5 novembre 2008 |
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Emily Grose, fille du Rotarien canadien Ed Grose, s’est liée d’amitié avec
d’autres enfants durant le voyage effectué par ses parents en Ouganda
en 2004, un voyage qui a motivé M. Grose à coordonner une action de
subvention de contrepartie |
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Il suffit, pour prévenir le paludisme, de dormir sous une moustiquaire
imprégnée d’insecticide. La durée de vie de ces moustiquaires
est de cinq ans et leur coût de 10 dollars ce qui les rend
inabordables pour des familles qui survivent avec moins d’un dollar
par jour. Mais grâce à une initiative rotarienne, ce n’est désormais
plus le cas.
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En 2004, le Rotary club norvégien de Kråkerøy s’est ainsi associé à celui de Machakos au Kenya pour monter un dossier de subvention de contrepartie et distribuer 3 000 moustiquaires dans le bidonville de Machakos et des villages avoisinants. Ce succès a enfanté une deuxième subvention pour 5 000 moustiquaires en 2008 et une troisième action est en projet. |
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La prévention du paludisme entre souvent dans le cadre d’actions de développement de plus grande envergure. Le club canadien de Red Deer Sunrise s’est associé à celui d’Iganga en Ouganda pour une subvention de contrepartie visant à fournir des réservoirs pour la collecte des eaux de pluie, du bétail, une formation agricole et 1 400 moustiquaires au village de Buntaba. |
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« Le paludisme est aussi fréquent que le rhume [à Buntaba], affirme Ed Grose du club de Red Deer Sunrise. De ce fait, on s’y accoutume. »
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Un autre club canadien, celui de Raymond, a également cherché
à répondre à divers besoins. En 2007, son ancien président, Steven
Leavitt, accompagné de son épouse Pat, s’est rendu près de Kampala
(Ouganda) grâce à une subvention pour Volontaires afin de livrer des moustiquaires et d’offrir ses conseils aux fermiers. Leurs
hôtes du club de Mengo ont recruté un médecin local pour aider
à distribuer 150 moustiquaires aux 32 familles du village. À l’époque,
chaque foyer signalait un cas de paludisme par mois et seuls
quelques villageois disposaient d’une moustiquaire. Six mois plus
tard, Mme Leavitt s’est réjouie d’un email du médecin ougandais
l’informant qu’aucun nouveau cas de paludisme n’avait été signalé
récemment.
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« Avoir un tel impact est simplement extraordinaire », souligne Mme Leavitt. |
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QUELQUES DONNEES SUR LE PALUDISME |
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Un enfant meurt du paludisme toutes les 30 secondes. |
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Plus d’un million de personnes meurent chaque année du
paludisme, principalement des nourrissons, des jeunes enfants
et des femmes enceintes. |
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Environ 40 % de la population mondiale sont exposés au
paludisme. |
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Le paludisme est une maladie à la fois évitable et guérissable. |
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Le paludisme entraîne la perte moyenne de 1,3 % de croissance
économique annuelle dans les pays à forte transmission. |
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Chaque année, plus de 500 millions de personnes en sont
gravement atteintes. La plupart des cas et des décès surviennent
en Afrique subsaharienne. Néanmoins, l’Asie, l’Amérique
latine, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Europe sont
également touchées. |
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Source : Organisation mondiale de la Santé |
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Source RotaryWorld |
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