Accueil
 
Le Rotary International
 
 
 
 
 
Les Actions des Clubs
 
Les Actualités
 
Calendrier du District
 
Téléchargement
 
Communication
   
 
 
 
82, rue de Siam- Hôtel Océania Brest Centre - 29200 Brest
06 66 70 50 42
Réunions : Au siège le mardi : 2e et 4e, dîner à 20 h. 5e, dîner avec conjoints.
Du 15 juillet au 15 septembre : 2e et 4e, diner à 19 h 30. 1er 3e et 5e, déjeuner à 12 h 15
 
23 juin 2008
Conférence : L'action de l'Etat en mer, par l'Amiral Rolin
04 juin 2008 Conférence : Une Députée nous parle, par Marguerite Lamour
04 juin 2008 Conférence : L'énergie Hydrolienne, par Hervé Majastre
03 mai 2008 Conférence : Du Verbicrucisme, par Philippe Delamare
03 mai 2008 Conférence : L'Empreinte Ecologique par Alain Boudon
03 mai 2008 Conférence : Le Développement durable par Yvette Duval
21 mars 2008 Wolfang "Bobby" Barfuss
15 février 2008 Conférence du deuxième trimestre
28 janvier 2008 Le calendrier du Second semestre 2007 2008
25 septembre 2007 Visite du Gouverneur, Brigitte Delahaie
23 juin 2007 Opération " Mon Sang Pour les Autres "
L'ACTION DE L'ETAT EN MER, PAR L'AMIRAL ROLIN
 
Le mardi 4 mars le club reçoit le vice amiral d’escadre Xavier Rolin, préfet maritime de la zone Atlantique, qui va nous parler de l’Action de l’État en mer.
Tout est prêt pour le show. Son aide de camp, jeune enseigne féminin au grand sourire et aux neurones particulièrement différenciés a fourni la clé USB avec les données adéquates pour l’exposé du big boss, la Marine a récupéré le lutrin au Conti (que faisait-il làbas !), un emplacement est prévu dans la salle pour le support audiovisuel, tout baigne donc...
Ouais, malheureusement, les organisateurs (Vatel passe-moi ta broche !...) ont simplement oublié que le Prémar est grand, très grand même, tandis que la place qui lui est réservée est petite, toute petite, et qu’il faut quelques contorsions pour placer le Barco en situation opérationnelle.
 
Aussi, notre hôte, après un regard quasi gaullien sur cet environnement quelque peu étriqué, d’un geste lui aussi quasi gaullien et avec le sourire de celui qui en a vu d’autres, décide qu’il parlera d’où il se trouve placé, sans notes et sans micro. La classe quôa, mais un tombereau de cendres sur la tête du responsable logistique. Gargl !...
 
Et effectivement, toute la machinerie prévue n’était finalement pas nécessaire, tant l’orateur nous a enchantés par son aisance, sa simplicité et la clarté particulièrement documentée de son exposé.
 
L’Action de l’État en mer est conduite par les préfectures maritimes, institutions régionales créées par Napoléon en même temps que les préfectures « l’État est incarné par les préfets sur la terre, par les préfets maritimes en mer ». Ces derniers sont aujourd’hui au nombre de trois, un par région (Cherbourg, Brest et Toulon).
 
Le Prémar coordonne l’action de toutes les administrations et organismes concernés par les missions de l’État touchant à l’exercice de la souveraineté, la sécurité et la surveillance en mer.
 
Il s’agit d’une structure tout à fait particulière, qui n’existe nulle part ailleurs, où sous une autorité unique, travaillent ensemble, diverses administrations et services ;
 
Pendant longtemps les missions du Prémar ont été considérées comme très générales, avec ponctuellement des actions ciblées en cas de clash particulier.
 
L’affaire de l’Amoco Cadiz a été un véritable coup de tonnerre, montrant que ce type de situation devait être prise en considération dans sa globalité et sous l’angle de l’urgence. Aussi un décret de mars 1978 a officialisé le Prémar comme urgentiste de la mer dans ses missions de sauvetage, sécurité et assistance.
 
Un palier de plus a été franchi en février 2004, où un nouveau décret l’a « préfectoralisé » dans sa fonction d’urgentiste, le faisant passer d’acteur occasionnel, à acteur au quotidien, autorité unique de réglementation, animation et coordination des actions de l’État en mer.
 
Son champ d’activité est devenu extrêmement vaste, sécurité, protection de l’environnement, assistance médicale, soit 45 missions, portant sur 10 domaines et concernant une dizaine de ministères, … À titre d’exemple on citera le sauvetage, la gestion des parcs marins, l’extraction des granulats en mer, l’implantation d’hydroliennes, le balisage, etc…
 
Sur le plan administratif, la responsabilité du Prémar de la zone atlantique porte du Mont St-Michel à la frontière espagnole.
 

En mer, il faut considérer trois zones gérées par différents textes officiels :.

Les eaux territoriales de pleine souveraineté
Les eaux contigües (24 milles) qui concernent les douanes
Les eaux économiques exclusives de 200 milles où s’exerce le droit souverain de la France pour ce qui touche à la ressource halieutique et aux richesses du fond.
La haute mer où les problèmes se traitent en application de diverses conventions
 
Convention de Montego Bay, relative au droit maritime
 
Convention de Vienne, relative au narcotrafic
 
Convention de Rome, relative aux obligations légales contractuelles entre états.
 
Sur le plan pratique, les taches sont multiples. Si l’on prend la zone littorale où se concentre la majorité des interventions, il existe une intense activité faite d’actions concurrentes, voire antagonistes. Pêcheurs divers, surfeurs, plongeurs sous-marins, ostréiculteurs, extracteurs de granulats ne se voient pas forcément d’un bon oeil. La préfecture maritime doit organiser, réguler, arbitrer pour faire cohabiter au mieux ces différents acteurs.
 
Quelques exemples concrets :
la Gestion intégrée des zones côtières (GIZC) est un concept qui a acquis une reconnaissance institutionnelle au Sommet de la Terre de Rio en 1992. Il s’agit d’une démarche qui vise à permettre la gestion globale d’un territoire littoral, prenant en compte les contextes physico-naturel, socio-économique et juridico-administratif de manière à garantir ou restaurer un bon équilibre entre activités humaines et ressources naturelles. Cette notion entre ainsi dans le cadre du Développement durable.
Lancée dès 1999 par l’Union européenne, la GIZC intéresse dans notre pays 25 projets sous l’autorité des collectivités territoriales, où le Prémar représente l’État…
Le Parc naturel marin d’Iroise, créé par décret en octobre 2007 est une structure qui comporte un conseil de gestion de cinquante personnes, où le Prémar est le représentant de l’État, commissaire du gouvernement.
Idem pour l’Agence des aires marines protégées, établissement public dédié au milieu marin, créé par une loi de 2006 et dont le siège a été fixé à Brest en juin 2007.
Le Prémar intervient aussi dans le cadre de Natura 2000, réseau de sitesécologiques dont les deux objectifs sont de préserver la diversité biologique et valoriser le patrimoine naturel de nos territoires. Deux directives ont été individualisées, « Oiseaux » et «Habitats, faune, flore », qui concernent en Atlantique, 52 sites intéressant le milieu marin.
 
L’autorité du Prémar peut aussi se manifester en haute mer et dans des conditions parfois délicates. Et de citer l’exemple récent du Junior, ce bâtiment intercepté par la Marine avec trois tonnes de cocaïne à bord.
 
Ce genre d’affaire est difficile à gérer car elle met en oeuvre un référentiel juridique lourd. Il s’agit de traiter en droit français un bateau situé à 10 000 km de nos côtes, venant d’Amérique et se rendant en Afrique !... Notre droit impose le retour en France du contrevenant pour jugement.
En attendant sous quel statut placer l’équipage ? Garde à vue ?...
 
Les anglo-saxons ne se posent pas tous ces problèmes, qui jettent à la mer la cargaison et laissent repartir le navire sans autre forme de procès !...
 
Le conférencier termine son exposé par quelques mots, passage obligé, sur la création d’un éventuel Corps des gardes côtes, destiné à rentabiliser les interventions Le problème est qu’il s’agit d’une entité entourée d’un flou artistique le plus complet.
En effet, dans le domaine des responsabilités, le corps des Coast guards US, formation militaire, n’a rien à voir avec son supposé analogue des pays scandinaves… Les Portugais et les Espagnols étudient la question, mais le sujet parait bien difficile à traiter…
 
La solution française semble particulièrement efficace qui optimise la structure en utilisant les moyens des différentes administrations concernées sous la coordination du Préfet maritime.
 
Questions

Q
(Marguerite Kohler) : Qui assure l’action de l’État en mer outre-mer ?
R
Le préfet du département, mais pour une partie des missions seulement.
 
Q
(Louis Rolland) : Que se passe-t-il en cas de pollution ?
R
La situation est placée sous la responsabilité de la Marine. Mais celle-ci, ne disposant pas de moyens opérationnels adéquats, affrète sur ses crédits propres et par contrats de trois ou quatre ans, quatre gros remorqueurs de haute mer appartenant au groupe Abeille :
  Abeille Bourbon (Brest)
  Abeille Flandre (Toulon)
  Abeille Liberté (Cherbourg)
  Abeille Languedoc (La Pallice)
 
Enfin, en ce qui concerne le Pas de Calais, l’Anglian Monarch est géré en binôme avec les Britanniques. Quatre bâtiments ntipollution sont à la disposition des préfets maritimes :
  L’Ailette et la Carangue à Toulon,
  L’Alcyon et l’Argonaute à Brest.
  Le coût en affrètement pour la Marine est de 35 millions d’euros par an.
  Localement, l’Abeille Bourbon se positionne à Camaret à partir de 25 noeuds de vent, à Ouessant à partir de 30.
   
  En cas de menace, il est demandé au commandant du bateau de prendre toutes dispositions pour la faire cesser. S’il n’obtempère pas immédiatement, il lui est adressé « une mise en demeure », l’avertissant qu’il constitue un danger et qu’il a X heures pour pallier cet état de fait. Passé ce délai la Marine interviendra et aux frais de sa compagnie. L’ultimatum est toujours parfaitement efficace. Un contrat commercial
de remorquage est alors passé entre le bateau de l’Abeille, la Marine récupérant la moitié des sommes engagées par le remorqueur.
   
Q
(Jean-Paul Autret) : Comment les choses se passent-elles avec les Anglais ?
R
Il existe un correspondant appartenant au SOSREP (Secretary of state representative), désigné par le gouvernement britannique en matière de pollution et sauvetage qui travaille avec le Prémar concerné. Cela a été le cas pour le Napoli, porte-conteneurs situé en zone française et échoué sur les côtes anglaises, après analyse de la situation. Au passage, ceci montre la qualité des relations qu’entretiennent les deux nations dans ce domaine…
 
Q
(Jean-Paul Autret) : Qu’en est-il des structures de coordination au niveau européen ?
R
Pour le moment il n’y en a pas, mais le sujet est à l’étude dans le cadre des travaux conduits par la Commission européenne et son Livre bleu de 2006, visant à une politique maritime intégrée.. L’Agence européenne de sécurité maritime en est la première traduction concrète.
   
Q
(Luc Drévès) : Quid des hydroliennes, sachant que que les trois sites retenus se situent tous dans des zones Natura 2000. Comment concilier tout cela ?
R
Pour toute activité nouvelle, le contrat d’objectifs prévoit une étude d’incidence, afin de faire la part des choses. Il n’y a pas sanctuarisation mais protection de la nature.
 
Q
(Paul Champs) : Quel est le budget des aires marines protégées ?
R
8 millions d’euros en 2008, affectés à la structure centrale de l’agence et à la création des parcs marins (un actuellement, dix à
l’horizon 2015).
   
 
UNE DEPUTEE NOUS PARLE
 

Les quatre clubs brestois ainsi que celui de Landerneau se réunissent au Conti pour écouter Marguerite Lamour , député du Finistère, nous parler de son métier.


Après avoir remercié le président de son invitation et salué une « si noble assistance », la conférencière précise d'emblée avec humour qu'elle n'a pas l'intention de mobiliser la scène plus que de raison et qu'elle abordera « synthétiquement » deux thèmes qui lui sont chers, le Parc naturel marin d'Iroise (PNMI) et l'impact de la Marine nationale dans le Finistère, plus quelques mots sur le démantèlement des navires.
 

Le Parc naturel marin


Lancée en 1989, l'idée d'un PNMI a connu, dès l'origine, de farouches opposants, car sa création reposait sur les principes édictés par la loi du 22 juillet 1960, relative aux parcs nationaux.

 

Lancée en 1989, l'idée d'un PNMI a connu, dès l'origine, de farouches opposants, car sa création reposait sur les principes édictés par la loi du 22 juillet 1960, relative aux parcs nationaux.

 
Or celle-ci présentait trois inconvénients majeurs :
 
Sa non adaptation à la spécificité de l'espace maritime en tant que tel
La totale mainmise de l'État, au détriment des structures locales.
Un accent drastique porté sur la protection de l'environnement, sans prendre en compte les réalités du terrain.
 
Passionnée par le sujet, en 2002, à peine élue, Marguerite Lamour , avec deux autres députés, sollicite un rendez-vous auprès de Mme Bachelot, alors ministre de l'Écologie, pour lui exposer leur sentiment sur cet important dossier.
 

Différentes études accompagnées de débats passionnés et de réunions houleuses sont alors successivement conduites, pour aboutir à la loi d'avril 2006 . Celle-ci définit le concept de parc naturel marin dont l'objectif vise à la fois la protection de l'environnement et le maintien des activités humaines. Une différence de taille par rapport au projet initial, la forte implication des collectivités locales dans sa gestion.

 
En pratique, sous l'autorité de l'État, toujours souverain, il s'agit de :
 
Mettre en valeur la Mer d'Iroise.
Inciter au développement économique.
Faire évoluer les îles en préservant la ressource.
 

Cette nouvelle approche a complètement changé la donne et, mises à part quelques individualités et associations irréductibles, rallié une majorité de suffrages, tous grands partis politiques confondus, il faut le signaler.

Le décret portant création du parc naturel marin d'Iroise a été signé début octobre 2007, mais il faut bien savoir qu'il s'agit d'un prototype, à monter de toutes pièces, l'objectif étant d'une dizaine à l'horizon 2015, la Baie de Somme se plaçant déjà sur les rangs.
Sous l'autorité de Pierre. Maille , président, un conseil de gestion de cinquante personnes, gèrera l'organisme, réparti en trois collèges comprenant- les services de l'État, non majoritaires, les collectivités locales et les représentants des personnes intéressées,.
Les moyens du PMNI lui seront alloués par l' Agence des aires marines protégées , établissement public dédié au milieu marin, créé par la même loi de 2006 et dont le siège a été fixé à Brest en juin 2007.
Le PMNI doit être aujourd'hui considéré comme un label , apportant un plus à la région sur de multiples plans et qui doit être la pierre de touche d'une réflexion commune constructive.
 

Questions


Q

S'il n'y a aucune contrainte et si l'on décide de ne rien changer, quelle en sera l'utilité ?

R

Il faut revenir à la notion de label , terme porteur en matière de tourisme et d'économie, tout particulièrement pour les îles, qui ont fortement besoin d'être suivies. On peut espérer des investissements adaptés.

 
Q

Est-ce qu'on ne va pas surtout voir fleurir des postes de fonctionnaires ? On a parlé de trente gardes ?...

R

Il y a un monde entre les décisions de principe et leur application sur le terrain. Il faudra en effet veiller à une application non jacobine des textes.

 

Finistère et Marine nationale


La grande crainte de la conférencière est que l'on ne donne pas à la Marine la place qui doit lui revenir dans le Pays. On sait en effet que le Livre blanc sur la Défense est en cours d'élaboration. Celui-ci suppose des choix imposés par les contraintes économiques. Or, des milliers d'emplois dépendent à Brest des orientations qui seront prises...
En 2002, premier acte fort du gouvernement, la Loi de programmation militaire (LPM) a été votée pour la période 2003-2008, marquée d'engagements pluriannuels. Le pari a été tenu.
Une nouvelle LPM s'annonce pour 2009-2014, dont le contenu sera défini à partir des objectifs du Livre blanc.
En tant que rapporteur du budget de la défense nationale, Mme Lamour considère qu'il faut mutualiser au maximum les frais de fonctionnement, mais que chaque armée doit garder ses spécificités pour le gros équipement.
 
En ce qui concerne la Marine il en va de notre représentation dans le monde. La dotation d'un deuxième porte-avion constitue un acte éminemment politique, car elle suppose un choix entre les considérations financières et la permanence à la mer du groupe aérien. Le Charles De Gaulle est en IPER (Indisponibilité Permanente pour Entretien et Réparations) pour quinze mois, période pendant laquelle le groupe aéronaval est « out ».
 

Sur le démantèlement des navires de guerre


Lors de la triste histoire du Clémenceau, à la demande de Mme Alliot-Marie , alors ministre de la Défense, la conférencière a rédigé un rapport sur la problématique des démantèlements. Celui-ci n'a pas reçu un accueil particulièrement favorable, mais il a eu au moins le mérite d'être le premier rédigé sur la question.
Il l'a en particulier posée !... Désormais la construction d'un gros équipement nécessite d'inclure dans son coût, celui de sa « déconstruction ».
La filière ne peut être que mixte , parce que le tonnage des navires militaires est insuffisant pour la traiter. Cependant, il faut tenir compte du fait qu'un bateau civil a une espérance de vie de quarante ans, avec changement de propriétaire tous les quatre ou cinq ans. Il est donc indispensable de définir avec précision des règles pérennes.
La ville de Brest aurait une carte à jouer, en termes de place et d'emplois.
 
Mais apparemment, on ne semble trouver aucun endroit, civil ou militaire, pour recevoir la structure 
 
 
L'ENERGIE HYDROLIENNE
 

Ce mardi 19 février le club reçoit Hervé Majastre , qui a accepté de remplacer au pied levé le conférencier prévu, cloué au fond de son lit avec la grippe.

 

L'intervenant de ce soir s'est spécialisé dans l' énergie hydrolienne (EH). Agé de 44 ans, après un doctorat en génie des matériaux, il s'est intéressé à partir de 1998 à cette nouvelle forme d'énergie, pour se lancer et créer en 2000 avec le concours d'un associé, Jean-François Daviau , ancien cadre financier de l'Institut français du pétrole, l'entreprise Hydrohélix Énergies .

 

Basé à Quimper, le projet n'a pas retenu tout de suite l'attention et de nombreuses propositions étrangères ont vu le jour avant que les politiques locaux ne décident de donner leur chance au consortium industriel breton.

 
L'énergie est un terme général qui englobe une infinité de besoins, mais, dans une première approximation, il est possible de classer les consommations en trois grands usages :
 
Les Transports

La pompe à pétrole représente 98 % de la consommation. L'électricité est principalement utilisée dans la traction ferroviaire et il n'est pas concevable d'imaginer un transport individuel de masse avec l'électricité. Si nous devions passer à l'électricité cela ne concernerait que le petit créneau des voitures « de luxe ».
 
La production de chaleur

Le deuxième grand usage de l'énergie est la production de chaleur. Pour les particuliers, cela représente 85% de notre besoin d'énergie (chauffage des locaux d'habitation et de l'eau chaude sanitaire).
 
Toutes les ressources d'énergie thermique permettent de répondre à ces besoins : le pétrole, le gaz, le bois, le solaire. Une remarque : il est dommage d'utiliser de l'électricité pour ces usages (sauf dans le cas des pompes à chaleur), compte tenu du rendement à la fabrication (la transformation de chaleur en électricité à un rendement de 30%).

 

L'énergie à haute valeur ajoutée : l'électricité


L'électricité est une énergie coûteuse mais elle fournit une énergie indispensable pour des usages à haute valeur ajoutée : les écrans, l'électrotechnique, l'électronique, ou encore l'électroménager.
Pour les particuliers, ces applications représentent 15% de sa facture énergétique.
En l'état actuel, la consommation d'électricité se répartit comme suit :

Transports 3 %

Usage résidentiel 65 %
Industrie 32 %
Le secteur de consommation du résidentiel est particulièrement élevé car la politique de l'Etat français a été de promouvoir l'usage de l'électricité pour la production de chaleur.
C'est dans le contexte du développement de la production d'électricité à partir des énergies renouvelables que s'est faite l'apparition de l' EH .
.L' EH est l'énergie apportée par les courants de marée (minimum de 3,88 nouds). L'exemple bien connu est celui de l'usine maréo-motrice de la Rance.
Le principe des machines est de faire tourner dans le courant des pales, l'énergie mécanique produite étant ensuite transformée en énergie électrique.
La France est très en retard dans ce domaine, parce que le pays, avec le nucléaire, n'est pas en demande mais en surproduction. Cependant le parc vieillit et en 2015 vont se poser des problèmes.
 Jusqu'à ces derniers mois, la proposition hydrolienne ne semblait pas emballer les autorités.
 

Or il s'agit d'une énergie importante et inexploitée (60 gigawatts au niveau mondial), qui présente des particularités intéressantes :

Sites de production très localisés ;
Energie qui a comme origine les forces d'attraction de la lune et du soleil ;
Une prévision de la production à long terme possible ;
Temps de production supérieur à 50 % ;
 
 
Sur le plan national, les sites de production sont tous situés dans les zones de protection de l'environnement Natura 2 000.
 
L'équipement de toutes permettrait de fournir la consommation en électricité de la Bretagne et de la Manche.
 
L'autre intérêt à développer le projet industriel est de permettre de valoriser les connaissances et les compétences des tissus scientifiques et industriels bretons, afin de proposer une ou des technologies exportables de production d'électricité non stratégique.
L'étranger travaille sur la question depuis un certain temps déjà, les Anglais en particulier, leaders dans ce domaine, et il existe actuellement plus d'une dizaine ce concepts dans le monde.
 
Hydrohélix Énergies a du se battre pendant des années pour faire reconnaître la pertinence de ses choix et avec le concours de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME), a pu fédérer un consortium, labellisé en 2005 dans le pôle de compétitivité Mer Bretagne.
 
L'aboutissement de ses recherches a été la mise au point de Sabella D03, un prototype construit par DCNS Brest et ENAG Quimper pour la génératrice électrique, destiné, non pas à produire de l'énergie (10KW), mais à constituer un test concret.
L'engin, 7 tonnes, 5 m de haut, 7 de large, sera immergé début avril dans l'estuaire de l'Odet, à proximité de Bénodet, au niveau d'une fosse de 19 m présentant un courant de marée de 4 nouds.
Mais le véritable défi de l'équipe est de réaliser Marénergie, cinq machines, trois fois plus puissantes, pour une production d'un mégawatt.
 
Le problème est actuellement surtout d'ordre financier, l'entreprise nécessitant une première levée de fonds de 5 millions d' €, d'où la constitution d'une nouvelle société en cours d'étude.

Questions


Q

Peut-on prévoir la puissance de ces machines?

R
Des calculs ont montré qu'elle dépendra du courant ; 10KW à Bénodet, 130 KW au Raz Blanchard.
 
Q

L'encombrement des engins industriels sera énorme ?

R
Un bâtiment de cinq étages, pour une turbine de 10 à 13 m de haut, avec 10 m de libre au dessus.
 
Q

Comment va s'effectuer le transport d'énergie ?

R
Par câble et transformateur aérien, avec une pile tous les 500 m .
 
Q

Et la maintenance, sachant que pour l'éolien, ses impératifs ont beaucoup diminué?

R
C'est la grosse question. Il faudra un pool d'au moins 20 machines, pour que le système, imposant un bateau dédié, soit rentable.
 
Q

Quid des atteintes au système ?

R
L'abrasion pose un réel problème, ce qui n'est pas le cas de la corrosion (par les sables), que l'on sait traiter. Les algues ne sont pas véritablement gênantes. Une épave, comme un conteneur, fera tout exploser.
Les obstacles semi-solides circulent au fond ou tout en surface, et surtout sont éliminés par de forts courants d'évitement, analogues à ceux que l'on trouve autour des piles de pont.
 
Q

Quelles sont les perspectives commerciales du projet ?

R
Le projet est valable pour d'autre pays que la France où tout est verrouillé, EDF menant son propre projet de récupération de l'énergie produite par les courants marins. Ceci étant, il y a là une filière industrielle potentielle, susceptible de générer plus de 2 000 emplois.
 
Q

Comment est perçue la filière hydrolienne par l'usager ?

R
Il est attentif, sans plus, et fait confiance aux services de l'État.
 
Hervé Majastre
 
 
DU VERBICRUCISME
 
À l'occasion de mon centième mots-croisés (déjà ! ), je voudrais apporter un modeste éclairage sur ce jeu de lettres ou d'esprit, dont les fidèles se comptent par millions de par le monde.
 

Origine


C'est à un Anglais qu'est attribuée la paternité des « cross-words », Arthur Wynne, (photo) qui s'était fait une spécialité dans les « mots carrés ». Mais un jour, il eut l'idée géniale de glisser une case noire entre deux mots. Les mots croisés étaient nés !...

 

Le 21 décembre 1913, le New York World publie la première grille dans son supplément du dimanche. En France, les « mots en croix » apparurent en février 1925, dans le journal l'Excelsior.

 

Sur le plan sémantique la position du terme n'est pas clairement fixée. Il s'agit bien d'un nom masculin pluriel, mais le Petit Larousse admet un mots-croisés. Par ailleurs, Le Robert interdit le trait d'union que reconnait comme possible le même Petit Larousse .

 
Un amateur de mots croisés s'appelle un cruciverbiste , mot plus élégant que « mots-croisiste » (Léon Albric ) ou odipe , tandis que l'auteur d'une grille est dénommé un verbicruciste ou sphinx .
 

La construction d'une grille de mots croisés


Elle obéit pour mon compte, et je ne suis pas le seul, à un véritable rituel. Assis à ma table de travail, je dispose autour de moi des matériels suivants :
Une rame de papier blanc
Une règle
Un crayon gris et une gomme à papier d'excellente qualité (important !)
L'indispensable Petit Larousse déjà cité et ses annexes documentées
Le dictionnaire Larousse des mots croisés (liste des mots, sans définitions, de deux à vingt-cinq lettres en classement direct et inverse)
Le guide marabout du Scrabble
Le dictionnaire des mots croisés de Michel Laclos
La table des éléments de Mendéleïev (souvenir de Prépa.).
 

Et après, vogue la galère de l'imagination, en respectant ce principe fondamental qu'un verbicruciste digne de ce nom ne fait pas n'importe quoi. En particulier, la plus élémentaire déontologie lui interdit de copier bêtement ce que les autres ont déjà fait.

Le monde du cruciverbiste

Même Normand , le cruciverbiste, possède un bagage intellectuel que l'on pourrait qualifier d'incontestable.

 

Il sait que le Nil coule en Égypte sous un soleil qui se nomme Ra ou .
 
Lorsqu'il descend ces fleuves impassibles chers à Rimbaud , ce sont le , l' Orb ou l' Uélé , à moins que restant dans la douce France, il n'aborde aux rives familières de l' Aa ou de la Têt .
 
Il doit savoir que l'ers est une légumineuse de la famille des lentilles, pour qui Esaü vendit son droit d'aînesse et qui sert de fourrage au bétail. Pour d'autres lentilles, voir Iéna  !
 
La vie est simple au cruciverbiste : dans son monde, l'architecte ne se déplace jamais sans son , le golfeur sans son tee , le poète -appelé aussi aède - ne saurait composer autre chose qu'une ode ou un lai , tandis que le joueur d'échecs met toujours son adversaire pat ou mat .
 
Le sphinx n'est pas monothéiste. Son ciel est peuplé de dieux, de déesses ( DS ) et de nymphes. Ra ou Re , déjà nommé, , Esus , Isis , Éros , Ino et surtout Io dont il existe 29 définitions (!) lui font à travers la nue un cortège charmant.
 

Ses amis et connaissances ne se comptent plus : Ader , Sue , Say , Hue , Booz , Daru , Auer (régulièrement tombé sur un bec ), Nau (le premier prix Goncourt), Sem , Rip et tant d'autres.

 
Le cruciverbiste aime l'argent et il est près de ses sous  : il compte indifféremment en écu , sol , yen , sen , en leu roumain et en ore scandinave.
 
Sa saison préférée est l' été qu'il passe en Eire ou, plus poétiquement en Érin , toujours verte. Son intervalle de temps favori, bien long, est l' ère.
 
Enfin, calme et posé, pour ne pas se mettre en ire , il fait partir ses amis en leur disant :  Ite .
 
Des Maîtres

Parmi les maîtres de la spécialité francophones on peut citer :
 
Guy-Clément Cogné (dit Guy Hachette ) - Max Favalelli - Michel Laclos - Maître Capello - Roger La Ferté - Robert Scipion - Jean Rossat - Benjamin Hannuna - Jean-Paul Vuillaume - Jean-Paul Cordier .
 
Et puis, parmi quelques définitions célèbres :
 

Tristan Bernard et son « Suit le cours des rivières » définissant le diamantaire .

Renée David qui « Vide les baignoires et remplit les lavabos » pour entracte.
Georges Perec osant un joli jeu de mots avec UEM défini par « ému et bouleversé ».
 

Cruciverbisme et Rotary


Parmi les sujets traités on trouve de tout et à tous les niveaux de difficulté. Il est des mots croisés généralistes, d'autres ciblés, souvent à connotation professionnelle, des mots croisés humoristiques, des mots croisés "foutraques", comme les grilles d'ADN dans le Canard Enchaîné, dont le caractère volontiers iconoclaste est particulièrement stimulant pour l'esprit. 

En ce qui me concerne, j'ai décidé de jouer la grille ciblée et de toujours centrer plus ou moins mon propos sur notre Rotary qui s'avère être une véritable mine de définitions.

Les noms d'autorités rotariennes diverses, internationales, du district ou du club, ainsi que le nom de la première femme admise au Rotary ;

Les divers éditoriaux et consignes venus d'en haut -« Servir d'abord », « Ouvrons la voie », « Briser la routine », « Participer ».
Les actions : Alphabétisation, Student exchange , Burkina Faso.
Et même quelques citations du Manuel de Procédure !
 

Ainsi, je ne peux résister au plaisir de vous citer celle-ci dont je suis assez fier (grille 89 - V-1) :

« Aucun Rotarien ne l'est quand parle le président » pour somnolent 

La résolution d'une grille


Pour terminer, quelques conseils à celui ou celle, qui, le soir, avant de tomber dans les bras de Morphée ou prenant son petit déjeuner du matin ou encore sirotant son café post prandial, moments privilégiés s'il en est, s'adonne à ce passionnant exercice.
Le néophyte commet généralement quatre sortes d'erreurs :
Chercher à commencer la grille par la potence , c'est-à-dire par les mots horizontal et vertical qui commencent sur la première case (à gauche) de la première ligne ;
« Papillonner » en écrivant des mots dispersés à l'intérieur de la grille ;
Multiplier les erreurs, en écrivant prématurément des mots incertains (qui ne sont pas encore croisés - et donc pas confirmés - avec d'autres mots), ce qui complique beaucoup la correction ultérieure de ces fautes ;
Écrire au stylo au lieu d'utiliser un crayon (et une gomme !).
A l'opposé, le cruciverbiste chevronné cherche à attaquer une grille nouvelle dans ses zones de moindre résistance (au départ, la dernière ligne et la dernière colonne de la grille), où il peut se trouver des lettres terminales faciles comme les S des pluriels, les E féminins, les T de certains adverbes ou formes conjuguées ainsi que les R terminaux des verbes à l'infinitif - mais attention aux pièges.).
Autre astuce, rechercher les définitions habituelles de mots courants pour le cruciverbiste et dont j'ai cité quelques exemples (bête à manger du foin pour Io .)
Il n'écrit un mot que lorsqu'il a au moins une confirmation (sinon davantage pour les mots qui lui paraissent les plus douteux) par croisement.
Enfin, il s'efforce de remplir la grille en respectant une stratégie de croissance progressive où l'ensemble des mots déjà écrits forment à tout moment un groupe unique et compact.
Ami Sphinx, Oedipe te salue et te donne rendez vous comme d'habitude à la fin de ce bulletin.

Bibliographie :

Mots croisés, in Wikipédia, l'encyclopédie libre d'internet
 

Philippe Delamare dit Le Normand

 
 
L'EMPREINTE ECOLOGIQUE
 

Chacun d'entre nous est aujourd'hui sensibilisé aux problèmes de ressources que va connaître dans un avenir pas si lointain notre bonne vieille Terre. Les scientifiques cherchent à en avoir une approche la plus objective possible, d'où la mise au point d'indicateurs permettant de formaliser au mieux la question.

L'empreinte écologique (EE), inventée au début des années 90 par Matis Wackernagel et William Reese (Our Ecological foodprint : Reducing Human Impact on the Earth), mesure la consommation humaine des ressources naturelles. C'est un outil qui sert à mesurer la pression humaine exercée par l'homme sur la nature, sachant que chaque personne a un impact sur l'environnement de par sa façon de vivre.

L'empreinte écologique permet de contrôler si l'économie humaine, qui puise dans les ressources naturelles, respecte ou non la capacité de régénération de la planète.

 

L'EE se calcule en hectares globaux. Un hectare global est un hectare biologiquement productif avec une productivité moyenne mondiale. L'EE correspond à la surface nécessaire au mode de vie d'une personne pour produire sa nourriture, les biens qu'elle consomme et absorber ses déchets. On peut ainsi calculer l'EE d'un objet, d'un individu, d'une famille, d'une ville, d'un pays. En ramenant le nombre d'hectares trouvé aux nombres d'individus étudiés, on peut effectuer des comparaisons entre individus et entre pays.

 
Il y a sur terre 1,8 hectare global disponible par personne de terres et de mers biologiquement productives. Or, l'EE moyenne est évaluée à 2,2 hectares globaux par personne, d'où un dépassement de 21 % par rapport à l'espace disponible. Les activités humaines consomment donc largement plus que la capacité de régénération de la planète.
Quelques exemples par pays (Rapport Planète Vivante 2004 du WWF) :
             

Émirats arabes unis

9,9 h par personne
 
Chine
 
1 ,5
 
 
USA
9,5
 
Afrique
 
1,2
 
 
Allemagne
5,8
 
Inde
 
0,8
 
 
Grande Bretagne
5,4
 
Somalie
 
0,4
           

Une valeur en hectare n'est pas très parlante pour le grand public. Aussi les résultats mentionnent souvent le nombre de planètes Terre nécessaires si tous les humains avaient le même mode de vie que la personne dont on détermine l'empreinte.
Par exemple, nous vivons aujourd'hui comme si nous avions 1,21 planète à notre disposition, les Américains, cinq !..

 

Alain BOUDON

 
LE DEVELOPPEMENT DURABLE
 

Dans le cadre de son cycle de conférences, le RC de Brest a reçu Mme Yvette Duval , pour parler du Développement Durable (DD).

Après quelques mots de bienvenue, le président Paul Champs passe la parole à Patrick Pesson, past-président et membre du Club d'entreprises Développement Durable du Finistère (CEDDF), pour présenter la conférencière.

Celle-ci, ancienne vice-présidente du Conseil général du Finistère est actuellement Conseillère Régionale de Bretagne d'une part et d'autre part, professionnellement, Directrice du Club d'Entreprises Développement Durable du Finistère, (www.developpement-durable-finistere.fr).

 

Après les remerciements d'usage, Mme Duval précise d'emblée qu'elle n'est ni une spécialiste de la haute finance, ni du bâtiment, ni de l'énergie. Ses qualifications sont celles d'une généraliste attachée à la pédagogie et qui a pris conscience de l'importance du sujet lors de ses fonctions au Conseil général en charge de l'aménagement et de l'environnement.

Prolégomènes

On ne peut aujourd'hui envisager le développement durable sans la prise en compte de trois volets qui sont :

L'économie génératrice des richesses indispensables à la réalisation d'un projet de vie.
Les femmes et les hommes à titre individuel et collectif, encore identifiés par le volet social.
L'environnement, dont chacun sait qu'il importe de le respecter.

La notion de Développement Durable (DD)


Le DD fusionne les trois composantes envisagées ci-dessus. On peut ainsi le définir :
" Satisfaire nos besoins sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs, soit laissé à celles-ci des ressources, des réserves. Ceci doit se faire en cherchant à effacer les disparités entre les continents "

Johan Dréo (in Wikipedia, Encyclopédie internet)

 

Le Développement Durable relève ainsi d'une démarche compliquée, novatrice, qui refuse les choix primaires du passé et nécessite que chacun ait à l'esprit, en permanence, la nécessaire articulation de l'économique, du social et de l'environnement.

Deux exemples :
La gestion des déchets pose un problème crucial dans le département par l'absence de sites d'enfouissement de déchets ultimes. Tout le monde adhère à l'idée que cette question doit être réglée, néanmoins lorsqu'il s'agit d'ouvrir un site de stockage ultime, personne ne le veut à côté de chez soi.
La construction de routes relève de la nécessité économique vitale, mais la voie passera toujours à côté de chez quelqu'un, sans parler des probables expropriations.
 
 

La juste évaluation du besoin, l'expertise technique et l'adéquation des réponses aux besoins sont des facteurs de développement durable et ils doivent être pris en compte lors des réalisations.

Les scientifiques ont beaucoup travaillé sur le problème de ressources à préserver pour aboutir au concept d 'empreinte écologique (EE), outil destiné à mesurer la consommation humaine des ressources naturelles et des espaces.
Les différentes mesures effectuées ont montré que, d'ores et déjà, nous dépassons de 27 % les ressources potentielles de notre bonne vieille Terre !.. Nous positionner dans une démarche développement durable suppose d'ajuster nos consommations au potentiel disponible !
Or l'évolution de la société est celle d'un train lancé à grande vitesse à qui il faut beaucoup de temps pour s'arrêter. Il ne s'agit pas d'attendre !

Quelques situations qui interpellent


Sans être exhaustif, on peut envisager quelques situations clés.

L'énergie

Le monde fonctionne sur l'énergie fossile, non renouvelable. Quid des autres formes, qui ne semblent pas actuellement prêtes à prendre la relève ?
 
Les voitures
D'année en année, nous multiplions le nombre de voitures ! Or elles sont consommatrices de ressources naturelles, d'espaces et elles produisent des gaz à effet de serre en abondance. Quelle gestion du parc mondial de véhicules ?
 
Le bâtiment
On dit qu'il faut tenir compte de la composante énergétique et de l'usage de matériaux naturels dans la construction. Quelles réflexions conduire !
 
Les gaz à effet de serre
Les transports et le bâtiment sont les deux principaux secteurs producteurs de gaz à effet de serre. Ils constituent une menace considérable pour les générations futures.
 
Nos approches de consommation doivent changer. Ainsi le bois pourrait être une illustration intéressante de changements accessibles. Nous avons jusqu'à présent raisonné en terme de coupe, il faut maintenant le faire en terme de culture, car la demande de bois est de plus en plus conséquente et si nous n'apprenons pas à gérer cette ressource de proximité aux qualités certaines nous passerons à côté d'une économie, d'un matériau de qualité environnementale et de satisfactions partielles plus raisonnables de nos besoins en énergie.
   
De nombreuses autres illustrations sont possibles.
 

L'origine du Club d'Entreprises Développement Durable


Le club permet aux entreprises de s'affirmer, concernées par toutes ces questions. Elles peuvent témoigner entre elles et à l'extérieur des bonnes pratiques, soucieuses de l'environnement. Dans ce contexte de questionnement, de nouvelles orientations de la société, elles ont à répondre présentes elles-mêmes sur les champs économiques, sociaux et environnementaux.
 

L'approche pédagogique au sein du club est fondamentale pour engager des transformations dans l'entreprise.

 
La question des déplacements , transversale à toute la société, doit être posée dans l'entreprise. Au-delà des aspects de pollution, la voiture va coûter de plus en plus cher aux ménages et aux entreprises du fait de la raréfaction du pétrole. Il y a nécessité à trouver des alternatives à la voiture individuelle. Le covoiturage, la voiture partagée sont des réponses collectives aux effets bénéfiques pour l'entreprise,
 
Amélioration du pouvoir d'achat pour les salariés
Diminution des accidents de trajet
Moins de stress au travail
Meilleure productivité d'où économie de matières premières.
 

Le choix du lieu d'habitation sera de plus en plus déterminant. La réflexion sur ce sujet est vaste et complexe. Elle touche à la fois à la qualité de vie des ménages et au développement équilibré  du territoire.

De même la double action conduite par les Filets Bleus  est une illustration des réflexions et actions qui peuvent être conduites :
l'identification de métiers spécifiques au sein de l'entreprise avec une formation adéquate et un diplôme qui évite de répondre que l'on travaille à la chaîne !
la création de crèches interentreprises
Il faut faire savoir que cela entraîne une sécurité supplémentaire et une économie pour le personnel ainsi qu'un sentiment de fierté à appartenir à une entreprise qui offre un service de cette nature à son personnel.
 

Le rôle du club d'Entreprise Développement Durable est de faire connaître et de mettre en valeur toutes les actions conduites par les uns et les autres en montrant que de plus en plus d'entreprises sont concernées.

 
Il y a une réelle sensibilité à toutes ces questions désormais. Mme Duval a beaucoup regretté que l'on ait parlé du Grenelle de l'environnement , Elle aurait préféré que l'on parle du Grenelle du DD , auquel on aurait convié, outre les environnementalistes, des économistes et des travailleurs sociaux.
 
En conclusion, la conférencière termine par un dernier exemple. la Taxe carbone , généreuse idée dans l'absolu, mais qui, appliquée telle quelle au Finistère, aboutirait à une catastrophe économique. En effet le département, excentré, ne dispose pas d'autres moyens de transport que la route.

Questions et commentaires


Gérard Jugie prend la parole pour signaler que Mme Duval, accompagnée des membres du club est venue lui rendre visite à l'Institut polaire. Il a trouvé sa démarche si intéressante qu'il a adhéré au club EDD. Elle facilite la réflexion sur des problèmes communs et la recherche de solutions dans une approche pédagogique.
La Terre est un objet unique qui appartient à tous. C'est ainsi que dans les glaces de l'Antarctique on a retrouvé des indices montrant le début de l'utilisation du plomb par les Romains.
Il y aurait effectivement beaucoup à dire sur le Grenelle de l'environnement . Le principal problème est en fait le danger lié aux dérives d'ayatollahs.
Les médias ont beaucoup parlé des milliers de tonnes de glace qui s'évaporent chaque année. Mais si on en parle, c'est parce qu'on sait aujourd'hui mesurer le phénomène, ce qui n'était pas le cas jusqu'à tout récemment.
Il faut savoir accepter ce qui existe et combattre le négationnisme.
La couche d'ozone a failli disparaître il y a cinquante ans, avec l'emploi massif du fréon. Les politiques et les industriels ont accepté de travailler à des substituts, et, en ayant trouvé, ont accepté de céder les brevets à l'Inde et à la Chine.
Résultat, la couche d'ozone se reconstitue dix fois plus vite que ce qu'avait prévu le protocole de Montréal.
Le malheur avec les gaz à effet de serre est que la machine s'est emballée -l'exemple du train lancé à grande vitesse. - et que les actions conduites aujourd'hui ne feront pleinement sentir leurs effets que dans trois générations.
Gérard termine son intervention par un échange qu'il a eu avec le président de Mongolie et qui montre la complexité des problèmes à traiter. Son pays ne vit pratiquement que de l'élevage des yaks. Une augmentation de un ou deux degrés de la température risque de modifier la hauteur du gazon que broutent les animaux, avec des conséquences qui peuvent être catastrophiques pour son économie.
Marc Kohler se félicite des mesures prises par les industriels concernant le fréon, car leur approche a permis de faire progresser la technologie.
Patrick Pesson , membre du CEDD, rappelons-le, lors d'un récent voyage d'étude en Allemagne, a vu à Fribourg une structure qui l'a beaucoup impressionné. Un groupe de citoyens a acheté contre l'avis de la municipalité un grand terrain qu'ils ont aménagé dans l'optique DD. Ainsi, pas de pelouses qu'il faut tondre, d'où consommation d'énergie, mais des plantes. Chaque habitant produit sa propre électricité et si possible, plus que sa consommation personnelle. C'est beau !...
Mme Duval apporte un bémol à son enthousiasme en signalant que le quartier en question n'est qu'une vitrine. Il s'agit d'une enclave constituée dans une démarche militante où les voisins se sont cooptés entre eux. Ce n'est pas l'Allemagne.
Luc Drévès rappelle les décisions qui ont été prises il y a des années dans le contexte de l'époque et dont on voit aujourd'hui les effets nocifs, telles que la suppression des « trains patates » ou celle des talus.
Paul Champs revient sur la nécessité d'une décharge de classe 2, dont il se demande s'il faut attendre que les Corses en fasse la demande pour qu'on traite enfin le problème en Bretagne.

Avec l'aide, ô combien précieuse, de la conférencière.

 
WOLFGANG « BOBBY » BARFUSS
21 mars 2008

Le RC de Brest pleure aujourd'hui l'un de ses membres les plus éminents.

 

Bobby Barfuss , notre cher, notre très cher Bobby, nous a quittés ce samedi 19 janvier 2008.

 

Nous savions bien sa santé chancelante, mais nous espérions qu'il s'agissait d'une situation passagère.

0r la Parque a sévi et nous sommes tristes.

 

Wolfgang « Bobby » Barfuss est né le 23 juin 1921 à Wuppertal dans la Ruhr, d'un père musicien professionnel et d'une mère, juive polonaise. Avec son frère Grisha de cinq ans plus âgé, il passe une première enfance heureuse, jusqu'à l'arrivée du nazisme, où, son père ayant refusé de divorcer, la situation de la famille devient difficile.

Solange et Bobby Barfuss

 

Il passe son abitur (baccalauréat) en 1940 mais ne peut rien entreprendre, étant demi-juif.

 
Aussi, décide-t-il de quitter l'Allemagne pour l'Angleterre en passant par la France. Il se fait engager par la firme Wisoka, entreprise de travaux publics qui construit des tunnels en liaison avec l'organisation Todt et est affecté à l'antenne de Brest en qualité de commercial.
Il y fait la connaissance de Solange Le Droumaguet , 18 ans, fille d'un garagiste bien connu sur la place et c'est très vite le grand amour, en tout bien tout honneur.

Il sympathise avec la population française, ce qui est assez mal vu de ses compatriotes et rend de multiples petits services à la Résistance dans le cadre de ses fonctions où il prend le surnom de bubi (le petit), car c'est le plus jeune, transformé bientôt en Bobby , patronyme qui lui restera.

La vie suit son cours jusqu'à ce sombre après-midi de 11 septembre 1943 où il se bat avec un officier allemand ayant traité les Françaises de « pots de peinture aux mours légères » .
Il est condamné à quatre mois de prison et quitte Brest le 30 juin 1944 par le dernier train de prisonniers. Après cette date, ceux qui restent seront fusillés sur place.

Il rallie la sombre prison de Rottenburg-am-Neckar dont le directeur et le médecin-chef seront condamnés à Nuremberg pour crimes contre l'humanité. Il y passe un séjour qui fait froid dans le dos, lorsqu'il accepte d'en parler.

Le 21 octobre il est libéré et, après quelques mois d'affectation dans une cellule de l'Intelligence Service consacrée à la recherche des nazis, il entreprend des études d'ingénieur.
Mais l'amour est le plus fort et il abandonne celles-ci pour revenir à Brest retrouver sa belle. Le mariage est célébré à Sarrebruck, le 7 mars 1947.
Puis c'est le retour dans la cité du Ponant où Bobby est engagé dans le garage Le Droumaguet . Il y réussira remarquablement, arrivant à la vice-présidence de la fédération nationale des concessionnaires Simca, puis représentant de la marque Peugeot lorsque celle-ci prit la suite.

En 1948 Bobby acquiert la nationalité française pour Services rendus à la Cause alliée et fait son service militaire au 10 e R.A.A. de Vannes, qu'il termine avec le grade de brigadier.

En 1966, pour des raisons diverses, un consulat d'Allemagne est créé à Brest, dont Bobby est le premier consul honoraire. Il assurera cette fonction pendant trente-cinq années, soit quinze ans après la limite d'âge réglementaire, ce qui montre à l'évidence toute l'estime que l'Allemagne et la France lui ont portée.
La reconnaissance de ses mérites se traduira par la rosette d'officier du Mérite allemand et, chose rare pour un civil, la Croix d'honneur des armées en argent. Notre pays se distinguera par la Médaille d'honneur de la ville de Brest et une tape de bouche de la Préfecture maritime.
Mais Wolfgang Barfuss a été aussi un grand Rotarien.
Il entre au RC de Brest en 1967, parrainé par le docteur Corlay. Ayant au plus haut point la volonté de servir, il en gravit les différents échelons de responsabilité :

Trésorier en 1970-71

Secrétaire en 1974-75
Président en 1977-78

Il est par la suite assistant des gouverneurs Marquinez et Morcrette.

L'institution reconnaît la qualité des services qu'il rend dans ses différentes fonctions en lui attribuant les plus prestigieuses distinctions rotariennes :

Paul Harris Fellow en 1986 sur demande du président Yann Ollivier , distinction qui lui est remise par le président Jean-Max Maugendre , l'année suivante

Premier saphir en 1990
Deuxième saphir en 1994, qui lui est remis par au RC de Kiel
Troisième saphir en 1999

Parmi les différentes situations où il s'est distingué, l'histoire de notre club retiendra plus particulièrement le rôle essentiel qu'il a joué dans les opérations de jumelage avec la ville de Kiel.

 
En 1981, le gouverneur Maupay et le président Castel lui demandent de trouver un club contact en Allemagne.
Bobby pense tout naturellement au RC de Kiel, ville avec laquelle Brest est jumelée depuis un certain temps déjà grâce à l'action de notre ami Georges Lombard , alors maire.
Après six mois de tractations, l'affaire est conclue et une délégation de trois rotariens accompagnés de leurs épouses se rend dans le Schleswig-Holstein pour officialiser le jumelage: le gouverneur de Cadenet , le président Castel et Bobby.
La délégation assiste à la réunion de district et signe la charte de jumelage entre les deux clubs, point de départ de contacts nombreux et fructueux.
Bobby en sera pendant vingt ans la cheville ouvrière jusqu'à ce qu'il passe le flambeau, en 2002, à Michel Lenoir .
Bobby nous a quittés et nous sommes tristes.
Nous sommes tristes de voir partir un des seigneurs du club dont nous n'oublierons pas le dynamisme et la discrète élégance.
Mais nous sommes tristes surtout de voir partir un ami, un ami chaleureux, dont la belle voix de ténor et la guitare ont souvent égayé nos réunions, qui nous paraîtront bien mornes désormais.

Bobby, tu nous manques déjà.

Nos pensées vont à Solange, avec qui tu as formé un couple qui faisait l'admiration de tous, ainsi qu'à Norbert, ton fils, Marie-Paule, et tes deux petits-enfants, Régis et Cristelle, que tu chérissais tant.
 
CONFERENCES DU DEUXIEME TRIMESTRE
15 février 2008
Le Rotary Club de Brest reçoit ce semestre à 20 heures (dîner) deux conférenciers de haut vol :
 
  Le 4 mars, Le vice-amiral d'escadre X. ROLLIN, Préfet maritime, qui parlera de " l'Action de l'Etat en mer "
   
  Le 8 avril, M J-P. DENIS, nouveau vice-président du groupe ARKEA ( CMB...), qui parlera du " Management et orientations du groupe ARKEA "
   
  Tous les Rotariens du district sont cordialement invités à venir les écouter.
 
VISITE DU GOUVERNEUR, BRIGITTE DELAHAIE
25 septembre 2007
Cliquez sur une image pour l'agrandir.
       
Réunion de travail au club de Brest lors de la visite du Gouverneur Brigitte Delahaie
Allocutions et remises de souvenirs
Fin de soirée animée par un membre à la guitare
 
Grande soirée rotarienne ce mardi 25 septembre, marquée par la visite officielle du nouveau gouverneur. Officielle, parce que nous avons failli l’avoir pour le week-end du président, jusqu’à ce qu’au dernier moment, des circonstances indépendantes de sa volonté l’en empêchent.
 
Brigitte Delahaie vient à Brest rencontrer ses ouailles. Il faut signaler qu’elle n’est pas seule, chaperonnée par un ami rotarien de Bain-de-Bretagne, Bruno Lermite.
 
Nos hôtes, ponctuels, rallient l’Hostellerie de la Pointe Saint Mathieu à 18 heures précises, chacun en tenue de voyage, portant précautionneusement un porte-habit. L’équipe de réception est un peu clairsemée au départ, mais elle se complète assez vite, tandis que vient se joindre à nous Jean Kerzreho, adjoint du gouverneur. Après une interview par un journaliste d’Ouest-France, la traditionnelle réunion de travail préparatoire avec le président et le comité peut débuter. On en trouvera le compte-rendu auprès de notre secrétaire, l’ami Paul Férec.
 
Comme d’hab., l’entretien qui devait se terminer à 19 heures 30, déborde jusqu’à près de 20 heures, mais qu’à cela ne tienne ! Le restaurateur prend la chose avec philosophie et un petit kir permet aux Bainais (oui, c’est in le Petit Larrousse !) de rencontrer tout le monde au bar, en particulier les nouveaux, pour le gouverneur.
 
Nous passons à table à huit heures moins le quart (!) dans la grande salle du haut, décorée de nos bannières portant les multiples fanions échangés à Brest ou lors de voyages. Il faudra d’ailleurs que l’on en fasse un jour une exposition spéciale, car on ne peut les mettre tous, il y en a trop ! Notre immense roue rotarienne trône bien sûr en bonne place.
 
Gag ! Le marque-places disposé dans l’entrée repère les cinq tables par la devise de l’un des sept derniers présidents du RI. Certains n’ont pas compris, d’où des cheminements erratico-mélancoliques au début du repas…
 
Le gouverneur arbore un somptueux ensemble veste-pantalon noir. Mais, au fait, quand s’est-elle changée, avant ou après l’apéritif ?…
Allocution de Paul Champs qui se félicite de recevoir notre hôte, regrette son absence le week-end dernier et prie l’assistance d’excuser un certain nombre d’épouses prises par une importante réunion Inner-Wheel.
 
Brigitte Delahaie exprime sa joie d’être parmi nous dans ce si beau cadre de la Pointe Saint Mathieu.
Puis elle expose les grandes lignes de sa politique pour l’année 2007/2008, telles qu’elles ont été présentées lors de l’Assemblée de district et rapportées dans le dernier Rotary Ouest.
 
Brièvement, on retiendra de son intervention :
L’importance de la notion de partage, préconisée par le président du RI.
La nécessité de mieux connaître la Fondation et ses programmes.
La place capitale que doit prendre le recrutement dans les préoccupations des club. Le gouverneur note avec satisfaction que c’est tout à fait le cas à Brest.
La journée nationale du Rotary « Espoir en tête », qui doit être perçue, non comme la simple vente d’un billet de cinéma, mais comme un don du Rotary en faveur de la recherche sur les maladies dégénératives du cerveau.
Un certain nombre de propositions visant à orienter de grandes actions d’intérêt public. On citera Les entretiens d’embauche, dont nous sommes partie prenante, ainsi que l’action rennaise conduite dans le cadre de l’École des parents.
L’accent à mettre sur le RYLA avec un stage à Quimper…
La montée en puissance de l’internet dans la prise en compte de la communication. Les propositions et interrogations brestoises sur l’existence des sites de clubs ont fortement intéressé le chef…
 
Brigitte Delahaie a terminé son allocution en indiquant que le District peut apporter une aide certaine aux clubs dans la formation de ses membres (secrétariat…), les rencontres et la réflexion… A ce propos, elle a rappelé que Rotary Ouest est l’affaire de chacun et que tout papier, comme celui de notre président dans la dernière livraison sur le Rotary de demain, est le bienvenu.
« Je vous souhaite à tous une très grande année de partage » a-t-elle conclu en remettant à Paul Champs le fanion de l’année Wilkinson, notre président lui offrant en échange, outre le fanion du club l’ouvrage de Charles Kérivel, l’un de nos récents conférenciers, sur Douarnenez.

Danielle Kerzreho tira ensuite au sort les noms des membres du Comité des sages pour l’année, avec les résultats suivants :

 

Président : Yann Ollivier

 

Membres : Georges Brinquin, Michel Lenoir, Michel Le Martret et Patrick Pesson.
 
Et puis, ce fut le repas, comme d’hab excellent et sympa, avec les chants de marins et la confiture du missionnaire d’un Michel Marsault en grande forme…
 
OPERATION " MON SANG POUR LES AUTRES "
23 juin 2007
 

Pour la septième année consécutives les clubs Rotary de Brest, Landerneau, Morlaix, Carhaix se sont associés aux différentes associations de donneurs de sang pour récolter des promesses de dons de sang, de plaquettes et de plasma et des dons de sang au cours de la journée du 23 juin avec la collaboration de l'EFS Brest, des services techniques de la mairie de Brest et des centres commerciaux (10 au total).

Le bilan de l'opération reste un grand succès car nous avons recueilli 2145 promesses de don de sang et 153 promesses de dons de plaquettes et plasma (ce qui représente une progression de 35% par rapport à l'an dernier).

 

L'originalité de notre action réside dans le fait que ces promesses de dons de sang après avoir été traitées administrativement par les services de l'EFS Brest nous permettent de prendre téléphoniquement des rendez-vous pour le don effectif lorsque le besoin de sang se fait sentir. Nous sommes alertés du besoin par le Professeur Claude Ferec directeur de l'EFS. Les clubs de Brest et de Landerneau réalisent les appels téléphoniques entre 19 et 20 heures à partir du centre de transfusion et ce durant une semaine afin de remplir le planning des rendez-vous.

Cette année nous avons innové en matière de communication. Les autres années nous avions constaté que de nombreuses promesses de dons étaient inexploitables ou inexploitées en particulier dans le secteur des étudiants qui quittent la région dés les examens terminés. Cette année on a contacté rapidement tous les possesseurs de téléphone portables en leur envoyant un SMS par l'intermédiaire d'une société de service parisienne et ce en conformité avec les lois en vigueur. Cette opération n'a pas un coût prohibitif en regard du rendement que nous avons constaté ( 0 € 05 par appel en fournissant la liste sous Exel des numéros et le texte du message à envoyer).

Le nombre de rendez-vous fixés sur l'EFS de BREST a été de 328 (153 par appels directs des clubs, 85 par SMS, 90 par appel à partie de l'association des donneurs de sang).

Actuellement il y a eu 1554 promesses de dons qui ont été enregistrées dans le fichier de l'EFS. Sur ce nombre on compte 985 nouveaux donneurs (soit 70%).

Du 4 au 21 juin 236 personnes ont été convoquées. 196 se sont présentées et on a pu récolter 137 dons (les autres personnes volontaires n'ayant pu donner leur sang pour des arisons médicales).

Depuis le début de cette opération nous avons récolté quelques 14500 promesses de sang ce qui a permis de reconstituer le fichier des donneurs de l'EFS.

C'est une grande opération rotarienne qui permet un travail d'équipe.

 
Claude Fons
RC Brest pointe d'Armorique

Coordonnateur de l'opération