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UNE VICTOIRE CONTRE LE VER DE GUINEE AU GHANA
 
 
Un Rotarien parle du résultat du travail d'équipe lors de la Journée mondiale de la santé.
 
15 avril 2011
 
 
Peter Coats joue au foot avec des enfants du village de Dipale, au Ghana, qui n'a plus connu de cas de maladie
du ver de Guinée depuis l'an dernier.  Photo : Michael Shroyer
 
Les Rotary clubs de 14 districts et 4 pays célèbrent une étape importante dans le combat contre le ver de Guinée au Ghana et se fixent désormais une nouvelle cible, une maladie nécrosante rare connue sous le nom d'ulcère de Buruli. 

Walter Hughes, membre du Rotary club de Rocky Mount, aux États-Unis, nous apprend que le Ghana n'a plus connu de cas de ver de Guinée depuis mai 2010. Les gens contractent la maladie en buvant de l'eau stagnante dans laquelle se trouve la larve. Celle-ci peut mettre une année à arriver à maturité dans le corps humain et causer des dommages à long terme, jusqu'à la paralysie.  
 
Une victime d'ulcère de Buruli soignée au Ghana. Photo de Walter Hughes.
S'il n'y a pas de nouveaux cas déclarés d'ici à mai 2011, le Ghana aura interrompu le cycle de la larve, mais il faut trois années exemptes de nouveaux cas pour que l'OMS officialise l'éradication. Cependant, le parasite reste endémique en Éthiopie, au Mali et au Soudan.
 
Walter Hughes est intervenu au nom du Rotary lors des Journées mondiales de la santé qui se sont déroulées à Boston le 7 avril. Il a souligné le travail d'équipe qui a permis d'arriver à ce résultat. Des clubs du Canada, du Ghana, de Suisse et des États-Unis ont soutenu le combat contre le ver de Guinée grâce à 7 subventions de contrepartie de la Fondation Rotary totalisant plus de 1 million de dollars en 6 ans. Les Rotariens ont travaillé avec le Programme d'éradication du ver de Guinée, un partenariat entre le Centre Carter et le gouvernement ghanéen, pour déterminer où disposer des puits et des réseaux d'eau visant à pourvoir les communautés isolées du nord du Ghana en eau potable.

Ces puits ont motivé les communautés locales à participer à d'autres aspects des efforts d'éradication comme la détection, le traitement et la prévention. Les clubs souhaitent donc profiter de cette dynamique et utiliser la même approche pour s'attaquer à une nouvelle cible : l'ulcère de Buruli.

Il s'agit d'une maladie provoquée par un micro organisme de la même famille de bactéries que la tuberculose et la lèpre, mais qui n'a pas reçu la même attention et qui se développe aujourd'hui en Afrique de l'Ouest. L'infection démarre par un nodule douloureux qui se développe en lésions cutanées. La maladie peut être traitée facilement en ôtant le nodule si elle est détectée tôt, mais elle peut nécessiter l'amputation des membres touchés si ce n'est pas le cas.
 
Même si les chercheurs ne savent toujours pas exactement comment se transmet l'infection, ils pensent qu'elle peut être liée à la contamination de l'eau et du sol. Les Rotary clubs de Thomasville, aux États-Unis, et de Sunyani Central, au Ghana, ont donc monté une action de 190 000 dollars financée par une subvention mondiale pour fournir de l'eau potable grâce à de nouveaux forages et à la réparation des puits existants. L'action comprend également des volets Éducation et Traitement. 

La prévention et le traitement des maladies est l'un des axes stratégiques du plan Vision pour l'avenir de la Fondation Rotary. 
Arnold R. Grahl   
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