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UNE ANCIENNE BOURSIERE AIDE DES FEMMES SEROPOSITIVES
 
 
Aadila Sabat s'efforce de prévenir de nouvelles infections du sida chez les enfants d'Afrique subsaharienne.
 
 
03 novembre 2011
 
Aadila Sabat se passionne pour la  santé de la mère et de l'enfant , un des axes stratégiques du Rotary dans le cadre du plan Vision pour l'avenir .
Aadila Sabat a décidé de s'attaquer personnellement aux Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies.

Son combat cible le sida, une maladie dont le taux de transmission peut atteindre jusqu'à 45 % chez les mères séropositives qui ne prennent pas de médicaments antirétroviraux (source : OMS). La prise de ces médicaments peut faire tomber ce taux à 2  %. « Nous pouvons tous répondre à l'appel des Nations unies et contribuer à enrayer la propagation du sida chez les enfants d'ici 2015 ainsi qu'à sauver leurs mères », affirme cette ancienne boursière de la Fondation sud-africaine.

Secourir les mères

Mlle Sabat travaille à Los Angeles pour mothers2mothers (m2m), une organisation non gouvernementale qui éduque et soutient des femmes enceintes et des jeunes mères sur les questions relatives au sida et à la santé de la mère et de l'enfant. Elle forme notamment des mères séropositives à s'occuper d'autres femmes dans la même situation.

Selon Mlle Sabat, cet objectif de l'ONU est également un impératif économique . « Empêcher la transmission du sida de la mère à l'enfant durant la grossesse coûte moins de 100 dollars alors que traiter un nouveau-né séropositif revient à 150 000 dollars » , dit-elle. 

Son organisation est en pleine expansion. Depuis l'ouverture de son premier site au Cap en 2001, m2m en a aujourd'hui plus de 700 dans neuf pays d'Afrique subsaharienne avec des bureaux à Londres et Los Angeles . Le Rotary club de Waterfront au Cap a été un des premiers donateurs et le Rotary n'est pas étranger à Aadila Sabat qui a été présidente d'un club Interact et d'un club Rotaract sans oublier son année passée en France en tant que participante au Youth Exchange.  
 
Orphelins du sida

La jeune Sud-Africaine a également étudié à l'Université de San Diego en tant que boursière 2007-2008 de la Fondation Rotary. En début d'année, elle est retournée au Cap et a rencontré des mères impliquées dans le programme. « Certaines m'ont confié quelle avait été leur réaction lorsqu'elles ont appris qu'elles étaient séropositives, dit-elle. Elles étaient complètement désespérées parce qu'elles ignoraient beaucoup de choses au sujet du sida. Notre programme leur permet de comprendre qu'elles peuvent avoir une longue vie productive et mettre au monde des enfants qui n'ont pas le sida. »
 
Dan Nixon
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