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LES ROTARIENS CANADIENS A LA POINTE DE LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME
 
 
13 août 2010
 
Un enfant de Kawempi (Ouganda) porte une moustiquaire distribuée dans le cadre de l'action montée par les Rotary clubs de Cataraqui-Kingston et Kololo-Kampala, en partenariat avec Buy-A-Net. Photo : Rotary club de Kololo-Kampala
Des Rotariens canadiens sont à la pointe des efforts visant à prévenir les décès liés au paludisme en Afrique.

Les Rotary clubs de Cataraqui-Kingston (Canada) et Kololo-Kampala (Ouganda) se sont en effet associés à une organisation caritative canadienne, Buy-A-Net Malaria Prevention Group (en anglais), fondée en 2004 pour combattre le paludisme en Ouganda. Cette coopération s'inscrit dans le cadre d'une action de prévention du paludisme à Kampala de 47 000 USD, à laquelle les Rotariens ont apporté des contributions de club et alloué une partie de leur Fonds spécifique de district, Buy-A-Net assurant la mise en œuvre de l'action.
  
Sur le terrain, le personnel de Buy-A-Net en Ouganda travaille avec les agences de santé et d'autres partenaires locaux pour former des bénévoles à la distribution de moustiquaires, la détection et le traitement du paludisme, et l'éducation des villageois.

« Il est difficile pour les Rotariens de se rendre dans les endroits où les besoins sont importants, affirme William Gray, membre du club de Cataraqui-Kingston et gouverneur élu du district 7040 (parties du Canada et des États-Unis). Nous sommes performants dans la collecte des fonds et la défense de cette cause, mais Buy-A-Net possède la connaissance du terrain. »

Debra Lefebvre, infirmière et fondatrice de Buy-A-Net, affirme de son côté que le partenariat fonctionne très bien, car ce sont des bénévoles locaux qui effectuent le travail. 

« Lors de nos précédents efforts, les Rotariens devaient tout faire, mais cela s'est avéré très difficile, dit-elle. Les Rotariens sont des gens occupés alors nous les laissons s'impliquer selon leurs possibilités. » 
 
À la convention

Lors de la convention du Rotary à Montréal en juin, les clubs de Cataraqui-Kingston et de Kololo-Kampala ont tenu un stand avec Buy-A-Net pour étendre leurs efforts en impliquant de nouveaux clubs. William Gray a également été modérateur lors d'un atelier sur le paludisme en compagnie d'intervenants de la commission parlementaire canadienne sur le paludisme, de la Croix-Rouge canadienne et du ministère de la santé ougandais. Des experts de Rotarians Against Malaria (en anglais), une action d'intérêt public mondial montée par des Rotariens australiens, et de Rotarians Eliminating Malaria (en anglais), une amicale d'action du Rotary, étaient également présents. 

Drake Zimmerman, vice-président de Rotarians Eliminating Malaria, précise que les deux groupes font partie de l'Alliance pour la prévention du paludisme (en anglais), fruit de la collaboration de plus de 30 gouvernements et ONG, y compris Buy-A-Net, dont le but est de fournir 10 millions de moustiquaires aux villages de l'Afrique subsaharienne, en coopération avec les gouvernements et agences de santé locaux.
Cet effort cible les districts pour tenter de fournir une moustiquaire à tous les enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes, pour interrompre la transmission du parasite diffusé par les moustiques. Drake Zimmerman précise ainsi qu'il s'agit d'un modèle testé par les Rotariens et qui a fait ses preuves. 

Il souligne également que le partenariat entre les Rotary clubs et les ONG joue un rôle important dans cet effort. « Buy-A-Net fait un travail formidable et implique les Rotariens. »

William Gray, affirme de son côté que le stand de la convention était très important. « Buy-A-Net avait des membres de son personnel présents sur le stand toute la journée. En travaillant côte-à-côte, les Rotariens de mon district et d'Ouganda ont pu apprendre à se connaître. Tout le monde était très enthousiaste. »

Debra Lefebvre confirme que Buy-A-Net a reçu des centaines de demandes de la part de Rotary clubs désireux d'apporter leur contribution.

« Il est primordial d'éliminer le paludisme, rappelle-t-elle. Nous sommes donc ouverts à de nouveaux partenariats avec les Rotariens, et les Rotary clubs ougandais sont prêts à les aider. »

Pour plus d'informations :
 
Peter Schmidtke 
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