Le mois de décembre, dans le calendrier rotarien, est consacré à la famille et au Rotary, le « Famille, je vous hais ! » de Gide ne nous est pas connu. Mais si selon les souhaits de notre Président international, nous devons nous ouvrir à tout ce qui fait la grande famille Rotary : Interact, Rotaract, Innerwheel voire nos anciens boursiers ou étudiants d'échanges scolaires et de l'EGE que nous devrions « cultiver », il serait bon de réfléchir également  à la place que nous faisons à notre propre famille dans nos clubs.

Arrêtons-nous, quelques instants, pour réfléchir à quelles difficultés la jeune rotarienne, mère de famille, le jeune rotarien se trouvent confrontés ! Jeunes couples, qui doivent développer leur amour ensemble, jeunes parents dont les enfants sollicitent de façon pressante la présence et à tout cela, ajoutons les conditions de travail actuelles, sinon stressantes du moins prégnantes, celles d'un style de vie où, dans un ménage, les tâches se partagent, où le coût d'une cotisation peut entraîner des choix douloureux, où les distances ont aussi leur importance.

Face à tout cela et, je n'énumère pas tout, nous devons, en vrai rotarien faire preuve d'ouverture, de tolérance dans l'assiduité qui est participation et non pas seulement présence. Nous devons, de même, nous demander ce que fait le club pour les conjoints, les enfants. Mes visites me montrent que dans bien des clubs, la famille est partie prenante : rallye avec conjoints, enfants et, cerise sur le gâteau : interclubs, repas champêtres, réunion dîner surprise, le repas statutaire toujours mixte ou obligatoirement un repas mixte par mois..

Oui, vous avez compris que le rotarien, la rotarienne ne peuvent être disponibles au club que si nous y faisons place aux conjoints et aux enfants. Là aussi, Bill Boyd nous demande d'innover, de trouver des solutions nouvelles, des projets encore plus conviviaux et ainsi, associant notre famille aux activités rotariennes, au sein de notre grande famille Rotary nous