12 janvier 2008 |
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Thevananth Thevanayagam et Raveendra Pathiranage |
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Raveendra Pathiranage a fait la
connaissance de Thevananth Thevanayagam
dans des circonstances
difficiles. De juillet à septembre
2006, ils se sont retrouvés dans la
même classe à la première session
du programme de Thaïlande à
l’université Chulalongkorn à Bangkok.
Leurs opinions divergentes sur
le conflit de longue date qui touchait
le Sri-Lanka, leur pays natal,
attisaient de vives discussions.
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« Au fur et à mesure que nous parlions, nous sommes parvenus petit à petit à nous comprendre », dit M. Thevanayagam, parrainé par le Rotary club de Jaffna (Sri Lanka) et maintenant directeur du programme pour une organisation de réhabilitation des réfugiés tamouls au Sri Lanka. Cette organisation fournit de la nourriture, des foyers, des programmes de réhabilitation et d’aide à ces refugiés. |
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« Nous avons effacé notre rancune pour nous demander : que pouvons-nous faire
pour résoudre le problème ? », ajoute M.
Pathiranage, parrainé par le district 3220
(Sri Lanka) et conseiller d’État au ministère
de la Justice. |
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Il est ému par ce qu’il a appris sur les orphelins du conflit, ou par les enfants qui ne pouvaient plus se rendre à l’école. En novembre, quand la route principale de la péninsule de Jaffna a dû être fermée à cause du conflit, Raveendra Pathiranage demande à Theva : « Qu’est-ce que je peux faire ? » M. Thevanayagam lui explique que la région survivait tout juste grâce à des rations de nourriture sèche données deux fois par mois et de nombreux individus, y compris sa famille, souffraient du chikungunya, maladie causant de fortes fièvres. |
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En utilisant
ses relations personnelles,
M. Pathiranage parvient à
obtenir du lait en poudre et
un stock d’un mois de médicaments
pour la famille de
Theva. |
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En juin 2007, tous deux se sont rendus au premier symposium pour la paix du Rotary qui se tenait juste avant la convention de Salt Lake City aux États-Unis. « Le lien entre Theva et moi sera très important pour discuter de la paix au Sri Lanka », affirme M. Pathiranage.
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Source : Rotary World |
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