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Les Actualités du District


" Le Rotary, un partage "

12 avril 2007

Lorsque Wilfrid J. Wilkinson rejoignit le Rotary en 1962, son club, le RC Trenton (Ontario, Canada) était principalement au service de la proche communauté. Ce n'est qu'en assistant à sa première Convention du RI qu'il se rendit compte de l'aspect international du Rotary. Quatre décennies ont passé... et Wilfrid est prêt à accomplir son "plus gros boulot" : Président du RI !
 
Récemment, il s'est confié au rédacteur en chef de "The Rotarian", Vince Aversano.

Sur quoi le Rotary doit-il mettre l'accent lors de ses campagnes de relations publiques?

W.W. - « L'humanité en action », voilà un thème de campagne remarquable. Tout comme notre nouveau slogan, « la paix est possible ». Vu ce que nous accomplissons partout dans le monde, il nous appartient de faire passer un message positif dans des médias saturés de nouvelles négatives. C'est là notre pari : étendre notre popularité grâce à notre spécificité et ainsi encourager de nouveaux membres à nous rejoindre.

Vous êtes le premier président canadien du RI depuis plus de 50 ans. Pensez-vous que les Rotariens canadiens ont une identité bien distincte de celle de leurs amis des États-Unis?

W.W. - En fait, ils sont complémentaires. Malgré les problèmes administratifs que cela suscite, les Rotariens canadiens et américains aiment faire partie d'un même district : parmi les 23 districts que compte le Canada, 16 sont internationaux. Plusieurs clubs frontaliers tiennent leurs réunions alternativement au Canada et aux USA. .

Que faut-il faire pour améliorer l'image publique du Rotary?

W.W. - À l'époque où j'ai rejoint le Rotary, les clubs cherchaient avant tout à servir « dans les environs et dans la discrétion » . Mais les temps ont changé. Il nous faut donner aux membres potentiels des raisons de rejoindre notre mouvement. Et pour ce faire, nous devons mettre en lumière nos réalisations. Aujourd'hui, le public est bombardé d'informations via la TV, les e-mails, les téléphones portables... le Rotary doit s'adapter à la réalité et parvenir à se placer dans cet environnement dense. Sous peine d'être oublié.

Mais le Rotary est-il encore « pertinent » pour la jeune génération de businessmen ?

W.W. - Oui, je le pense. Attractif, même. Il offre des opportunités que l'on ne rencontre nulle part ailleurs. Je suis heureux que deux de mes quatre fils en fassent partie.

Qu'est-ce qu'ils y trouvent de positif ?

W.W. - En fait, ils ont grandi avec le Rotary. Mon épouse Joan et moi-même les avons impliqués dans certaines actions de mon club. Participer à une récolte nocturne de concombres dans une ferme, par exemple. Ça, je dois dire, ils n'ont pas tellement apprécié ! Par contre, ils ont tous des souvenirs formidables des Conventions du RI. Notamment à la Nouvelle-Orléans en 1976. Aujourd'hui encore, il ne se passe pas une réunion de famille sans que l'on évoque cette expérience inoubliable.

Et vous-même, avez-vous été attiré par l'aspect «  éthique professionnelle  », sur lequel le Rotary insiste beaucoup?

W.W. - Non, pas vraiment. Mon désir était de rencontrer d'autres gens. Je n'ai jamais pensé que le Rotary pourrait faire progresser mon activité professionnelle. Pourtant, ce fut le cas. Lorsque l'on fait des affaires, il est normal que l'on cherche à traiter avec des gens de confiance, des gens qui partagent vos valeurs.

Qu'est-ce qui a inspiré le choix de votre thème, le Rotary, un partage ?

W.W. - C'est ainsi que je me suis toujours représenté le Rotary : un partage avec tes autres. Avec d'autres grandes organisations, comme l 'Unesco ou l' ONU , par exemple. Mais surtout, un partage avec le monde entier, dans le cadre de grands projets comme PolioPlus . Nous représentons un mouvement fondé sur le partage. Même si, dans ce domaine, on peut encore faire mieux.

 

Quelles seront vos priorités ?

W.W. - Ayant contribué à établir Ie plan stratégique du RI en 2001-02, je suis convaincu que nous devons faire preuve de cohérence. Voilà pourquoi mes priorités seront grosso modo les mêmes que celles de mes prédécesseurs, à savoir : eau, santé et lutte contre la faim, alphabétisation. Je tiens également à mettre l'accent sur la famille du Rotary, la jeunesse et l'accroissement de l'effectif.

Un mot sur la Convention du RI à Los Angeles en 2008 ?

W.W. - Je m'en réjouis déjà... tout comme les 18.000 Rotariens califomiens. L'alphabétisation aura une place de choix : le comité organisateur projette de « faire construire » une pile de 25 000 livres afin de marquer les esprits.