : mon père s'appelle Robert. Il est pédiatre. Ma maman qui est Italienne s'appelle Cinzia (c'est la chairman de mon club). J'ai deux sœurs, a droite Natasha qui a 19 ans et a gauche Valeria qui a 18 ans. Valeria est actuellement en France, elle est partie avec le Rotary.

Le lendemain même de mon arrivée nous sommes partis pour Maracaibo avec toute la famille pendant une semaine, car mon papa devait assister a un congres dans cette ville. Maracaibo est la deuxième plus grosse ville du Venezuela.

Elle est aussi appelée "ville du soleil" car il fait en moyenne 45 degrés. Cette ville est connu pour son pont et son lac
Nous avons eu 4 h de voiture durant les quelles j'ai pu observer le paysage très montagneux et vert, mais aussi le mode de vie de la population. Certaine personne vivent dans des maisons en tôle sans eaux ni électricité... C'est impressionnant à voir ! Il y a beaucoup de chien, de chèvre, de vache errants sur le bord de la route. Le code de la route est aussi très douteux, on peut rouler à la vitesse que l'on veut, griller les feux rouge, doubler par la droite... etc. Je pense que tant que l'on ne tue personne tout va bien!

Nous étions logés dans un hôtel 4 étoiles avec piscine, Spa, salle de sport... etc. Durant la semaine j'ai pu visiter Maracaibo avec Cinzia et Natasha mais la température était tellement élevée, on était souvent dans les centres commerciaux (seul endroit ou il y avait la climatisation). C'est une ville très colorée:
Petit bus de touriste que j'ai pris avec ma sœur pour visiter la ville. L'ambiance était au rendez-vous !! Tout le monde chantait et dansait. Les Vénézuéliens ont la joie de vivre c'est génial !!

Le dernier jour nous avons fait une petite virée sur le lagon de Sinamaica. C'était magnifique ! Les maisons sont sur pilotis :
Je suis restée ensuite à Barquisimeto durant une semaine avant de repartir avec ma maman et Nancy (la présidente de mon club) pour 2 jours à Merida. C'est une ville dans les montagnes à 7h de route de Barquisimeto. Le voyage en voiture a été très très long... Mais j'ai survécu ! A Merida j'ai rencontré les autres étudiants d'échange : Galatée (jeune fille blonde) et Jules (jeune homme de derrière) qui viennent de Lilles, Sandrine (jeune fille brune) qui est Belge et Anthony (avec sa veste rouge) qui vient du Québec. On s'entend tous très bien.
Nous avons visité le lagon de Mucubaji et l'observatoire. Il faisait très froid car on était très haut dans les montagnes.
...Tellement froid que j'étais en doudoune avec gants et bottes de ski !!!
Le 18 septembre je suis rentrée à l'école. Les gens mon accueilli à bras ouverts ! Tout le monde voulait prendre des photos et s'asseoir à côté de moi en cours. Ils sont tellement gentil c'est impressionnant !! Ils veulent tous m'aider quand je ne comprends pas quelque chose.
 
Je me suis fais un bon groupe d'amis avec qui je m’entends très bien. Nous avons des petites soirées ensemble tous les week-ends où ils m'apprennent les danses locales : bachata, merengue et reggaeton. C'est des danses avec beaucoup de rythme.
 
Raphaëlle
 
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VENTE AUX ENCHERES DES « VINS DU CŒUR » POUR EMMAÜS MAYENNE
 
   28 mai 2012
 
 
Le club Rotary Laval Ambroise Paré a apporté son concours aux compagnons d'Emmaüs mayennais au cours de l'année rotarienne 2011 2012. Un premier dîner réunissant rotariens et compagnons dans les locaux de la communauté a permis de faire connaissance et de s'imprégner mutuellement des valeurs du Rotary et de celles d'Emmaüs : redonner dignité, goût de la vie et du travail à des hommes à la dérive, créer de la valeur en retapant des objets qui autrement sont mis à la décharge. Les rotariens ont beaucoup apprécié l'accueil des compagnons et tous les convives se sont félicités de la cordialité des échanges.

Certes, les compagnons ne demandaient aucune subvention. Vivant de leur travail, ils parviennent même à aider plus démunis qu'eux. Mais comme la communauté avait engagé un programme pour réhabiliter les logements de leurs seniors, décision a été prise par les rotariens d'organiser une vente aux enchères de vin afin de faciliter ce programme.
Ce qui fut fait et permit de remettre quelques 5 000 € à la communauté Emmaüs.

Les photos témoignent de la réussite de la vente et de l'amitié qui s'est créée entre le club et la communauté.
 
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OPERATION : LES VINS DU CŒUR
 
   1 mars 2012
 
Le Rotary Club Ambroise Laval Paré organise une vente aux enchères de Grands Vins au profit d'Emmaüs Mayenne pour les aider à financer l'équipement de nouveaux logements à Laval.

Cette vente aux enchères aura lieu à la salle des ventes de Laval, le samedi 10 mars 2012 à 14h30. Mais vous pouvez aussi enchérir par Internet (voir l'adresse plus bas).

Elle est ouverte à tous et si elle propose quelques lots d'exception : Château Pomerol, champagne Cristal Roederer, Saint-Estèphe Clos d'Estournel, ou encore des bouteilles de vins d'Anjou dédicacées pour l'occasion par Gérard Depardieu sur les étiquettes, ce sont plus de 120 lots de plusieurs bouteilles qui seront mis aux enchères.
 
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Ce sera l'occasion de passer un agréable après-midi, d'admirer quelques très belles bouteilles, et de faire preuve de générosité en participant à la vente puisque la totalité des recettes sera reversée au compagnon d'Emmaüs.

Nous vous attendons nombreux.
Informations pratiques :
Les enchères peuvent aussi se faire par téléphone, en envoyant au préalable par mail vos coordonnées bancaires, les lots qui vous intéressent et vos fourchettes de prix, ainsi qu'un numéro de téléphone pour pouvoir être appelé pendant la vente.

Elles peuvent également se faire via Internet : Cliquez ici
 
Contacts : Laurent Chrétien (06 22 68 04 02) et Xavier Dubourg (06 47 88 28 41)
 
ECHANGES SCOLAIRES D'UN AN : MARIE RUPIN EN EQUATEUR
 
   15 janvier 2011
 
THEME 4 : LA RELIGION EN EQUATEUR

A travers l’histoire, l’art, la politique et la loi, la religion est partout autour de nous, dans la société. Croyants ou non, son influence évolue partout autour de nous. Qu'en est-il de l'Équateur ?

L'Équateur est un pays laïque, qui n'a donc n'a pas de religion d'état et toutes les croyances sont acceptées. En effet, la Constitution garantit la liberté de culte. C'est peut-être pourquoi y coexistent environ 1330 différents groupes religieux, églises, sociétés, fraternités chrétiennes et fondations.
La confession catholique est de loin la plus pratiquée (par près de 75% de la population). En effet, la plupart des amérindiens ont y été convertis (souvent de force) après la colonisation du pays par les conquistadores espagnols et leurs missionnaires durant le XVI siècle. Le catholicisme devint religion d'État en 1863. Malgré la déclaration de la séparation de l'Église et de l'État de 1945, elle reste considérée comme l'un des trois piliers de la société, avec le gouvernement et l'armée.

Les protestants (Anglicans, Baptistes et Méthodistes) représentent 2% de la population. Le reste des équatoriens peuvent être: Luthériens, Témoins de Jéhovah, Mormons, Presbytériens, Orthodoxes Oriental, bouddhistes, Baha'istes, Hindous, Juifs, Musulmans et les membres de l'Église de Scientologie possèdent de petites communautés. Les Amérindiens de l'Oriente (Amazonie) conservent d'anciennes religions précolombiennes telles que: l'Inti, l'adoration du dieu Inca du soleil et Pachamama, la déesse des récoltes et du bétail, figure vénérée par les Indiens qui lui rendent hommage lors des fêtes andines.

Les sectes religieuses comme les témoins de Jéhovah, les adventistes ou bien les pentecôtistes étendent de plus en plus leur influence, touchant surtout les zones rurales habitées par les indigènes éloignés de la population et donc de la connaissance des risques encourus en entrant dans ces sectes. Celles-ci travaillent avec les communautés natives à la mise en place de cliniques de santé ou d'écoles.
 
D'autre part, j'ai remarqué que les équatoriens étaient généralement très croyants. La religion est présente partout dans leur vie quotidienne. Par exemple, pour saluer, les plus jeunes demandent à leurs anciens “La bénédiction” que ces derniers effectuent avec le geste de la croix. Ils existent aussi de nombreuses écoles privées catholiques dirigées par des sœurs (pour les filles) ou des frères (pour les garçons). Il y en a beaucoup plus que d'écoles publiques. Mon établissement se prénomme “Unidad Educativa Sagrado Corazón de Jesus, Hermanitas Bethlemitas” et est elle-même contrôlée par des religieuses. La religion est donc très présente au sein de l'école. Nous devons nous y rendre chaque matin à 6h50, mais les cours ne commencent qu'à 7h30. En attendant, notre professeur principal qui est une sœur nous donne quelques renseignements, des explications, le programme de la semaine. Oui mais avant, nous prions. Signe de croix, “Notre père”, “Je vous salue Marie”, et transmission d'une pensée, une parole, une citation qui nous permet de réfléchir sur notre comportement envers Dieu et envers autrui.

J'ai posé la question à mes parents d'accueil, d'après eux les gens vont beaucoup à la messe. D'après ce que je vois, j'en doute un peu. La plupart des filles de ma classe n'y vont pas, et nous non plus d'ailleurs. Cependant les équatoriens réalisent beaucoup de processions et de pèlerinages comme celui qui conduit au sanctuaire de Notre-Dame de Quinche, dans la vallée de Quito où des milliers de personnes se rendent en novembre.

Il y a également quelque chose qui me touche profondément. Ici, le respect de la religion est grand. En France, beaucoup de préjugés existent sur les différents cultes et ceux qui les exercent. Les gens se moquent. En Equateur, j'ai découvert tout le contraire. Une retraite spirituelle de 3 jours a été organisée avec ma classe et j'ai vraiment ouvert les yeux. Les jeunes de notre âge partagent leur foi avec une volonté intense extraordinaire. En France, le taux de croyants diminue de plus en plus. Peut-être que si le même respect existait, les gens n'auraient plus peur de croire en un Dieu, en une religion. « C'est la société qui veut ça » ; Moi je dis que la société a besoin de changer.

Noël en Équateur ? En France, Noël est devenue avant tout une fête commerciale sans grande importance religieuse. J'ai cru apercevoir le même concept ici. Les gens se ruent dans les magasins, les vitrines débordent de promotions en tout genre et la folie de l'achat est lancée. Un mois avant le 25 décembre, j'avais vraiment l'impression que cette date approchait : les décorations affluaient dans les rues, les parcs et les centres commerciaux. Pendant neuf jours avant l'heure H, le soir, était organisé dans chaque quartier, entre voisins, une petite représentation théâtrale racontant la venue de l'enfant Jésus. Et en famille, nous prions et chantions.

Le 24 au soir, nous nous sommes rendus avec ma famille chez les grands parents pour manger. Et là, je n'avais pas du tout l'impression que c'était Noël. Aucune ambiance, un repas comme tous les midis (puisque nous mangeons ici tous les midis!). En une demi-heure, l'affaire était réglée et nous sommes rentrés à la maison. Là, nous avons échangé les cadeaux et au lit !

Le 25 décembre, nous sommes allés en montagne avec des gens presque inconnus et nos cousines afin d'offrir aux enfants pauvres des sachets de bonbons. C'était super émouvant. Ils accouraient de tous les coins, pieds nus sur le sol brûlant, un grand sourire aux lèvres. Noël en Équateur, c'est aussi ça. Le Partage. Un sentiment magique.

Le monde du partage devrait remplacer le partage du monde.”

Marie Rupin
 

 
LE PHOTORAMA DE MARIE
 
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LA NOUVELLE ANNEE ROTARIENNE DU CLAP  2010-2011
 
   30 juin 2010
 
Le Rotary Club Laval Ambroise Paré change de président : la cérémonie de passation entre les présidents a eu lieu au Petit Bignon, très charmante salle de réception à Ahuillé, où nous avons été accueillis sous les tonnelles pour profiter de cette soirée champêtre ce 30 Juin 2010.

Michele MORATO, dernière arrivée du Club Rotary a été officiellement intronisé par Dominique TOUZARD, sous l’œil attendri de son parrain, Gilbert Prod’homme.

Après le discours du futur ex-président, Dominique Touzard, retraçant l’année et remerciant les rotariens dans leur implication, il a remis son collier au Nouveau Président 2010-2011, Thierry MOTTE.

Thierry a alors souhaité exposer ses attentes et l’orientation qu’allait prendre cette nouvelle année quand, d’un seul coup, un homme, interrompant le président, a fait irruption pour débusquer l’imposteur du club…S’en est suivi un spectacle oscillant entre comédie de caractère et farce, pour évoquer les dilemmes des rotariens, prisonniers de trop nombreux engagements, qui souhaitent tout à la fois un club de divertissement et d’amitié et un club au service de la collectivité.. (Voir vidéo ci-dessous)

Cela en a fait perdre le fil de son discours à notre président qui l’a repris plus tard pour nous présenter la nouvelle équipe et les objectifs : intégrer de nouveaux membres et les former aux contenus du Rotary, renforcer l’effort du club en un peu de changement dans la continuité par  introduction d’une nouvelle action, une volonté de faire progresser le club tout en préservant ses solides racines. Une équipe partiellement renouvelée pour faire participer tous les membres à la vie du Club, tout un programme donc, qui nous sera présenté en détail à la rentrée.

En attendant, toute l’équipe vous souhaite une bonne année et de bonnes vacances d’été
 
LE ROI DU ROTARY
 
 
ANNEE ROTARIENNE 2010/2011
COMITE
Président
Thierre MOTTE
 
Président élu
Bruno HIRET
 
Fondation Rotary et Jeunesse
Jean-Christophe JAVAULT
 
Effectif
Françoise FORET
 
Actions
Simon RICHIR
 
Communication et Relations publiques
Florence QUENTIN RAYSZ
 
Secrétaire
Sylvia FOUCADE JOUBERT
 
Trésorier
Jean-Paul BERGER
Jean ANGOT
 
Programme
Gilbert PROD'HOMME
Christian FINOCCHIARO
 
Protocole
Christine POULIQUEN
Patrick LAMBERT
 
PASSATION DOMINIQUE TOUZARD/THIERRY MOTTE
 
   30 juin 2010
 
Sous un temps magnifique, à l’ombre des tonnelles, dans un cadre campagnard,  le Rotary Club Laval Ambroise Paré s’est réuni pour célébrer la passation entre les Présidents pour cette nouvelle année Rotarienne 2010-2011

Le Président sortant, Dominique TOUZARD a fait le bilan de son année 2009-2010, riche d’un « Programme d’Enfer » faits de sorties à la rencontre de professionnels : Howmet Ciral, Gruau, Haras Dreux, IUT Laval, le centre hémodialyse de l’hôpital de Laval, le CIGMA, centre Intergénérationnel Multi Activités qui regroupe à la fois les anciens et les plus jeunes avec une approche révolutionnaire et humaniste largement appréciée.

Ce programme fut également organisé autour  de conférences à la fois culturelles et professionnelles : Opéra Garnier raconté par Didier PILLON, le procès du Khmer Rouge DUCH relaté par un Rotarien sur place pendant l’évènement, la contrepèterie ou l'art de décaler les sons que débite notre bouche, la Géopolitique de l’Inde par le Directeur international d’une société implantée en Mayenne, sans oublier l’inoubliable conférence d’Eric FILIOL, spécialiste de la cybercriminalité qui nous a littéralement scotchés sur nos téléphones et fait réfléchir sur notre usage des moyens de communication moderne…Merci Françoise et Patrick pour ce long effort que représente l’organisation du Programme.

Cette année fut également riche d’actions du CLAP (petit surnom de notre Club), qu’elles soient au niveau local ou international : Handicheval, le CLAP sort de ses gonds, SOS Amitiés, collecte de bouchons, Concert de Musique Sacrée,  Banque Alimentaire, sans oublier  la  Soirée Cinéma du « Drôle de Noël de Scrooge » avec tous les clubs Mayennais que nous remercions également.

D’autres grandes actions ont marqué l’année, notamment la réception de tous les jeunes du District à Laval, entre les In et les Out, cela avait bien des airs d’auberge espagnole… Notre Club a aussi eu l’occasion de recevoir les EGE d’Australie et d’envoyer pour la première fois des jeunes en Séjours Courts : merci à la commission Jeunesse présidée par Jean-Christophe pour tous ces grands échanges internationaux qui nous font tous grandir un peu.

Le Clap continue ses recrutements, nous avons donc la joie d’accueillir Xavier DUBOURG dans nos rangs courant Novembre 2009, Xavier DUBOURG, Maître de Conférence à l’Université du Maine, ancien directeur de l’IUT de Laval, qui a également créé une société de services, spécialisée dans les prestations à domicile.

Nous  avons profité de ce grand évènement qu’est la passation pour accueillir Michele MORATO, Directrice de la CAF, Caisse d’Allocations Familiales, Chevalier de l’Ordre National du Mérite et heureuse de représenter l’intérêt général pour le Collectif, valeur largement partagée par les membres du ROTARY.
Bienvenue à eux

Une année Rotarienne s’est écoulée laissant place à une nouvelle et heureuse année encouragée par cet été qui va être chaud !
 
 
 
CONCERT DE MUSIQUE SACREE
 

EN FAVEUR DE LA BANQUE ALIMENTAIRE

A Laval, nous avons : des choeurs qui chantent merveilleusement, un très grand chef d’orchestre et maître de choeurs, Yves Parmentier, de belles églises, restaurées avec soin comme Saint Vénérand, des mélomanes plein les rues et puis aussi, plein les rues, des personnes qui ont du mal à assurer leur ordinaire et à remplir leur estomac.

Alors, comme chaque année, le club Laval Ambroise Paré organise un concert avec les choeurs, le chef d’orchestre, l’église Saint Vénérand et les nombreux mélomanes de la Mayenne pour remplir les entrepôts de la Banque Alimentaire de bonnes nourritures.

Vous serez bien accueillis si vous venez, même si vous n’êtes ni mélomane ni lavallois ! C’est pour la bonne cause !
 
 
 
VENEZ FETER LE 30éme ANNIVERSAIRE DU ROTARY CLUB
LAVAL AMBROISE PARE !
 

Soirée animée sur le thème de la croisière

 
 

Le commandant Michel DESPREZ et son équipage rotarien vous convient à une soirée festive.
Dans une ambiance conviviale, le commandant vous propose :
   
-
un cocktail aux couleurs des mers du monde,
-
un repas de qualité aux saveurs océanes,
-
ne soirée animée par Michel de Pecker, crooner de renom et avec la participation de l’orchestre “Musique des équipages de la flotte de BREST”,
-
et bien d’autres surprises encore proposées au fil de la croisière…
 
Embarquez avec nous pour cette soirée mémorable.
 
Michel DESPREZ
Président du Rotary Club Laval Ambroise Paré

Réservez votre soirée, nous vous donnerons bientôt plus d'informations !


 
 
 
FORMATION DES JEUNES AU REPORTAGE VIDEO
25 avril 2007
 
Chaque année depuis que notre club a été fondé, nous faisons partir des jeunes à l'étranger tandis qu'arrivent chez nous de jeunes étrangers. Ces échanges sont marqués de petites cérémonies.
 
Ainsi, depuis que je suis rotarien, j'ai vu chaque année les diaporamas des jeunes étrangers qui, à la veille de leur retour au pays, nous montrent leur famille et leur province etc. dans un français assez correct. Puis c'est au tour des français revenus chez eux de nous présenter un diaporama de leur famille d'accueil, de leur tour d'Amérique et des réjouissances auxquelles ils ont participé.
 
C'est au vu de ces diaporamas que l'idée s'est imposée qu'il y avait décidément trop de sourires, trop de familles chaleureuses et heureuses, trop de beaux paysages, d'écoles super, pour que cela soit tout à fait vrai, authentique, qu'il faudrait que les jeunes qui s'en vont puissent emmener dans leurs affaires un reportage sur la vie en France telle qu'elle est et nous ramènent un reportage investigatif sur le pays où ils sont allés.
 
Par la suite, j'ai eu connaissance de l'initiative de Jacques DAGUZAN, l'Europe et les jeunes : un jeune du district 1650 dans chaque pays de l'Union pendant un mois à la rencontre des jeunes de ces pays. Chacun rapporte un témoignage de ses contacts et des préoccupations de la jeunesse là-bas. J'ai eu le plaisir de visionner l'ensemble des oeuvres de 2006. Certaines sont bonnes et même très bonnes. Mais pour la plupart, il aurait été très profitable que les voyageurs aient eu à leur disposition un petit équipement vidéo (aujourd'hui à partir de 200 euros) et surtout une formation d'une semaine à l'esprit et aux techniques du reportage.
 
En cliquant sur le bouton suivant, vous trouverez le projet de formations au reportage vidéo.
 
 
Je suis conscient que cela revient assez cher : la formation, c'est fait de formateurs qualifiés, d'hébergement et de restauration. D'un autre côté, une telle formation donne un acquis pour la vie entière. Savoir réaliser une petite vidéo, cela fait clairement partie des compétences utiles. Les vidéos s'échangent grâce à l'ADSL (bientôt le super ADSL). Elles vont devenir aussi courantes qu'autrefois les courriers papier. Si autrefois il fallait savoir s'exprimer par écrit, aujourd'hui il faut apprendre à communiquer ses émotions à travers l'image.
 
Avec mes meilleures salutations
 
Thierry Motte
 
 
MIEUX COMMUNIQUER POUR MIEUX SE COMPRENDRE
25 avril 2007
Mieux communiquer pour mieux se comprendre et pour une plus grande efficacité dans nos actions.
 
Voici un certain temps qu'au sein de mon club, Laval Ambroise Paré, j'affirme que si nous pouvions voir et entendre nos clubs partenaires, comme s'ils étaient avec nous dans la même pièce, nous en tirerions beaucoup de bénéfice.
A un récent dîner du club, j'ai fait une communication orale sur ce thème et je pense les avoir convaincus.
Plutôt que de leur expliquer dans le détail les caractéristiques techniques de la Visio Conférence, j'ai préféré leur parler concrètement de la récente AIPM montée par notre club partenaire belge au Brésil, à laquelle nous participons.
Combien dans ce contexte, l'outil visio conférence aurait été utile !
 
DÉCLENCHEMENT DE L'ACTION
 
Le déclenchement de l'action, cela a été le contact direct entre notre délégation en Belgique et eux : sans contact humain, il n'y a pas de motivation. Il a donc fallu un voyage relativement coûteux d'une délégation d'un pays à un autre pour déclencher une action. Avec des contacts visuels et auditifs permanents, on peut obtenir le même résultat mais on auraa économisé beaucoup d'argent et pu informer tout le club. En effet, la délégation qui a pris la décision d'engagement, était constituée de 5 à 10 personnes. Tandis que suite à un contact en visio conférence enregistré, on peut faire une projection à l'ensemble des membres du club et prendre la décision avec tout le monde. Ce n'est pas pareil.
 
SUIVI DE L'ACTION
 
Nous n'avons plus eu d'informations de l'AIPM au Brésil que par les mails relatifs au montage administratif du dossier, auprès de la Fondation Rotary. Là les procédures étaient plutôt compliquées à monter avec les anglais, les belges et les brésiliens et cela a pris des mois. Pourtant beaucoup d'efforts et d'incompréhensions auraient été évités si on avait pu se voir et discuter ensemble ! Encore aujourd'hui, le dossier, bien qu'accepté par la fondation, pose un dernier problème et nous ne le résoudrons qu'en fin de semaine quand nos amis belges seront chez nous en France ! Le contact, toujours le contact !
 
Mais il y a un autre aspect qu'il ne faut jamais oublier : l'aspect humain de l'engagement. Les membres de notre club ont entendu parler d'une AIPM au Brésil consistant à acheter une voiture pour le ramassage des enfants abandonnés de la rue et pour les mettre en lieux sûrs. Vous avouerez que c'est une action du plus grand intérêt sur le plan humanitaire. Seulement, nous en France, nous n'avons rien vu de ce qui se passait au Brésil, personne ne nous a expliqué les drames d'une petite ville brésilienne.
 
Alors, la motivation de nos membres, elle n'a pas été éveillée. Nous en sommes restés à des contacts administratifs là où il devait y avoir de l'humain. Je pense qu'un reportage vidéo brésilien et un contact par visio conférence avec eux aurait changé radicalement la situation.
 
APRÈS LA RÉALISATION DE L'ACTION
 
Nos amis belges nous invitent à partir au Brésil avec eux en délégation pour faire connaissance avec les brésiliens.
 
Malheureusement, le seul billet d'avion jusqu'à Brasilia coûtera 1000 euros et plus à chaque participant. Les autres frais ne seront pas moindres : voyager en Amérique Latine est d'un coût élevé. Ces sommes dépensées sont à rapprocher de la contribution demandée à notre club : 1500 dollars rotariens. C'est un peu déséquilibré, non ?
 
Alors encore une fois, pourquoi ne pas faire faire un reportage sur place et le regarder, le vivre en direct avec nos amis brésiliens (ils ne le sont pas encore mais ils le deviendront) ! Ca ce n'est pas très coûteux et cela serait un grand moment pour l'un et l'autre club. Et par la suite, nous pourrons avoir des témoignages sur ce que devient l'action, si la voiture est cassée et pourrit dans un parking avec le sigle rotarien sur la portière ou si au contraire, elle a permis à des gosses abandonnés de retrouver un peu de sécurité.
 
CONCLUSIONS
LES COÛTS
 
Maintenant que j'ai expliqué à travers un cas concret l'intérêt de la visio conférence, je puis donner le coût de ces techniques.
 
Au préalable, il faut disposer d'un micro ordinateur récent avec un processeur rapide. Nombreux sont les membres qui disposent d'un tel équipement. Je serais étonné que dans chaque club, il n'y ait pas également des membres équipés avec un vidéo projecteur et un écran portable. Il faut encore trouver une salle qui dispose d'une connexion ADSL rapide. Pour 1 à 4 personnes, on peut se contenter d'une webcam de bonne qualité. Il faut en outre un programme particulier, un microphone adapté, 2 enceintes : la dépense n'est que de 500 euros, plus éventuellement 500 euros en prestations de service. La communication sur le circuit IP est gratuite.
 
Et si l'on veut une vraie visio conférence avec une caméra tournante équipée d'un zoom, un son d'excellente qualité ? Les coûts ont énormément baissé et la technique s'est démocratisée. On peut aujourd'hui s'équiper de manière très correcte pour 3000 euros. Un tel équipement est à la portée de 3 à 5 clubs localement proches et qui se mettent d'accord.
On peut éventuellement trouver des salles prétées par un membre ou louées.
 
LES AUTRES UTILISATIONS
 
Si la visio conférence se répand, comme je le crois, alors il va falloir des fichiers annuaires de tous les clubs et districts et autres regroupements rotariens pour savoir qui on peut contacter par ce média. On pourra ainsi se faire de nouvelles relations, rendre service à d'autres clubs, quand on aura acquis une compétence utile, quand on aura fait un bon reportage, à proposer pour une conférence, quand on aura réalisé une action qui a réussi.
 
Franchement, point n'est nécessaire d'avoir une imagination débordante pour voir tout ce qu'il est possible de faire dès lors qu'on peut se voir, s'entendre à distance et se communiquer documents et vidéos.
 
Je vous adresse mes meilleures salutations
 
Thierry Motte
 
 
N'OUBLIONS PAS LA LOUISIANE !
28 mars 2007
Point de vue
Par Guy LE BRAS. Administrateur de Laval Mayenne Technopole, chargé de mission, Veolia Transport.
Membre du Rotary Club de Laval Ambroise Paré.
Ouest-France - Edition Saint-Malo du 22 mars 2007
 
Le mardi 25 juillet 2000, en milieu de matinée et alors que je participais à un salon informatique à la Nouvelle-Orléans, un appel téléphonique de mon épouse m'apprenait que le Concorde venait de s'écraser en faisant 109 morts. Ce drame fut largement commenté par la presse louisianaise qui, avec des mots simples et sincères, témoignait ainsi de l'amitié du plus francophone des Etats américains pour notre pays.
En ce mercredi 7 mars 2007, j'arrive à la Nouvelle-Orléans pour participer à un colloque franco-américain sur la « Reconstruction et la revitalisation des villes après une catastrophe ». Je pensais que, peut-être, cette belle ville allait se relever, plus vite que prévu, de la plus terrible des catastrophes naturelles de l'histoire des Etats-Unis.
C'est peu de dire que ma surprise et mon effroi furent complets quand, le lendemain, je parcourus les rues dévastées de Lakeview et du quartier pauvre de la Nouvelle-Orléans. Dix-huit mois après une catastrophe qui fit officiellement 1 500 morts (sans compter les milliers de disparus), j'ai vu, de mes propres yeux, une ville encore à 80 % détruite. Peut-on écouter, sans en avoir les larmes aux yeux, notre compatriote Isabelle Maret, professeur à l'Université de la Nouvelle-Orléans, expliquer, devant sa maison dévastée, qu'elle a tout perdu le 29 août 2005 hormis la vie ?
Le président Bush vient de déclarer : « Le sort des Louisianais est au cour des préoccupations du gouvernement fédéral ». La vérité oblige à dire que la reconstruction est encore balbutiante et qu'il faudra, selon les spécialistes, entre 10 et 30 ans pour que la ville puisse être reconstruite et encore pas totalement. La vérité oblique à dire qu'en 2006 il y a eu 161 meurtres et que la criminalité, qui avait baissé avant « Katrina », est remontée depuis à un taux sept fois supérieur à la moyenne nationale, faisant de la Nouvelle-Orléans la ville la plus dangereuse des Etats-Unis. La vérité oblige à dire que des reconstructions, autant dérisoires que pathétiques, sont engagées de façon anarchique par ceux qui veulent habiter de nouveau dans leur ancien quartier envers et contre tout, et surtout parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Ce faisant, les entreprise du bâtiment utilisent pour la reconstruction du bois de cyprès venu du Bayou, là où il assurait une protection naturelle contre les inondations.
La directrice du développement de la ville de La Nouvelle-Orléans, Donna Atkinson, à qui je demandais que faire pour aider cette communauté si proche de nous, me disait : « Ce qu'il faut faire en premier, c'est prier. Pais après, il faut faire pression ; pression sur les entreprises pour qu'elles reviennent travailler en Louisiane, pression sur les gouvernements pour qu'ils n'arrêtent pas de mettre la Louisiane à l'agenda de leurs discussions avec le gouvernement des Etats-Unis, pression sur les compagnies aériennes internationales pour qu'elles rétablissent les liaisons directes, et surtout ne pas arrêter de venir nous rendre visite ».
Après notre colloque, remarquablement organisé par le consulat de France à La Nouvelle-Orléans, l'émotion des élus français présents est à la mesure de la tâche que se sont fixée nos amis louisianais laquelle nous paraît impossible. Mais n'est-ce pas le grand écrivain américain Mark Twain qui a écrit : « Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait ! » ? Alors oui, vraiment, n'oublions pas la Louisiane.
 
Guy Le Bras