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DES ROTARIENS JAPONAIS AU CŒUR DES VILLES DEVASTEES
 
 
« La terre semblait ne plus vouloir s'arrêter de trembler, » affirme Masahiro  Kuroda, administrateur du Rotary International
 
15 avril 2011
 
La ligne rouge indique le niveau du tsunami qui a frappé cette clinique de Kamaishi que dirige Toshiro Ueda, membre du Rotary club d'Otsuchi. Il s'en est sorti de justesse en se réfugiant au troisième étage. Photo : avec l'aimable autorisation de Tatsuo Seshita
« La terre semblait ne plus vouloir s'arrêter de trembler et c'était vraiment violent, affirme l'administrateur du R.I. Masahiro Kuroda. J'ai bien cru que j'allais mourir. »

Masahiro  Kuroda est médecin et recevait des patients au premier étage de sa clinique de Hachinohe lorsque le séisme de magnitude 9 a frappé la côte Nord-est du pays. Ce séisme, le plus important de l'histoire du Japon, a également provoqué un tsunami qui a tout balayé jusqu'à près de 10 kilomètres à l'intérieur des terres.

« J'ai accompagné mes patients au rez-de-chaussée et dès que le séisme a cessé je leur ai dit de rentrer chez eux, » nous apprend-il. M. Kuroda et plusieurs employés de la clinique ont ensuite décidé de passer la nuit sur place en apprenant que des vagues avaient frappé non loin de là, causant d'importantes destructions. 

« Nous nous sommes préparés à passer la nuit sur place en trouvant de quoi nous chauffer car il faisait très froid. L'électricité ne fonctionnant plus, tout était très sombre et les répliques, souvent très fortes, étaient vraiment effrayantes. »
 
Au début, il lui était impossible de contacter ses amis Rotariens car toutes les lignes téléphoniques et Internet sont restées coupées pendant trois jours. « Dans les zones les plus touchées du district 2520 (Iwate et Miyagi), nous ne connaissions pas l'étendue des dégâts et des Rotariens étaient encore impossible à joindre, » dit-il.
 
Masahiro Kuroda affirme que les Rotary clubs font actuellement de leur mieux pour venir en aide aux victimes. « Malgré la pénurie d'essence, de nombreux Rotariens utilisent leur voiture pour apporter de l'aide dans les régions qui en ont besoin, dit-il. Nous travaillons tous ensemble et c'est quelque chose de vraiment émouvant pour moi. »

Peu de temps après le séisme, Naoki Narayama, gouverneur du district 2520, a pu visiter certains villages touchés par la catastrophe. « Notre district, et plus particulièrement sa partie située sur la côte Pacifique, a subi de sévères dommages. La dévastation est bien plus importante que ce que l'on peut voir à la télévision, dit-il. Les efforts de recherche et de secours se poursuivent, et dans les zones touchées par le tsunami, on manque de nourriture, d'eau, de gaz et de fournitures médicales. » M. Narayama craint ainsi que le bilan, d'ores et déjà estimé à plus de 12 000 morts, ne continue de s'alourdir. Il est cependant rassuré par la réponse des Rotariens.
 
« Dans les heures les plus sombres, j'ai reçu de nombreux messages chaleureux de Rotariens du monde entier, dit-il. Leurs égards et leurs mains tendues nous ont beaucoup encouragés à faire face à cette destruction massive. »

De son côté, Tatsuo Seshita, gouverneur du district 2550 (Tochigi), explique que son district n'a pas été touché par le tsunami, mais a tout de même subi de nombreuses destructions suite au séisme. Il s'est également rendu à Kamaishi pour apporter de l'aide d'urgence dans une clinique dirigée par Toshiro Ueda, du Rotary club d'Otsuchi, qui a échappé de justesse au tsunami en se réfugiant au troisième étage.  
Ryan Hyland 
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