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UN EXCELLENT RETOUR SUR NOTRE INVESTISSEMENT
 
 
Aujourd'hui membre d'un e-club, Jesse Sullivan a aidé les populations déplacées
en Haïti pour le compte du ministère de la défense américain.
 
 
28 novembre 2012
 
Jesse Sullivan, ancien boursier du Rotary, assis sur un vieux char soviétique en Afghanistan.
Photo : Avec l'aimable autorisation de
Jesse Sullivan
Jesse Sullivan se destinait à une profession médicale lorsqu'il a soudainement décidé d'étudier la diplomatie à l'université d'Oxford grâce à une bourse de la Fondation Rotary 2007-2008. Il ne regrette rien.
Depuis, il a servi en tant que conseiller en politique étrangère d'un candidat au Congrès américain, travaillé en faveur des populations déplacées en Haïti et agi pour le compte du ministère de la défense américain en Afghanistan.
Il est actuellement membre de l’E-Club d’ Oxford International.

THE ROTARIAN : Vous avez parcouru le monde entier. Mais quelles sont vos origines ?

JESSE SULLIVAN : Je viens d'une ville de l'Illinois de 2 300 habitants qui s'appelle Petersburg. Je suis ensuite allé à l'université de Saint Louis dans le Missouri où la résidence universitaire dans laquelle je vivais représentait la moitié de la taille de ma ville natale. J'ai alors pris conscience de la diversité culturelle mais aussi des difficultés liées à la vie urbaine. J'ai travaillé dans une clinique dont les patients étaient des travailleurs immigrés qui n'avaient pas d'assurance santé. J'ai notamment aidé une famille de réfugiés afghans à s'adapter à la vie américaine. Ensuite, je me suis rendu au Salvador pour six mois dans le cadre d'un programme d'échange proposé par le Département d'État américain. Là, j'ai découvert que la malnutrition est un problème tout autant socioéconomique que médical. J'ai alors interrompu mes études de médecine pour ne jamais y revenir après ma bourse du Rotary.
 
TR : Quel sorte de travail avez-vous accompli en Afghanistan ?

JS : Je travaillais pour le ministère de la défense américain et mon rôle était de réduire les malentendus entre la population afghane et l'armée américaine. J'ai ainsi pu mettre en pratique ce que j'avais appris à l'université d'Oxford. Dans la Province d'Helmand, des combats violents opposaient les forces de la coalition aux talibans. Dans les villages, j'ai parlé à de nombreuses personnes – chefs religieux, miliciens, agriculteurs, un père qui avait vu son fils tué par un engin explosif improvisé. Je leur ai demandé s'ils voyaient une fin à ce conflit. J'étais chargé de déterminer comment améliorer la mise en place d'une force de police locale. Lors de ma première visite, des familles m'expliquaient qu'elles n'envoyaient pas leurs enfants à l'école parce qu'elles craignaient pour leur vie. À mon retour, six mois plus tard, j'ai visité une école qui venait de rouvrir. Cela n'était qu'une petite victoire, mais elle était tout de même source d'une grande satisfaction.

TR : Maintenant que vous êtes de retour aux États-Unis, quels sont vos projets ?

JS : Grâce au Rotary, j'ai pu me rendre compte du rôle vital que le secteur privé peut jouer au niveau social. En Haïti, le taux de chômage est astronomique. La population a besoin de générer des revenus. Je recherche des opportunités pour en savoir plus sur le monde de l'entreprise et trouver une démarche globale pour aider les pays en développement.
Les États-Unis se trouvent au sommet de structures politiques mondiales et pourraient faire davantage pour améliorer leur fonctionnement. Les pays en développement n'ont pas la possibilité de défendre leurs intérêts.

TR : À votre demande, le 28 mai dernier, le drapeau du Rotary International a flotté au-dessus du quartier général du Commandement Sud-Ouest dans la Province d'Helmand. Pourquoi ?

JS : Lorsque j'ai assisté à la réouverture de cette école, j'ai vu des enfants heureux de retourner à l'école. Je me suis rendu compte que j'étais un privilégié. J'ai envoyé ce drapeau pour que le Rotary sache qu'il a eu un formidable impact sur moi. Les Rotariens méritent d'être reconnus pour leur travail.
 
Susie Ma
Les actualités du Rotary international.