2 octobre 2007 |
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Izabela Pereira s’est exercée à la résolution
des conflits dans trois pays avant même
d’obtenir son diplôme du Centre du
Rotary de l’université de Salvador en
Argentine. |
Elle a ainsi participé à une
mission de l’Organisation des États américains
de surveillance des élections au
Nicaragua en novembre. |
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En 20 longues journées, ils ont relié
Johannesburg au Cap en s’arrêtant dans
21 clubs pour sensibiliser les membres
aux conditions de vie inacceptables de ces
enfants.
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« La démocratie et la paix au Nicaragua
sont précieuses et fragiles », affirme
la jeune brésilienne dont la bourse
2005/2007 a été parrainée par le club de
Brasilia-5 de Dezembro. |
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Mlle Pereira a vu la paix à l’oeuvre
en la personne des deux chauffeurs
qui accompagnaient la mission dans
les bureaux de vote. Ces deux anciens
combattants de factions opposées se
parlent aujourd’hui librement. |
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« Tous deux concluent aujourd’hui
que la guerre était une folie, dit Mlle Pereira.
Ironie du sort, ils tuaient leurs propres
frères, réclamaient les mêmes droits
et dénonçaient les mêmes injustices. » |
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Son expérience d’observateur de
l’OEA lui a démontré comment la démocratie
pouvait être promue et consolidée
au Nicaragua. « Ce fut un honneur de
participer à ce moment historique de la
vie de ce pays dont la population essaie
de bâtir la démocratie sur les cendres de
guerres civiles et en dépit d’une pauvreté choquante, explique-t-elle. » |