Accueil
 
Le Rotary International
 
 
 
 
 
Les Actions des Clubs
 
Les Actualités
 
Calendrier du District
 
Téléchargement
 
Communication
   
 
 
 
 
 
LE ROTARY AIDE LE JAPON A SE RELEVER
 
 
Le fonds du Rotary de reconstruction pour le Japon créé en 2011 finance plus de 160 actions très diverses.
 
 
20 juillet 2012
 
Une des actions financées en partie par le Fonds de reconstruction pour le Japon consistait à remplacer des filets de pêche emportés par le tsunami et permettre aux pêcheurs de subvenir à leurs besoins.
Les villes fantômes ayant subi de plein fouet la fusion des réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima ne sont plus peuplées que par des chiens errants et des vaches arpentant les rues.  

On trouve ici et là des bus et des voitures sur les toits des immeubles, posés là par le tsunami qui a frappé la côte Nord-Est du pays le 11 mars 2011. Des débris de toutes sortes jonchent le sol.

C'est ainsi que parle Kazuhiko Ozawa, administrateur de la Fondation Rotary et président du comité de gestion du Fonds de reconstruction pour le Japon, lorsqu'il évoque les efforts de reconstruction entrepris par le Rotary dans la région. Son sourire masque sa tristesse et pour faire à cette nouvelle réalité que vit une partie de son pays, il confie qu'il doit encore parfois se persuader que cette tâche herculéenne peut être menée à bien.

Réconforter les populations touchées

De nombreuses personnes affectées par la catastrophe doivent aussi faire face à des émotions difficiles à gérer et heureusement, des actions rotariennes portent déjà leurs fruits. Après la catastrophe, les demandes de financement d'actions concernaient principalement des actions destinées à répondre aux besoins vitaux de base : nourriture, hébergement, vêtements. Avec le temps, le travail s'est porté davantage sur le soutien psychologique comme par exemple des actions pour les orphelins.
 
« La dépression était ambiante. Certains étaient même étaient suicidaires, ajoute-t-il. Ils avaient perdu tout espoir. »

Le Fonds du Rotary de reconstruction pour le Japon créé en 2011 a permis de collecter 8 millions de dollars jusqu'à sa clôture au 30 juin. Un peu plus d'un million de dollars a été alloué à des subventions de contrepartie immédiatement après les tremblements de terre et tsunami. Depuis le 1 er juillet 2011, le fonds est administré par la commission que préside M. Ozawa et a pu financer plus de 160 actions.  

Le fonds couvre 25 % du coût d'une action et les clubs et districts fournissent le reste. M. Osawa espère que les actions soutenues par le fonds auront un impact financier total de 32 millions de dollars (des actions ont également été montées par des clubs et districts jumelés et ont été financées avec leur fonds propres). Les six membres de la commission sont tous des membres de clubs japonais et ils prennent en charge leurs frais de réunion et de transport.

Les actions ont financé par exemple des compteurs Jaeger pour des écoles et des moustiquaires de fenêtre pour se protéger des mouches qui ont infesté une ville où les entrepôts de poissons ont été détruits. Les Rotariens ont aussi acheté du matériel médical pour les hôpitaux locaux et des véhicules servant à livrer du matériel, enlever les débris et transporter les riverains.

Gagner sa vie, à nouveau

Les actions aident également les populations sinistrées à retourner au travail en fournissant des nouveaux tracteurs, serres et bétail aux fermiers. Construire une chambre de commerce temporaire dans une ville permet aux dirigeants d'entreprise locaux de pouvoir coordonner les efforts de reconstruction. Une action consistait à fournir des filets de pêche pour remplacer ceux qui furent emportés lors du tsunami. Les pêcheurs étaient tellement reconnaissants, confie M. Ozawa, qu'ils ont donné aux Rotariens les premiers poissons qu'ils ont attrapés.

« Et la liste des actions est longue ! » se réjouit-il.
« Au Japon, poursuit M. Ozawa, la perception du Rotary est plutôt philosophique. On parle des idéaux du Rotary, de l'objet du Rotary, de l'éthique professionnelle, explique-t-il. Cette catastrophe, bien que nous la regrettions tous, a révélé au public ce que le Rotary était en mesure d'accomplir. »

Dans une seule ville, quatre clubs pensaient avoir à cesser leurs activités à la suite de la catastrophe.

« Ils ont vu que des Rotariens du monde entier envoyaient de l'argent et essayaient de les aider. Ils ont alors décidé de se battre pour rester ouverts. »
Voir la vidéo Seaworthy et lire d'autres articles extraits du magazine The Rotarian
 
Diana Schoberg
The Rotarian.