Pour ou contre les e-clubs ?
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23 février 2007 |
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Pour ou contre les e-clubs ? |
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Un e-club (ou cyberclub) est un Rotary club virtuel dont les réunions se déroulent sur internet plutôt que dans un restaurant. Pour les Rotariens appartenant à un Rotary club traditionnel, ces "clubs électroniques" offrent également un mode de compensation facile. En effet, une visite d'une demi-heure sur le site d'un cyberclub équivaut à une compensation effective. En 2010, le Conseil de Législation évaluera le projet pilote (regroupant 15 e-clubs) qui fut lancé en juin 2001.
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C'est un des débats qui agitent le landerneau rotarien : les e-clubs sont ils des clubs à part entière ? The Rotarian a posé la question à cinq Rotariens de base (dont deux membres d'un cyberclub). Et vous, quel est votre avis ?
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Pourquoi avez-vous rejoint un e-club ? |
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Stella Russell (65 ans, Rotary e-club of London Centenary, Angleterre) : Le club près de chez moi a encore du mal à recruter des femmes. De plus, j'aime communiquer par internet, j'y rencontre plus de Rotariens que si j'étais dans un club 'normal'. |
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Ruth Napoleone (31 ans, Rotary e-club of District 7890, Connecticut/Massachusetts) : Je suis entrée au Rotary après un GSE en Inde en janvier 2004. Comme à l'époque j'exerçais plusieurs professions à la fois, il m'était impossible de m'engager dans un club traditionnel. Sans l'existence des e-clubs, je ne serais jamais devenue Rotarienne.
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Pourquoi avez-vous rejoint un Rotary club traditionnel ? |
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Robert MacDonald (55 ans, Rc West Springfield, Massachusetts): En 1982, il n'y avait pas d'autre choix. |
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Jay Soloff (54 ans, Rc Woodinville, Washington) : J'aime être en contact direct avec mes amis, que ce soit lors des réunions statutaires ou à l'occasion d'un projet de service. Je compte 19 années d'assiduité exemplaire.
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Anthony Yavasile (29 ans, Rc Clovis, Californie): Je voulais faire partie intégrante de ma communauté et rencontrer ses leaders. J'aime être assis à table à côté d'eux et discuter. |
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Le RI devrait-il limiter le nombre d'e-clubs ? |
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Stella Russell : Dans une certaine mesure. Un district voulant lancer un cyberclub doit pouvoir justifier cette décision. Par exemple: les e-clubs exercent une attirance sur les jeunes qui, pour des raisons financières, professionnelles ou familiales, ne peuvent se permettre d'être toujours présents aux réunions.
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Robert MacDonald : Non. Car les e-clubs font partie de l'avenir du Rotary. |
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Ruth Napoleone : Grâce aux e-clubs, le RI peut étendre son effectif et mieux le fidéliser. Notre club compte deux transfuges provenant de clubs traditionnels. Sans nous, ils auraient quitté le Rotary.
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Jay Soloff : Oui, car il n'en faut pas beaucoup: chaque Rotarien(ne) a accès à n'importe quel e-club présent sur le Web. Très pratique pour compenser lorsqu'on est en voyage. |
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Anthony Yavasile : Il devrait en effet limiter le nombre. à zéro. Je ne vois pas comment les règles pourraient y être respectées. Comment déterminer le nombre de personnes présentes à la réunion ? Comment organiser une visite de gouverneur ? Comment établir le rapport d'assiduité ? |
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Les "e-Rotariens" doivent-ils aussi assister à de 'vraies' réunions ? |
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Robert MacDonald : Oui, si possible plusieurs fois par an. Histoire de se recentrer sur les fondements du Rotary. |
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Ruth Napoleone : Nous encourageons nos membres à le faire, ne fût-ce que pour relater leur expérience aux Rotariens traditionnels. |
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La camaraderie électronique, cela existe ? |
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Ruth Napoleone : Trois fois oui. Nous communiquons tous les jours. J'ai pu développer au sein de mon club des amitiés très profondes.
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Jay Soloff : Oui, mais rien ne peut remplacer le contact direct, physique avec l'interlocuteur. |
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Anthony Yavasile : Non. Pour moi, internet est un outil formidable pour l'échange d'information, mais pas pour la camaraderie. |
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D'après Rotary Contact 274 |
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