À travers un fonds spéculatif (hedge fund), l'exposition de la Fondation à l'un des véhicules d'investissement Madoff est quasi nulle (moins de 0,1 % des investissements totaux de la Fondation) . Nous travaillons en étroite collaboration avec nos conseillers financiers indépendants afin de minimiser ces pertes et de réduire les risques encourus dans ce domaine.  

Les retours sur investissement et si nécessaire les réserves de fonctionnement seront utilisés pour couvrir en partie les coûts de fonctionnement du Rotary International et en totalité ceux de la Fondation Rotary. Alors que les réserves du Rotary International se situent au dessus de la limite que le conseil d'administration se doit de respecter, celles de la Fondation sont quant à elles passées sous le niveau minimal fixé par ses administrateurs. En conséquence, nous (le conseil d'administration du Rotary International, les administrateurs de la Fondation Rotary et le personnel du secrétariat) ont pris les décisions suivantes dans le but de réduire les dépenses :

• Reporter toutes les activités non-essentielles, notamment les réunions de commission
• Annuler toute les dépenses non-essentielles, notamment certains déplacements du personnel et des bénévoles, les heures supplémentaires, le recours aux intérimaires et aux consultants ainsi que les stages de perfectionnement du personnel
• Réduire les frais de déplacement du personnel et des bénévoles dans le cadre de voyages entrepris pour le compte du Rotary International ou de la Fondation
• Préparer un plan de restriction et d'austérité budgétaire pour l'exercice fiscal 2009-2010.

Comme je l'ai indiqué dans mes communications précédentes, les hauts dirigeants du Rotary, son service des finances, ses conseillers en investissement et moi-même continuons à suivre de très près l'évolution des marchés financiers. Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour que la situation financière du Rotary reste saine en ces temps difficiles.