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COMMENT JE ME SUIS RETROUVE DANS UNE COURSE FOLLE EN MONGOLIE
 
 
15 mai 2010
 

Un jeune Rotarien se met en tête de rallier en voiture l'Angleterre à la Mongolie

 
L'été dernier, un jeune Rotarien du Michigan a décidé de rallier l'Angleterre à la Mongolie dans sa Chevrolet Metro de 2001 qui avait déjà 225 000 kilomètres au compteur.

Le Rallye mongol, mi-collecte de fonds et mi-folle odyssée, est l'idée de deux Anglais qui s'ennuyaient. La première édition a eu lieu en 2004 avec six voitures. En 2009, plus de 400 équipages ont pris part à la course. Les concurrents choisissent leur itinéraire pour atteindre Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie, mais le GPS est interdit et le moteur des voitures ne peut excéder 1,2 litre. Se perdre fait partie du charme de l'épreuve bien que les voitures arrivant à destination soient données à une organisation caritative.

« C'est une aventure, pas la maternelle ; si le ciel vous tombe sur la tête, relevez-vous et continuez, proclame le site Web du Rallye. Si vous êtes anxieux de nature, restez chez vous. » 

Scott Brills ne pouvait pas rester insensible à cet appel. Membre du Rotary club de West Bloomfield, lui et son ami Collin Otto ont baptisé leur équipage Hardly Working (À peine en état de marche) et réuni 1 650 dollars au profit de Mercy Corps Mongolia, l'une des organisations caritatives officielles du rallye. Brills et Otto, alors âgés respectivement de 26 et 25 ans, ont collecté 7 000 dollars supplémentaires pour construire et équiper une école maternelle en Mongolie, une action montée de front par le club de Brills et celui de Bayanzurkh 100 à Oulan-Bator.
 
« Pour cette virée en Mongolie nous étions en quête d'aventures et je dois dire que nous avons été servis, confie Brills. Nous avons commencé par passer six mois à réunir des fonds pour une tentative vouée à l'échec, qui consistait à parcourir un tiers du globe pour contribuer à la construction et à l'équipement d'une école maternelle dans un pays dont la plupart des gens n'ont jamais entendu parler. Nous avions du pain sur la planche. »

« Tout au long de notre périple de 16 000 km, nous avons été arrêtés par des gardes-frontières, détenus par des policiers corrompus et immobilisés dans le désert entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, ajoute-t-il. Notre véhicule est même tombé en rade sur un plateau en plein milieu du Tadjikistan. Voilà juste quelques unes de nos désopilantes anecdotes. »

« Les obstacles rencontrés durant notre parcours de neuf semaines sont bien mineurs en comparaison des joies que nous avons connues, conclut-il néanmoins. Des joies procurées par les gens que nous avons rencontrés, les paysages que nous avons admirés et les vies que nous avons contribué à transformer. »
 
Scott Brills 
The Rotarian -- Mai 2010