Les administrateurs de la Fondation Rotary ont signé un accord avec
l'Université Aga Khan pour établir un partenariat stratégique dans le cadre du
Plan Vision pour l'avenir. Cette université privée a pour mission d'améliorer les conditions de vie et de contribuer au développement humain à travers la recherche, l'enseignement et l'action de proximité. Cette institution devient donc le deuxième partenaire stratégique de la Fondation depuis le lancement du pilote Vision pour l'avenir. Mi-avril, les administrateurs avaient signé un accord avec
Oikocredit, une coopérative financière basée aux Pays-Bas.
Avec ce nouveau partenariat, la Fondation offrira aux clubs et districts des subventions mondiales « clé en main » pour financer des équipes de formation professionnelle. Ces équipes pourront améliorer leurs compétences cliniques et administratives sur les différents campus de l'université au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Les membres de ces équipes travailleront également avec des Rotary clubs locaux et l'université pour monter des actions correspondant à leur formation. Les subventions du Rotary financeront des bourses pour des infirmières et des sages-femmes sélectionnées par le district 9200 (Érythrée, Éthiopie, Kenya, Tanzanie et Ouganda
). « Nos Rotary clubs en Afrique de l'Est sont impatients de coopérer avec les professionnels de haut niveau de l'Université Aga Khan afin de s'assurer que les mères et les enfants reçoivent les meilleurs soins possibles, affirme Samuel Owori, administrateur du Rotary originaire de Kampala, la capitale ougandaise. Ce partenariat représente une immense contribution à la santé et au bien-être des familles de notre région. »
Le président du conseil d'administration de la Fondation Rotary Carl-Wilhelm Stenhammar ajoute que le partenariat
« est un grand pas en avant nous rapprochant des Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies dans le domaine de la santé de la mère et de l'enfant ». Ces objectifs incluent une réduction de 75 % de la mortalité maternelle et de 66 % de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans d'ici 2015. Selon l'ONU, 99 % des 350 000 femmes qui meurent chaque année dans le monde du fait de complications durant la grossesse ou à l'accouchement vivent dans des pays en développement.
