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RON BURTON, PRESIDENT 2013/2014
DU ROTARY INTERNATIONAL
 
 
 
 
3 juillet 2013
 
Son côté diplomate et sa tendance à ne pas compliquer les choses permettent à Ron Burton de toujours mettre les gens à l’aise. Mais il ne faut pas se laisser leurrer, le nouveau président du Rotary International, membre du club de Norman (Oklahoma), fait preuve d’un sérieux sans faille lorsqu’il s’agit de se mettre au travail.

Si vous me demandez mon avis, je vais vous le donner, affirme-t-il. Lorsque je suis convaincu de quelque chose, je vais me battre pour mon idée. C’est probablement une histoire d’ego, mais si j’ai l’impression que quelqu’un essaie de jouer sa carte personnelle, alors je n’ai qu’une chose à lui dire : applique le critère des quatre questions du Rotary.”

Le sens de l’éthique est probablement la qualité que l’ancien président de la Fondation de l’université de l’Oklahoma se reconnaît volontiers. “Comme la plupart des gens, je n’aime pas avoir tort, 1ajoute-t-il. Mais je peux aussi me laisser convaincre et changer mon fusil d’épaule. S’il s’agit d’une question d’éthique par contre, alors vous ne me convaincrez pas que j’ai tort. J’ai eu affaire à suffisamment de gens qui essayaient de détourner des fonds au fil des ans. Et je leur ai toujours dit, droit dans les yeux, que je n’irais pas en prison, ni pour eux, ni pour quiconque.”

Une carrière à l’université de l’Oklahoma

.À l’écouter, sa réussite professionnelle serait presque due au hasard. D’abord son enfance dans une petite ville du cœur des États-Unis et les premiers pas d’entrepreneur à 13 ans lorsqu’il distribue des journaux qu’il a lui-même achetés. Quelques années plus tard, lorsqu’étudiant à l’université de l’Oklahoma à la fin des années 60, il travaille à mi-temps au service comptabilité. Finalement, avant même d’intégrer la faculté de droit, quand il est recruté pour remplacer un ami enrôlé dans l’armée.
“Je me suis retrouvé numéro deux de la comptabilité de l’université de l’Oklahoma une semaine à peine après avoir débuté la fac de droit, se rappelle-t-il, puis trésorier de la Fondation de l’université. Une fois diplômé, mon patron – un ancien gouverneur rotarien – m’a demandé de rester car il pensait que je pourrais lui succéder. C’est comme ça que je suis devenu président en 1978, jusqu’à ma propre retraite en 2007. Une carrière sans anicroches – quelque chose de vraiment simple.”

Sa famille est au cœur de son action au Rotary.

Sa rencontre avec sa future épouse – Jetta – tient aussi au fait de se trouver au bon endroit au bon moment, mais cette fois-ci, il a dû s’y reprendre à plusieurs fois. Ils sont tous les deux nés la même année, dans le même hôpital surchargé de l’époque du baby-boom. Ils ont grandi avec des amis communs, mais ils ne se sont finalement rencontrés qu’au lycée où ils appartenaient tous les deux à l’orchestre. Il finira par lui passer la bague au doigt à l’université.

Après 45 ans de mariage, deux enfants et trois petits-enfants, Ron Burton souligne que leur vie commune est un véritable partenariat, surtout en ce qui concerne le Rotary. Pour lui, Jetta est sa meilleure critique, celle qui l’a toujours soutenu, des séminaires pour les présidents-élus aux assemblées et conférences de district. Il avoue d’ailleurs que sans elle il n’en serait pas là aujourd’hui.

C’est ce rôle essentiel de la famille au sein du Rotary qui est au cœur de l’action de Ron Burton. Les relations publiques mettent en avant cette notion de famille rotarienne, mais pour lui c’est tout à fait concret. Si votre propre famille est impliquée, si elle vous soutient, alors il s’agit de la vraie famille du Rotary – celle qui s’engage dans le service.
 
VISION ET DETERMINATION

 
Tout au long de sa carrière au Rotary, et plus particulièrement au cours de cette année passée à voyager et à rencontrer des Rotariens du monde entier, c’est cette idée qui l’a aidé à apprécier la diversité et le potentiel de l’organisation.
“Cela m’a rendu plus tolérant et ouvert à des points de vue différents, admet-il. Vous découvrez d’autres façons de faire, d’autres cultures, mais les principes de base restent les mêmes. Je ne pense pas qu’il y ait de différences régionales quant à l’intégrité de notre organisation et il nous faudrait le souligner davantage.”

Pour Ron Burton, la relation entre le RI et les Rotariens est claire. Le Rotary International n’est rien de plus que l’association des Rotary clubs et le rôle du secrétariat est de servir les clubs et les Rotariens car ce sont eux qui font le travail sur le terrain. Le secrétariat doit toutefois garder une place particulière – tout comme le président. Leur travail est de motiver les Rotariens et de servir de point de contact pour les hauts dirigeants afin qu’ils puissent mieux épauler les clubs et les districts. “Le Rotary International n’est pas une fin en soi,” assène-t-il. Son regard s’illumine lorsque l’on aborde enfin la réussite de son initiative “première promotion” demandant à tous les présidents de club et gouverneurs 2013-2014 de faire un don à la Fondation.

Tous les gouverneurs ont d’ores et déjà apporté leur contribution – une première dans l’histoire du Rotary – et avec seulement 7 806 présidents de club jusqu’ici, la Fondation a déjà collecté 3,4 millions de dollars. Une performance plus qu’encourageante.

Les collectes de fonds sont une marque de fabrique pour celui qui a passé trois décennies à la Fondation de l’université de l’Oklahoma, dont il a réussi à faire passer les actifs de 17,5 à 890 millions.
Un résultat qui ne fait toutefois même pas parti des choses dont il est le plus fier. S’exprimer directement et de manière simple est l’une des qualités les plus apparentes chez Ron Burton.

Il admet humblement avoir eu de la chance dans la vie et il est persuadé que le Rotary lui a permis d’améliorer un petit peu les conditions de vie des plus pauvres dans le monde. Dans un an, il se retournera sur son mandat et jugera ses actions et ses réussites comme seul un pur natif de l’Oklahoma peut le faire : “À la fin de la journée, j’espère juste que le tas de bois sera un peu plus haut.”
 
Le Rotarien - Juillet 2013