 3 février 2009 |
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C'est dans un magnifique salon de l'Hôtel de ville de Lyon qu'a été remis, le vendredi 6 février 2009, le 20 e prix des Rotary clubs de Langue française à Mme Claudie Gallay pour son roman « Les Déferlantes » aux éditions du Rouergue. |
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C'est Mme Belklacem, adjointe aux grands événements qui, au nom de M. le Maire, souhaita la bienvenue à la centaine de rotariens (dont le créateur du Prix : Claude Laîné du RC Paris Académie) et d'amis, venus assister à la remise de ce prix dont elle se plût à souligner tout l'intérêt ainsi que le plaisir que cette distinction soit remise dans la ville de Lyon. |
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A son tour, le Président du jury, le Professeur Le Pouliquen de l'Académie française, membres de plusieurs jurys, souligna le sérieux du Comité de lecture et la qualité du choix du jury chaque année. Composé de rotariens de différentes professions et de personnalités du monde littéraire, celui-ci lit plus d'une soixantaine de livres et couronne des ouvrages remarquables, rappela-t-il. |
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N'oublions qu'avant que ne leur soit décernés le Prix des Libraires, c'est ce jury qui avait découvert et récompensés en 2007, le très célèbre roman « L'Elégance du Hérisson » de Muriel Barbery et en 2008, « No et Moi » de Delphine de Vigan. Puis il fit un remarquable compte-rendu de « Les Déferlantes » n'en déflorant cependant pas le secret. |
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Le Past Gouverneur Gérard Morel responsable de cette action rotarienne remit alors le chèque de 2.000 € représentant le montant du Prix à Mme Claudie Gallay. Très émue, au point d'avoir du mal à s'exprimer, l'auteur, native de Bourgoin-en-Jallieux (donc très heureuse aussi de se trouver près de chez elle), remercia les Rotariens, souligna combien ce Prix la touchait et, confia, ce à quoi l'auditoire fut sensible que, puisque le Rotary oeuvrait pour la Paix , une partie de la somme serait consacrée à l'achat d'un olivier qu'elle planterait dans son jardin à Uchaux (Vaucluse) où elle exerce à mi-temps la profession d'institutrice. |
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Ce fut ensuite au Gouverneur du 1710, Michel Thomas, de dire combien lui et le District 1710 étaient heureux que ce prix fut remis à Lyon . Cette réception avait été très bien préparée et réalisée par le PDG Guy Plantier. |
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Notre Gouverneur Gérard Guillou avait délégué pour le représenter le PDG René Permarole, membre du Comité de lecture et du Jury, représentant les gouverneurs de la promo 2006/2007 |
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Mme Claudie Gallay a déjà écrit : |
- « L'office des Vivants » (2000)
- « Mon Amour ma Vie » (2002)
- « Seul Venise » (2004)
- « Dans l'os du Temps » (2006)
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Rappelons que ce prix littéraire remplit plusieurs objectifs : |
- Accroître la notoriété du Rotary International
- Faciliter des opérations de communication en faveur de la connaissance du RI
- Apporter notre contribution au rayonnement de la langue française
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| René PERMAROLE |
| Membre du Comité de lecture et du Jury, |
| Représentant les gouverneurs de la promo 2006/2007 |
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LES DEFERLANTES |
de Claudie Gallay (Ed du Rouergue) |
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La narratrice s'est retirée à la Hague par besoin de solitude après un drame amoureux (décès de l'homme qu'elle aimait). Elle y rencontre Lambert, hanté par la mort de ses parents et de son petit frère, Paul, lors d'un chavirage la nuit, morts dont il veut élucider le mystère : le phare était-il éteint ou allumé cette nuit là ? |
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Dans ce lieu sauvage peu fréquent sauf par les oiseaux que la narratrice observe pour le centre ornithologique de Caen, sous la direction de Théo, l'ancien gardien du phare qui vit envahi de chats et qui « doit » connaître la vérité et des secrets sur les rares habitants du lieu : les tenancières du bar, , Lili (sa fille qui le hait) et sa mère qu'il a abandonnée, la vieille Nan qu'il a aimée et qui croit reconnaître en Lambert son fils, Michel, parti à 17 ans. |
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Dans ce milieu renfermé tous ont quelque chose de secret, à cacher ou à découvrir. L'auteur narre tout cela avec une grande maîtrise et dénoue progressivement les fils de ce noud, même si on devine avant l'annonce de la vérité ce qui s'est réellement passé. On va vers l'apaisement pour certains, soulagé d'avoir enfin, appris ce qu'on était venu chercher ou d'avoir soulagé sa conscience, |
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L'écriture est singulière : phrases courtes, tournures particulières qui pourront dérouter certains lecteurs épris de la belle prose d'un Flaubert ou d'un Maupassant mais la sensibilité de l'auteur est présente et nous fait sentir proche, la nature, les animaux comme les hommes. On pourrait dire également qu'il aurait pu être moins long (525 p) mais cet ouvrage ne laisse pas indifférent. |
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Peut-on y retrouver les valeurs du Rotary ? Pas vraiment mais on y trouve la quête de la paix, de la vérité, celle de l'amour, une certaine écoute des démunis (Max.)
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Ajoutons que TF1 aurait acheté les droits pour une éventuelle adaptation (Cf. le magazine « ELLE »). |
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Dans le jury certains l'ont beaucoup apprécié, d'autres beaucoup moins ou n'en n'ont pas aimé l'écriture. |
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René PERMAROLE |
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