AUX COTES DES COMMUNAUTES SUD-AFRICAINES ET INDIENNES |
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Des Anciens boursiers du Rotary et de la Fondation mettent leurs acquis
au service des autres |
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 22 juillet 2011 |
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| Lors de la sortie de Seed to Table au Cap. Dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du haut : Doreen Gowans, éditrice, Nomnikelo Sontsanga, co-auteur, Abby Elsener, boursière 2010-2011, Nomkhita Sontsanga, co-auteur, Erin Koepke, boursière 2010-2011, et Toni Marraccini, boursière 2010-2011. Photo : avec l'aimable autorisation d'Erin Koepke |
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Que ce soit pour développer un programme de musique pour les jeunes à risque ou apporter des opportunités d'emploi à des femmes indiennes, les diplômés des Centres du Rotary pour la paix et les anciens boursiers de la Fondation Rotary travaillent au développement économique des régions qui en ont le plus besoin.
Yashar Keramati, boursier 2009-2010 au Canada, est récemment retourné à Fisantekraal en Afrique du Sud pour lancer son initiative Peace & Love International.
« Sans la Fondation, je n'aurais pas été capable de revenir ici et de réaliser tout cela, » dit-il.
La violence et la drogue omniprésentes dans les rues de Fisantekraal, les jeunes n'ont que peu d'opportunités d'éducation et de développement personnel. Peace & Love International cherche à créer ces opportunités au travers de la musique. Des ateliers de danse ou de composition de chansons sont ainsi proposés tout au long de la semaine avec pour thèmes la prévention contre la drogue ou le respect des autres et des religions.
« L'objectif de cette initiative est de créer un refuge pour les jeunes de cette communauté, affirme Yashar Keramati. C'est un vrai succès puisque les enfants ont même été invités à jouer en direct sur la plus importante station de radio du Cap. »
Ailleurs en Afrique du sud, Erin Koepke, boursière 2010-2011 de la Fondation aux États-Unis, s'est associée avec Abalimi Bezekhaya, une organisation à but non lucratif qui travaille auprès des villes les plus pauvres sur les ressources alimentaires durables en mettant en place des fermes urbaines.
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Aujourd'hui de nombreux agriculteurs vendent leurs produits au travers du programme Harvest of Hope (récoltes de l'espoir). Elle fait également équipe avec deux autres boursières et découvre la cuisine traditionnelle locale auprès de plusieurs agriculteurs en utilisant leurs produits. Les recettes collectées ont été publiées dans un livre de cuisine Seed to Table dont le bénéfice résultant des ventes est reversé à Abalimi Bezekhaya pour venir en aide aux cultures bio du Cap.
« Avec le programme Harvest of Hope, les habitants ont retrouvé une certaine fierté et le désir de s'investir dans la communauté, affirme Erin Koepke. C'est pour eux un développement individuel inestimable. »
Darshan Mundada, boursier 2008-2010 des Centres du Rotary pour la paix aux États-Unis, a quant à lui développé un programme visant à réintégrer d'anciennes prostitués dans la société indienne. Les femmes apprennent ainsi à fabriquer des sacs à partir de saris recyclés qui sont ensuite commercialisés pour leur fournir une source de revenus.
« Grâce à la fabrication de ces sacs, nous leur apportons un revenu stable et sûr, affirme Darshan Mundada qui remercie la Fondation pour lui avoir permis de consolider ses compétences professionnelles. Les deux années passées au sein du programme m'ont apporté une vision globale du problème auquel je cherchais à m'attaquer au niveau local. Que le problème soit en Inde ou aux États-Unis, il existe de nombreuses similarités. » |
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Megan Ferringer
Actualités du Rotary International |
