M. Demirel a affirmé sa conviction que le Rotary, en tant qu'organisation non gouvernementale internationale, pouvait faire la différence. « La gestion et la résolution des conflits ont été de tous temps le pré carré des gouvernements, a-t-il expliqué. Mais cette perception est en train de changer. La société civile devient un acteur clé dans les processus de prévention et de résolution des conflits. Cette réunion en est certainement un exemple et je félicite le Rotary de cette initiative louable. »

Le premier forum sur la paix qui s'est tenu à Boyana (Bulgarie) en août invitait les participants à discuter des possibilités de paix notamment dans les Balkans. Cette manifestation a débuté par un dîner de gala à Sofia sous la présidence de M. Wilkinson, durant lequel il fit sonner une cloche traditionnelle au Musée national d'histoire et remit leur charte à 5 nouveaux Rotary clubs bulgares. Durant le forum, M. Balkan, administrateur du Rotary, a rappelé aux participants la mission du Rotary. « Nous apportons l'espoir depuis plus de cent ans et continuerons de le faire durant ce deuxième chapitre de l'histoire du Rotary », a-t-il dit.

Brigitta von Messling, (photo) diplômée des Centres du Rotary qui travaille à Berlin dans une ONG qui forme à la résolution des conflits dans les Balkans, a parlé du réseau international des diplômés des Centres du Rotary qui, comme elle, travaillent pour la paix et a mis les Rotariens au défi de faire de même dans leurs collectivités en s'appuyant sur leur leadership.

« En tant que Rotariens et dirigeants, vous occupez une place privilégiée dans vos villes, a-t-elle expliqué. Votre comportement est important car vous pouvez montrer l'exemple. En réalisant un objectif qui semble impossible, vous pouvez montrer que nous pouvons tous rêver et que le changement est toujours possible. »