Certains cyber clubs pilotes ne se réunissent qu’au travers de forums en ligne, alors que d’autres combinent cette formule à des réunions physiques. Il revient à chaque cyber club de choisir l’option la mieux adaptée à ses membres.
Faisant remarquer que la moyenne d’âge des membres de cyber clubs est de 47 ans, les supporters du projet d’amendement ont affirmé que cette structure est un moyen efficace de recruter des membres plus jeunes. « Si notre organisation doit croître mondialement, nous devons adopter de nouvelles méthodes qui les séduiront », a expliqué Lucinda General, délégué du district 5510 (Arizona, États-Unis).
Les 14 cyber clubs déjà existants accueillent 360 membres dans 30 pays et territoires, et sont à l’origine de 586 actions d’intérêt public. Leurs réunions se tiennent en chinois, anglais, finnois, grec, portugais et espagnol. Leurs dons cumulés à la Fondation Rotary s’élèvent à près de 150 000 dollars. « J’avais un peu peur que l’officialisation des cyber clubs soit refusée, déclare Gerald Sieberhagen, du district 9270 (Afrique du Sud). Tout Rotarien ayant assisté à une réunion de cyber club sur Internet a pu mesurer l’incroyable valeur que cette structure a pour notre organisation. »
Certains délégués ont exprimé leurs réserves estimant que l’officialisation des cyber clubs pourrait avoir des conséquences inattendues et néfastes : « Il se peut, avec l’augmentation du nombre des cybers clubs, que l’on obtienne deux catégories distinctes de club. Je ne pense pas que nous souhaitions cela », a affirmé Chohei Hashimoto du district 2650 (Japon).
D’autres délégués ont fait remarquer que beaucoup de questions sur les cyber clubs restaient encore en suspens. « À quel séminaire de formation des présidents élus (SFPE) le président élu d’un cyber club doit-il participer, en supposant qu’il n’est pas physiquement dans le district ? », a demandé Chris Offer. Et de poursuivre : « Devons-nous élaborer des outils spécifiques de formation en ligne pour un seul club dans le district ? Beaucoup de questions se posent. »
Douglas W. Vincent du district 7080 (Ontario, Canada) a déclaré que les cyber clubs représentaient une occasion qu’il ne fallait pas manquer : « Il ne s’agit pas d’enlever au Rotary, il s’agit d’apporter une valeur ajoutée. »
Le Conseil de législation continuera ses délibérations jusqu’au 30 avril.
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