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LA GENERATION Y A BEAUCOUP A OFFRIR AU ROTARY
 
 
Le fondateur de Nexgen décrit comment les recruter
 
25 mai 2011
 
Michael McQueen, auteur et co-fondateur
de Nexgen, s’est adressé aux Rotariens
lors de la deuxième séance plénière
du lundi 23 mai et nous a accordé un entretien.
Rotary Images/Alyce Henson
Michael McQueen, qui est s’est adressé aux participants lors de la deuxième séance plénière de la convention du Rotary à La Nouvelle-Orléans, est sociologue et auteur de deux livres à succès sur les fossés générationnels. Sommité sur les tendances et les jeunes, il est régulièrement présent sur les plateaux de TV et les radios. Il nous parle de la manière dont le Rotary peut nouer des liens avec les membres de la génération Y.

RI News : Dans votre livre The 'New’ Rules of Engagement, vous vous attachez à ce qui définit et qui motive la génération Y. De quoi s’agit-il ?

McQueen : Tout d’abord, par génération Y, on entend les 12-30 ans. Ils pensent en termes planétaires : grâce aux réseaux sociaux, ils sont nombreux à avoir des réseaux d’amis dans le monde entier qu’ils peuvent contacter en un clic de souris.

RI News : Comment les Rotariens peuvent- ils toucher cette génération ?

McQueen : Ne soyez pas trop ambitieux. Commencez par les faire participer à des actions ponctuelles. Bâtissez une relation avec eux afin qu’ils puissent comprendre de quoi le Rotary est fait. Trop souvent quand des Rotariens sont interrogés par des jeunes sur le Rotary, ils ne parlent que du fonctionnement du Rotary, de ses règles et de ses traditions alors qu’ils devraient expliquer le pourquoi du Rotary. La génération Y est portée sur les résultats : il faut leur expliquer clairement pourquoi cette action est importante et quel sera son impact.

RI News : Que peut apporter la Génération Y au Rotary ?

McQueen : Il s’agit d’une opportunité sans pareille pour le Rotary pour trois raisons. Tout d’abord, ces jeunes, élevés à l’Internet et connectés à l’extrême, connaissent parfaitement les problèmes du monde. Ils sont prêts à les résoudre. Ensuite, ils sont socialement impliqués : selon des études récentes, 70 % d’entre eux font du bénévolat une fois par semaine. Cette génération pense et veut avoir un impact. Enfin, ils sont ambitieux, cherchent à progresser dans leurs carrières et recherchent des mentors et des opportunités de networking.
 
RI News : Les membres de la génération Y semblent être très occupés, plus que leurs aînés. Le Rotary peut-il lutter contre cela ?

McQueen : Oui. Cette génération a été élevée dans un monde qui va de plus en plus vite et qui leur demande une énergie et une attention soutenues. Mais lorsqu’ils affirment qu’ils n’ont pas de temps à accorder au Rotary, ces jeunes veulent simplement dire qu’ils ont d’autres priorités. Ils perçoivent le Rotary comme ayant des règles trop strictes et auquel il faut consacrer beaucoup de temps. Le défi du Rotary est de savoir leur donner des motifs de rejoindre l’organisation.

RI News : Et les nouvelles technologies ? Comment le Rotary devrait-il les utiliser pour attirer des jeunes ?

McQueen : Il faut utiliser plus de multimédia. Un exemple : les moins de 35 ans ne savent par ce qu’est réellement la polio, mais leurs parents connaissent cette maladie et ses terribles effets. Pour cette raison, il faudrait expliquer la maladie aux jeunes avec des médias qu’ils connaissent, comme des vidéos. Les clubs devraient également avoir un site Web attrayant pour les jeunes.

RI News : Aimeriez-vous devenir Rotarien ?

McQueen :
C’est amusant que vous me posiez cette question car je suis Rotarien depuis le 28 février. Mais vous savez il y a dans le monde beaucoup de jeunes passionnés, engagés et intelligents qui pourraient faire d’excellents Rotariens.
Ryan Holland     
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