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ROTARY CLUB DE SAINT-BRIEUC
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28 octobre 2008
  La grande pêche à Terre-Neuve et en Islande
29 septembre 2008
  A propos de calendrier
25 septembre 2008
  Chateaubriand et les femmes, par Mostepha KHALEF
20 mars 2008
  Paul Dubus nous a quittés
20 mars 2008
  Conférence de Steven Arthur
9 mars 2008
  Dîner-Débat avec le Professeur Didier Sicard
5 janvier 2008
  Lucien Marquinez nous a quittés...
5 janvier 2008
  Opération "Boules de Noël" 2007
5 janvier 2008
  Collecte pour la "Banque Alimentaire"
11 octobre 2007
  Visite du Gouverneur Brigitte Delahaie
28 juin 2007
  Passation de pouvoirs, Remise de PHF
12 février 2007
  Compte-Rendu de la soirée Cinéma du 23 Janvier 2007
02 février 2007
  "Boules de Noël" pour les enfants hospitalisés
 
LA GRANDE PÊCHE A TERRE NEUVE ET EN ISLANDE
 
Une conférence de Monsieur JOUET, le 25 septembre 2008

Ce ne serait pas Christophe Colomb qui aurait découvert le premier l'Amérique , en effet, la légende dit que le premier est St Brandan moine Irlandais du 6ème siècle qui partit pour le Groenland, suivi par Eric Le Rouge un viking venu de la Norvège. En 1492, Christophe Colomb est donc le troisième. Il était Génois et sponsorisé parla reine d'Espagne Isabelle de Castille .
Il y a 500 ans la grande ressource de nos ports bretons était la pêche du lieu et de la morue , hélas la morue a disparu de nos côtes sans doute déjà à cause des modifications climatiques entraînant la disparition de leur nourriture. C'est alors que l'on s'est aperçu qu'au large du Canada devant le fleuve St-Laurent au confluent des eaux chaudes du Mexique et des eaux froides du courant de fond du Labrador sur un plateau rocheux, une nourriture très abondante de petits crustacés favorisait le développement de la morue . Il y en avait "à marcher dedans"sachant qu'une morue ponds 3 millions d'oufs .
C'est une pêche très dure , très pénible . entre le 15 mars et le 15 septembre. "La Bonne Aventure de Bréhat, La Jaquette de Dahouët, La Marguerite le Jules du Légué.. Une centaine de bateaux se regroupaient en baie de St Brieuc devant St Quay .Il y avait des Trois Mâts puis des Bricks , des Goélettes plus légers à 2 mâts qui, après deux coups de canons, prenaient le large. Le recrutement se faisait dans les cafés, les tabacs, on embarquait aussi des enfants de 9,10,11,12 ans engagés comme mousses . Les adultes faisaient 2 à 3 campagnes de pêche et parfois plus .
C'est à bord de doris que deux marins quittaient le navire avec 8000 hameçons dont 700 à bouëter ,par ligne de 300 mètres sur 80 mètres de profondeur. Les horaires : 5 h du matin messe sur le pont, 10h soupe de poisson ,pêche, 14h retour à bord pêche , et retour le soir à bord à 22h .Chaque doris devait rapporter 2000 morues par jour . sur cette quantité 1/3 revenait à l'armateur, 1/3 au commandement, le dernier 1/3 aux matelots.
Le scorbut , la gastro entérite , la peste , le choléra, les panaris qui entraînaient la gangrène, s'ajoutaient aux naufrages et chaque campagne se soldait par une perte considérable de marins . Le Barbier éboyait les morues, Le Banquier était sur les bancs de pêche , le Voileux s'occupait des voiles , le Gabier montait dans les mâts , le Piqueur hissait le poisson à bord .
La pêche à la morue se déplace ensuite sur l'Islande .
 
La croix des veuves
Le mur des disparus
 
Après cet exposé , notre conférencier nous a documentés avec une projection remarquable de photos documents rares nous montrant différentes sortes de bateaux , une série d'Ex Votos, des peintures (Boudin.) , le mur des disparus au cimetière de Ploubazlannec La croix des veuves . La dernière image était une vertèbre de Baleine décorant une maison d'armateur .
 
Notre Président a remercié le conférencier au nom de tous et lui a offert en souvenir un livre qu'il a très apprécié .
 
 
A PROPOS DE CALENDRIER
 
De quand date notre calendrier ?
Le calendrier dit « grégorien» date de 1582. Son nom vient de Grégoire XIII, pape de l'époque, qui décida une réforme destinée à corriger les erreurs du précédent calendrier, appelé «julien », qui fut édicté sous Jules César en 46 avant J.- C. Ce calendrier, en effet, reposait sur une évaluation de la durée de l'année solaire légèrement erronée. Au XVIe siècle, le décalage de conséquence (un retard de dix jours sur le Soleil) était suffisamment important pour envisager une réforme : on décida que l'année 1582 n'aurait que 355 jours, et que le lendemain du jeudi 4 octobre serait le vendredi 15 ! La mise en place de cette réforme fut progressive : la France l'appliqua dès la fin de l'année 1582 (le lendemain du 9 décembre fut le 20), certains autres beaucoup plus tardivement (l'Angleterre en 1752, la Russie en 1918).
Pourquoi l'année comprend 365 ou 366 jours ?
Le calendrier grégorien reprend l'évaluation de la durée annuelle fondée sur le cheminement du Soleil d'un équinoxe de printemps au suivant. Les astronomes mesurent en effet la durée qui sépare les deux exacts moments où le Soleil se trouve à la verticale de l'équateur terrestre d'un printemps à l'autre.
Une valeur moyenne de plusieurs années d'observation a donné ce qu'on appelle l'année tropique (à tort puisqu'elle n'est pas mesurée aux tropiques) : 365,2425 jours, soit une correction de 0,0075 jour par rapport au calendrier julien (365,25 jours).
Cependant, le calendrier ne se satisfaisant que d'un nombre entier, il a été convenu que l'année calendaire ne ferait que 365 jours. D'où un décalage, que le calendrier julien, déjà, rectifiait en ajoutant un jour tous les quatre ans: celui-ci, doublant en fait le vingt-quatrième jour de février (ou sixième jour avant les calendes de mars) fut ainsi appelé bis sexto ante calendas martias, d'où son nom de bissextil. La réforme grégorienne a maintenu ce principe: les années dont le nombre est divisible par quatre continuent d'être bissextiles et possèdent donc un 29 février (par exemple, 1996). Mais pas les années séculaires dont les deux premiers chiffres ne sont pas divisibles par quatre (1700, 1800, 1900 ne sont pas bissextiles, l'an 2000 si !) ; un moyen commode de rattraper tous les 400 ans le décalage entre l'année « julienne » et l'année « grégorienne ».
L'année « Grégorienne » est-elle parfaite
Non, malgré les précautions évoquées précédemment. Les progrès récents de l'astronomie ont montré que l'année tropique est en fait de 365,2422 jours, soit un décalage de 0,0003 jour chaque année, ou un jour tous les 3 000 ans. En outre, il faut savoir que la durée de l'année et celle du jour ne sont pas constantes! La première diminue de cinq secondes par millénaire, à cause d'un ralentissement de la course solaire. La seconde subit l'influence des marées sur le freinage très progressif de la rotation de la Terre, ce qui la fait ralentir de 0,0016 seconde chaque siècle! D'où un infime mais inévitable retard dû à ces différents facteurs qui, démultipliant leurs effets en se conjuguant, tendent à reculer l'équinoxe d'environ dix jours en... 10000 ans.
Pourquoi y a-t-il douze mois inégaux ?
Le nombre de douze s'est imposé très tôt dans plusieurs calendriers anciens. Mesuré d'après les retours de la Lune en conjonction avec le Soleil, il est à la fois le nombre des constellations du zodiaque traversées par la Lune, et celui, multiple de quatre, lié aux saisons (trois mois par saison). Le fait que certains mois comportent 28, 30 ou 31 jours témoigne de la force de l'héritage romain et de la difficulté à diviser 365 jours par 12 sans obtenir un résultat à décimales! Le calendrier julien, en effet, proposait déjà une alternance de mois à 30 jours Janvier, mars, mai, juillet, août, octobre et décembre) et de mois à 31 jours (avril, juin, septembre, novembre), plus un mois de 28 jours seulement, février, jugé « malheureux » car consacré au dieu des morts et destiné à supporter l'addition du jour bissextile. L'usage, débarrassé de sa justification symbolique, a été repris par le calendrier grégorien.
D'où viennent les noms des mois?
Les noms des mois remontent, eux aussi, aux calendriers romains. Un premier calendrier comportait dix mois. Les quatre premiers ont été baptisés Mars (en l'honneur du dieu éponyme de la guerre), Aprilis (d'aperire, ouvrir - le moment où la terre s'ouvre), Maius (de Maia, déesse de la croissance, ou de Majores, les Anciens, célébrés à cette occasion) et Junius (de Junon, épouse de Jupiter, ou de Juniores, les jeunes, auxquels le mois était consacré). Les suivants portaient le numéro de leur rang: Quintilis (cinquième), Sextilis (sixième), September (septième), October (huitième), November (neuvième) et December (dixième). Un nouveau calendrier, vers 700 avant J.-C., introduisit deux autres mois: Januarius (de Janus, dieu à deux faces, tourné à la fois vers le passé et l'avenir) et Februarius, mois des purifications (de Februo, dieu des morts). Le calendrier julien mis en place par Jules César, on voulut honorer son inspirateur en attribuant son nom au cinquième mois: Quintilis devint donc Julius. Puis, pour ne pas être en reste, l'empereur Auguste eut droit au même honneur: Sextilis fut rebaptiSé Augustus.
Pourquoi le calendrier commence-t-il le 1 er janvier ?
Les premiers calendriers romains faisaient débuter l'année avec l'équinoxe de printemps, un 1er mars. La réforme julienne fit passer le début de l'année au 1er janvier, jour d'entrée en fonction des consuls, au prix d'une invrs/semblance : septembre, octobre, novembre et décembre devinrent respectivement les neuvième, dixième, onzième et douzième mois de l'année! Cependant, cette date ne fut pas définitive. Les premiers jours de l'an, appelés styles, ont été variés: 1er mars (à nouveau) sous les Mérovingiens, 25 décembre sous les Carolingiens, ici jour de l'Annonciation (25 mars), là jour de Pâques (donc mobile)... Jusqu'au XVIe siècle, le style n'était pas unifié. En France, c'est en 1564 que Charles IX fixa le début de l'année civile au 1er janvier, très proche donc du jour de Noël, début de l'année liturgique.
D'où viennent les noms des jours de la semaine?
Bien qu'en apparence liée aux phases de la Lune, la semaine (de septimana, groupe de sept) est une invention de l'homme, fortement chargée de symbole: le chiffre 7, en effet, est un chiffre sacré dans de nombreuses civilisations, et notamment chez les judéo-chrétiens, pour lesquels le monde fut créé en sept jours.
Aussi symboliques sont les jours de la semaine. Les Anciens associaient ces derniers aux sept astres mobiles de la voûte céleste: Saturne, Jupiter, Mars, le Soleil, Vénus, Mercure et la Lune. C'est pourquoi les noms de cinq de nos jours en découlent: lundi, Luna dies, est le jour de la Lune, mardi, le jour de Mars, mercredi, le jour de Mercure, jeudi, le jour de Jupiter (Jovis dies), et vendredi jour de Vénus (Veneris dies). Tandis que l'anglais a conservé cette tradition pour les deux autres jours (Saturday, jour de Saturne, et Sunday, jour du Soleil), le français a fait du samedi le jour du sabbat (Sabbati dies) et du dimanche le jour du Seigneur (Domenica dies). Les historiens se perdent en conjectures à propos de l'ordre des jours de la semaine et se réfèrent volontiers à des principes astrologiques. Si la tradition veut que le dimanche soit le premier jour de la semaine (la veille, «jour du sabbat », correspondait en effet au repos du Créateur après son Grand Ouvre), l'usage l'attribue en fait au lundi, d'autant plus facilement que le dimanche a été institué « jour de repos» (bien théorique) en 321.
Voilà de quoi satisfaire la curiosité des petits... et des grands !!
 
CHATEAUBRIAND ET LES FEMMES
 

Conférence donnée par Mostepha KHALEF, dit STEPH, Neuro-Psychiatre, Professeur d'anatomie, past-Gouverneur du  District 1690 (2003/2004) membre fondateur et past-Président du Club de Bordeaux-Est. Steph, accompagné de son épouse Anita, étaient les invités de Michel GOURIO, Gouverneur de la même promotion, et de Françoise

D'entrée, notre conférencier ne cache pas qu'il ne manque pas d'audace en venant parler en terres bretonnes d'un enfant du Pays. Mais l'amitié rotarienne autorise toutes les audaces! S'appuyant sur les mêmes principes d'amitié, Steph pardonnera bien sûr au rédacteur de ne  pouvoir, dans les lignes qui suivent, faire passer le souffle qui a porté les propos de son intervention, passionnante et passionnée. De même, certains évènements et leur chronologie pourront être sujets à caution ; les puristes corrigeront !
On ne peut,  bien qu'il ne s'agisse pas du sujet, passer sous silence le fait que Chateaubriand fut l'emblème de la sensibilité romantique. Risquons nous à dire que les égéries dont le florilège suit, ont nourri, au moins partiellement, son inspiration.
François-René de Chateaubriand est né à Saint-Malo en 1768. Il est mort en 1848. L'un de ses premiers cadres de vie se situe dans le mystérieux château de Combourg, entre un père Capitaine de Vaisseau, homme taciturne et hermétique, et une mère peu communicative. Sa jeune sour Lucile, de quatre ans son aînée, est présentée comme le souffre-douleur de la famille.
 
Elle marquera le panorama sentimental de son frère. Celui-ci vivra une adolescence tardive, en quête d'identité et en connivence avec Lucile. Sans tomber dans l'ambiguïté, elle servira à François-René de modèle féminin, un peu à l'image d'un peintre. Sa sylphide.
Incertain de son avenir, il hésite entre une carrière dans l'armée et l'Eglise. Il sera en définitive Cadet dans le Régiment de Navarre. En avril 1791, il embarque à Saint-Malo pour les Amériques. C'est une forme de fuite du destin. Louis XVI est arrêté en décembre. Chateaubriand trouve là l'opportunité de revenir auprès du Roi (il avait pourtant, en son temps, pris le parti de la Révolution française).
Et c'est l'évocation d'une longue série de conquêtes et d'aventures féminines. A ce moment, Lucile veut le marier. En 92, il épouse Céleste Buisson de la Vigne. Mariage sans amour et sans fortune. En fait, il ne l'aimait pas et il s'agit là d'une escapade dans l'antre des sentiments.
Le Directoire représente un danger pour les Royalistes. En 93, François-René s'embarque pour Jersey, puis pour Londres, où il devient précepteur dans la famille d'un pasteur et produit son Essai sur les Révolutions , publié en 1797. La fille du pasteur, Charlotte, a alors 15 ans. C'est là que son destin de Don Juan va éclore. Il fait la cour à la jeune fille et va se faire passer pour le Chevalier de Combourg. Chez ses hôtes anglais, le hasard de la phonétique transforme « chateaubriand » en « shatter brain », c'est-à-dire cerveau fêlé. Belle  carte de visite !
Il « oublie » de dire à son entourage qu'il est marié et les bruits circulent.L'épouse du Pasteur lui annonce qu'elle lui offre la main de sa fille. François-René est alors pris de remords et vit sur fond d'agitation sentimentale. C'est un terreau propice à la fécondité littéraire. Revenu en France après l'exil, il publie Atala (1801), puis René et Le Génie du Christianisme (1802). Il a retrouvé ses amis, dont le Marquis de Fontanes et Joubert. Il rencontre Elisa, la sour de Napoléon ainsi que Pauline de Beaumont, fille du Comte de Montmorin, Ministre des Affaires Etrangères, qui fut à l'origine du faux passeport de Louis XVI, lors de la fuite à Varennes. Il va, au contact de ces femmes, exercer son art de séducteur. Pauline s'éprend follement de François-René. Ils fuient tous les deux à Savigny-sur-Orge. En l'honneur du Génie du Christianisme, le Consul fait donner un Te Deum à Notre-Dame (un bon vaccin de l'imagination).
Le premier amour avec Pauline  constitue le sommet de l'aventure amoureuse pour François-René, en même temps qu'il sera au sommet de la gloire littéraire. Le pouvoir lui monte à la tête. On est en 1803. Pauline l'agace et c'est la fuite à Rome. Plus il fuit et plus elle est amoureuse ! Pourtant, Chateaubriand porte toujours une attention soutenue à Pauline. Le Consul veille sur le couple. Le Légat, et le Pape lui-même s'inquiètent de l'état de la maîtresse. Elle souffre et va mourir. François-René la recueillera dans ses bras, dans la villa Margarita, via Appia, où elle aurait déclaré « mon dernier rêve sera pour vous », sous-titre d'un ouvrage de Jean d'Ormesson traitant de la vie sentimentale de Chateaubriand. La hiérarchie de l'Eglise était indulgente avec le grand homme de Combourg. Bien sûr, il était coupable d'adultère, mais il était catholique ! En fait, toute sa carrière fut fondée sur les valeurs chrétiennes. C'est la fin de l'épisode avec Pauline.
Sans attendre la fin de l'aventure précédente, Chateaubriand avait rencontré près de Lisieux, au château de Fervaques (où en son temps était passé Henri IV), Delphine de Sabran, marquise de Custine, femme ne présentant pas beaucoup de charme, ce qui n'empêchait pas François-René de dire qu'il passait des moments délicieux dans le lit du Roi  !
A ce stade de la conférence, on peut dire que les aventures de Chateaubriand s'emboîtent comme des poupées russes. Dans cette mouvance, la Comtesse voisine, Nathalie de Noailles, ne résiste pas aux charmes de l'écrivain, qui rompt rapidement avec cette conquête avant que ce soit le tour de la Duchesse de Duras, séduite au sens large par les divers succès de François-René. Elle est écrivain et devient sa confidente. Puis, dans la foulée, c'est le tour de Juliette Récamier, qu'il avait connue chez Madame de Staël en 1802. Juliette était déjà une femme mure, qui ne peut tolérer ses frasques. Leur relation est emprunte d'amitié et de respect et la communication s'opère par écrit. Elle finit par le fuir pour Rome, comme lui-même avait fuit pour éviter Pauline.
Une nouvelle égérie fait son entrée en la personne d'une jolie brune, Cordélia de Grefullhe, Comtesse de Castellane, rencontrée en 1823. Au sommet de la gloire, Chateaubriand repart en mission, en Espagne. En 1828, il rencontre Hortense Allard, rencontrée à Rome. Elle a vingt quatre ans, il en a soixante ! Cela se passe à Florence. Que s'est-il passé pour que Hortense tombe dans les bras faiblissants de François-René ? On peut imaginer que leurs relations se soient résumées à quelques petits mots ...
La suite des « trophées » se déroule de façon plus calme. En 1829, au cours d'une cure à Cauterets, il rencontre Léontine de Villeneuve, âgée de 26 ans « la jeune amie de mes vieux ans » ; leur relation se déroulant sur fond d'échanges épistolaires. Tout le monde est malade : c'est la vitrine des « phtisies romantiques », à l'image de la Traviata et de la Dame aux Camélias .
Chateaubriand a gagné tous les titres et il a occupé les postes les plus enviés. Ambassadeur ou ministre plénipotentiaire à Berlin, en Suède, à Londres, à Rome,. Ce sera la consécration avec l'entrée à l'Académie Française en 1811. Son histoire s'est déroulée comme une grande fresque, de l'Ancien Régime à Louis-Philippe, en passant  par la Révolution, le Premier Empire et la Restauration. Quelques qualificatifs, pas forcément élogieux, dessinent sans doute, en le démystifiant, le Chevalier de Combourg. Petit, mal fait, triste jusqu'à la lamentation, Don Juan cruel et redoutable, ambivalent séducteur et catholique pratiquant ! Il fut un réactionnaire libéral, précurseur de Victor Hugo, Alfred de Vigny et Lamartine.
Le Figaro de l'époque publiait les premiers feuilletons. On pouvait y découvrit les Mémoires d'Outre Tombe , ouvre universelle, à l'instar de  l'Iliade et l'Odyssée, Don Quichotte, Guerre et Paix,.
On prête le mot de la fin à Louis XVIII qui disait que « Chateaubriand verrait si loin., s'il ne se mettait pas devant lui ! »
Allez ! En conclusion de cette énumération éloquente de conquêtes féminines, et pour que la morale soit sauve, quelques observateurs de l'époque ont avancé que Céleste, l'épouse (fidèle jusqu'à la fin) a eu l'essentiel de l'Homme pour elle. Les autres n'ont eu que le factice.

UN COMPLEMENT A L'EXPOSE PAR MICHEL SOUPLET
 
La grand-mère de Chateaubriand s'éteignit au château du Val au Guildo. Elle était la mère de Pierre-Anne de Chateaubriand, sieur du Plessis (1727-1794), capitaine de navires qui acheta le château du Val en 1777, et de René-Auguste (devenu châtelain de Combourg en 1761), père de l'écrivain.
Pierre-Anne, qu'on appelait Monsieur du Plessis, mourut dans les prisons de St-Malo, sous la Révolution. L 'un de ses fils : Armand Louis de Chateaubiand (1768-1809) capitaine au régiment du Poitou, émigra à Jersey et fut un agent des plus actifs de la chouannerie. Il fut fusillé pour avoir conspiré contre Napoléon. Une stèle rappelle son souvenir en la chapelle Ste-Brigitte au Guildo.
 
Le chevalier de Caud, l'un des jeunes volontaires bretons qui se trouvaient avec une vingtaine d'autres en tête des troupes régulières françaises (la colonne d'Aubigny) lors de la bataille de St-Cast en 1758 fut l'un des premiers à monter à l'assaut des troupes anglaises et debout sur les retranchements conquis fit avancer les drapeaux des régiments présents. C'est lui qui épousera plus tard Lucile de Chateaubriand .
Des quatre sours Chateaubriand, Julie, la délicieuse Mme de Farcy est celle qui a le plus de charme, elle rayonne de toutes les grâces de sa féminité. Mais, c'est Lucile la plus proche de François-René par l'âge et le caractère, celle qui le comprend le mieux. «  Grande et d'une beauté remarquable, écrira-t-il, mais sérieuse. » Ce qui signifie que la beauté de Lucile n'est pas celle des femmes réputées jolies. Lucile ne charme pas, elle magnétise, elle ne brille pas, elle brûle. L'un des meilleurs biographes de Lucile, Albéric Cahuet, pense que l'on peut identifier Lucile dans l'infortunée Amélie (du roman René ), malheureuse de ses sentiments excessifs pour son frère.
Lucile, née à St-Malo le 7 août 1764, épouse à Rennes le 2 août 1796, à 32 ans, Jacques Louis René Caud. Celui-ci, né à Rennes le 19 juin 1727 qui fit preuve de tant de vaillance en 1758 à 31 ans, était devenu général et en 1796, il avait 69 ans.
Son physique se remarquait, il mesurait 1m84 et ses yeux roux allumaient un curieux visage planté d'un long nez.
Mme de Chateaubriand, la mère, terminait une lettre adressée à Louis de Tocqueville par :
« avant de finir, je vous apprendrai le mariage de Lucile. Elle a pris un ancien homme ( !), ci-devant maréchal de camp, croix de Saint-Louis. Il n'est pas riche, mais il donne tout ce qu'il a. »
On remarque que, dans un milieu où le nom a une importance essentielle, Mme de Chateaubriand ne nomme même pas son gendre, tout en faisant de lui, en quelques mots, un irréprochable portrait.
 
Jacques de Caud, même s'il n'était plus d'âge à forcer les retranchements conquis avec la même vigueur qu'à Saint-Cast, il n'avait assurément pas pris femme pour se borner à la regarder filer la laine ou faire de la tapisserie. S'il pensa la conquérir véritablement, son illusion dut être des plus brèves, et le général ne tarda pas à comprendre que, de toute sa vie, son mariage lui avait fait commettre sa seule erreur de tactique. Il se sentit frustré, ridicule ; elle fut révoltée. D'infernales algarades ébranlaient la maison de la rue de Paris, et il en fut ainsi pendant environ 5 mois. Le couple se sépara en février. Mr de Caud, malade, mourut moins d'un mois après le départ de son épouse. Si l'on en croit Mme de Chateaubriand, mère, il laissa «  plus de dettes que de biens.  »
François-René, à son retour d'exil en Angleterre, retrouva Céleste, sa jeune épouse, celle-ci ne tarda pas à passer au second plan, derrière Mme de Beaumont et . Lucile.
 
 
PAUL DUBUS NOUS A QUITTES
 

Notre club doit surmonter un nouveau deuil. Après Lucien Marquinez, Paul nous a quittés le 6 janvier 2008, le jour même de son 85ème anniversaire.

Avec lui disparaît une autre forte personnalité de notre Club qu'il avait rejoint en 1963 et dont il avait été président en 1975/76.
Nous aimions tous Paul, pour sa bonne humeur, sa brillante culture, sa remarquable intelligence, son humour, ses questions pertinentes aux conférenciers comme son exceptionnelle ouverture d'esprit.
Plus encore, Paul possédait des qualités humaines hors du commun : il était vraiment à l'écoute des autres et portait à chacun un intérêt réel et profond, enrichi par une fine connaissance de la nature humaine.
Il a fait preuve du même courage et de la même sérénité devant son inexorable et douloureuse maladie que devant les deuils qui l'avaient si durement frappés ces dernières années.
Son souvenir est éclairé par tous les moments précieux passés en sa compagnie. Nous exprimons toute notre sympathie à sa famille dans cette douloureuse épreuve.
 

Quelques témoignages :

 
 
Paul me disait, concernant sa maladie « c'est dans la logique des choses...à 85 ans ». Je trouve cette logique bien rapide, mais c'était son souhait aussi.
Il va nous manquer, il va me manquer : sa culture, sa mémoire, son goût pour les autres, son esprit positif, son sourire complice, son humilité, sa stature.
  Merci au rotary de m'avoir fait rencontrer Paul Dubus.
  Adieu Paul.
  Jean-Yves Thomas

Paul Dubus nous a quittés trop vite. Au téléphone, il y a quelques jours, j'avais compris qu'il ne se voyait plus d'avenir.
Il m'avait vite repéré au Rotary car j'avais fait quelques années auparavant un remplacement de médecine générale à Feignies, siège de Sambre et Meus, d'où il venait. Et il ne l'avait pas oublié.
Un jour déjà lointain, je le trouve dans le train du matin pour Paris. Ce n'était pas encore le TGV mais ce n'était plus le charbon. il m'a parlé de St Brieuc à Paris. Tous les deux debout dans le couloir, appuyés à la vitre, dans une bonne odeur de pipe, il philosophait, déroutant, déconcertant, passionnant. Je n'ai jamais vu ma place assise. Qu'importe !
Il m'a surtout, récemment, fait comprendre à mi-voix le double sens du mot RESILIENCE qu'il connaissait pour son sens professionnel : " caractéristique mécanique qui définit la résistance aux chocs d'un matériau" mais c'est aussi en anglo-saxon le "ressort psychologique" d'où " l'aptitude pour un individu à se reconstruire et à vivre de façon satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques" Il était, je suis, vous êtes, en résilience.
Adieu Paul, le vent se lève, il faut tenter de vivre.
Hubert Liscoët                                                  

 
 
 
 
CONFERENCE DE STEVEN ARTHUR
 
Avant de rentrer dans son pays en janvier 2008, Steven Arthur (17 ans) est venu remercier son club d'accueil pour l'année passée en Bretagne en décrivant son pays et sa famille, ses « hobbies » et son cadre de vie.
Il faut dire tout d'abord que sa connaissance de la langue française est tout à fait surprenante : Steven s'exprime avec clarté dans un français tout à fait correct et son exposé a été vraiment très plaisant à suivre. Remarquable joueur d'échecs (5e joueur de sa Région), il voue également une passion pour la cuisine dont il veut faire son métier, avec l'objectif d'être aussi bon et prestigieux que son idole Jamie Oliver. Et il faut reconnaître qu'il ne manque pas d'étoffe pour réussir !
Les parents de Steven habitent Traralgon (25 000 hts) dans l'état de Victoria : son père est chauffeur de poids lourds et sa mère tient une station service ; il a une sour et 1 frère.
Il nous a ensuite décrit la faune et la flore de l'Australie et ses propos, très bien exprimés, ne manquaient pas d'intérêt d'autant plus qu'ils étaient remarquablement illustrés par un diaporama superbe.
Steven a enfin remercié ses hôtes de lui avoir offert un superbe séjour en Bretagne agrémenté de multiples visites : Paris, La Normandie et les plages du Débarquement, 2 semaines au ski en Haute Savoie (lui qui n'avait vu la neige !), et « cerise sur le gâteau », 3 semaines aux Bahamas et en Floride à Miami. Il est bien entendu enchanté de son séjour en France !
Steven illustre parfaitement les bienfaits des échanges scolaires initiés par le Rotary.
 
 
DÎNER - DEBAT
 
Le Président Jean Flageul et les membres
du Rotary Club de Saint-Brieuc vous convient
à un Dîner Débat
Le Jeudi 13 mars 2008
à 20 h 00 précises à l'Hôtel du Chêne Vert Plérin sur Mer,
Avec la participation du Professeur Didier SICARD
Thème : Principe de précaution, Principe de sécurité
 
Professeur Didier SICARD
Président du Comité Consultatif National d'Ethique
 
Didier SICARD, médecin et Président du Comité Consultatif National d'Ethique (CCNC) depuis 1999. Professeur de médecine à l'université René-Descartes, il a été chef de service de médicine interne à l'hôpital Cochin, à Paris.
Il aborde les nouveaux champs de réflexion en terme d'éthique médicale, notamment sur les technologies de la procréation, qui voient leur complexité s'accroître à mesure des avancées dans ce domaine. Il souligne en outre le manque de formation des médecins pour répondre à des question étiques de plus en plus nombreuses, et dénonce l'écart qui existe en France entre l'éthique et la pratique
 
Participation aux frais : 28 € par personne.
 
 
LUCIEN MARQUINEZ NOUS A QUITTES...
 
Lucien nous a quittés lundi 24 décembre 2007 et avec lui disparaît l’un des Rotariens les plus exemplaires de notre club.
Une référence morale d'abord et nous ne manquions jamais de demander l'avis de Lucien lorsqu'un point d'éthique était soulevé. Une référence juridique, bien sûr car l'étendue des connaissances et ses qualités de jugement étaient particulièrement précieuses dans tous les domaines, de la vie quotidienne au projet de modification de la constitution. Une référence pour le Rotary, aussi bien dans sa façon de vivre et de mettre en pratique son idéal de rotarien que pour la connaissance du Rotary. L'élévation de sa pensée comme la clairvoyance de ses vues en faisaient un conseiller particulièrement écouté. Ses chroniques, souvent humoristiques et parfois acidulées, venaient régulièrement enrichir notre bulletin : la dernière de septembre 2007, évoque la première élection d'une femme (une française) au Board du Rotary.
Né en 1924 à Alger, licencié en droit de la Faculté d'Alger, Lucien a été avocat à la Cour d'Appel d'Alger de 1948 à 1962 et membre du Conseil de l'Ordre de 1959 à 1962. Rapatrié, il s'inscrit au Barreau des Côtes du Nord en 1962 et il devient le Bâtonnier en 1970 -71. Il est ensuite élu Bâtonnier du Barreau de Guingamp en 1973 -74 et réélu en 1983-84.
Engagé volontaire pour la durée de la guerre 1939-1945, il a participé aux campagnes de Tunisie et de France avant d'être démobilisé en octobre 1945. Chevalier de l'Ordre National du Mérite à titre militaire, il était également Président d'Honneur des Officiers de Réserve de Guingamp.
Admis au Rotary-Club de Guingamp en 1964, il en avait été le Président en 1970-1971. Il était membre d'Honneur du Rotary Club de Melksham (G.B) depuis 1971. Après avoir participé aux activités du District en tant que membre du Comité Inter-pays , il était devenu Président de la Commission d'Action Internationale du District en 1980-81 puis, Gouverneur du District 1650 en 1984-1985.
Lucien va nous beaucoup nous manquer mais le souvenir de l'homme exemplaire et du parfait rotarien qu'il a été, ne peut s'effacer de nos mémoires. Nous redisons à Hélène et à ses enfants, toute notre affection dans cette douloureuse épreuve.
 
« Le 15 février 1985 - 00.30  »
Extrait du livre d'or du R.C. Saint-Brieuc, rédigé par Lucien Marquinez,
Gouverneur du District 1650 pour 1984 - 1985.

« Je ne sais si Guingamp est la banlieue de Saint-Brieuc (ou l'inverse), mais le Gouverneur a l'impression d'être chez lui, dans son fief, lorsqu'il se trouve parmi vous. Si la chose était possible, je reviendrai tous les jeudis pour améliorer votre ordinaire. Merci à tous d'un accueil chaleureux (dont j'étais assuré d'avance).
Lucien Marquinez, District Gouverneur D.1650 1984/1985.
Le Président International était Carlos Canseco.
Le Gouverneur du District1650 était Lucien Marquinez
Le Président du Rotary Club de Saint-Brieuc était Michel Jouyaux.
Lucien m'avait nommé « responsable de la commission des jeunes Rotariens » au niveau du District 1650. J'aurai des fonctions pendant plus de 20 ans, mais ce premier poste à coté du Gouverneur est toujours présent à ma mémoire. Merci Lucien, t'ai-je déçu ? j 'espère que non.
Lucien qui avait été Président du R.C. Guingamp en 1970/1971 nous a rejoints au cours de l'année 1994/1995, parrainé par Marcel Dubois.
Mon cher Lucien, tu resteras présent parmi nous et ton esprit parfois satirique, nous manquera, tant dans nos débats que dans notre bulletin, j'ai choisi de remettre en mémoire un de tes derniers textes, LA NOUVELLE DEESSE...
Jean
 
LA NOUVELLE DEESSE
 
A notre époque où le sentiment religieux peut sembler en perte de vitesse, on assiste à un curieux phénomène de résurgence du vieux fantasme de la déesse tutélaire.
Il nous est reproché d'outrager la nature, de la torturer, de la violenter par nos déplorables habitudes de vie, créatrices de gaz à effet de serre, d'holocaustes d'espèces en voie de disparition, de pollution irréversible des sols, de modification du climat de la planète, de perturbation de l'eau, de l'air, de la vie animale et de l'équilibre biologique en gros et en détail.
Notre seule présence sur terre offense la Nature et nous sommes, en conséquence, menacés de subir sa loi sous forme de punition radicale à allure de catastrophe gigantesque, voire planétaire, à la hauteur du péché commis. La fin de toute civilisation serait, pour le moins, le châtiment le plus adéquat.
Telle est bien l'opinion émise par le chour mondial et unanime des scientifiques, savants spécialistes et experts de tout poil, nous reprochant de vivre dans une coupable impunité.
Faisons remarquer à cet aréopage de belles consciences que notre genre de vie moderne, si néfaste pour dame Nature, n'est que la résultante de la débauche de découvertes, d'inventions, de trouvai11es, concoctées et diffusées depuis plus d'un siècle par tous ces savants, scientifiques et experts, qui ont inventé tout ce que nous utilisons aujourd'hui, sans se soucier le moindrement des conséquences de leurs découvertes sur notre environnement.
Que ne l'avez-vous dit plus tôt, au lieu de nous pousser à jouir, au nom du sacro-saint progrès, de l'électricité, du moteur à explosion, du chauffage central, de la fission de l'atome, du réacteur, enfin de toutes vos découvertes, Messieurs les savants, devenus maintenant nos juges impitoyables.
Vous avez bonne mine, maintenant, de vous réunir au chevet de la planète malade, comme autant d'apprentis sorciers dépassés par l'usage intensif de vos découvertes aux conséquences insoupçonnées. .
Ne demandez pas au citoyen lambda de notre Terre de supporter la responsabilité des imprévisions de vos devanciers, qui ont exploré sans discernement l'arbre de la science.
Dites nous plutôt comment renoncer à l'actuel genre de vie néfaste, sans revenir au néolithique.
27 mai 2007
Lucien MARQUINEZ
 
OPERATION "BOULES DE NOËL" - 21 AU 24 DECEMBRE 2007
Le 5 janvier 2008
 
Cette année, nous avons vendu plus de 3 000 boules de Noël contre 2 000 l’an dernier !!
 
L’opération « Boules de Noël » a remporté un plein succès à mettre au crédit des très nombreux membres et de leurs épouses qui se sont engagés pour les enfants hospitalisés à saint-Brieuc.
 
 
 
 
COLLECTE POUR LA BANQUE ALIMENTAIRE 23 & 24 NOVEMBRE 2007
Le 5 janvier 2008
 
Cette année, la Croix-Rouge de Saint-Brieuc, qui réceptionne les denrées alimentaires collectées par les clubs de « Saint Brieuc » et « Grand Large » au Carrefour de Langueux, annonce un poids de 5485 Kg contre 5257 Kg l’an dernier.
 
Bravo aux nombreux participants à cette oeuvre essentielle pour les plus démunis.
 
 
 
 
VISITE DU GOUVERNEUR, BRIGITTE DELAHAIE
 
Le 11 octobre 2007

Jeudi 11 octobre 2007, Brigitte DELAHAIE a été reçue par Jean FLAGEUL, Président du Club de Saint-Brieuc, qui s'honore de compter dans ses membres trois Past-Gouverneurs : outre Jean FLAGEUL, Lucien MARQUINEZ et Michel GOURIO.

 

Après avoir rappelé les objectifs du Rotary pour cette année - et notamment la notion de PARTAGE sous ses différentes acceptions rotariennes - elle s'est plu à souligner le climat d'amitié confiante qu'elle a perçue dans ce Club qui développe de nombreuses actions efficaces et fructueuses.

 
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PASSATION DE POUVOIRS - REMISE DE PHF
 
Le 28 juin 2007

Au terme d'une année remarquablement active et fructueuse, Michel SOUPLET a eu le plaisir de récompenser 4 membres qui s'étaient tout particulièrement engagés dans des actions significatives :
 
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Vincent BOIZARD, PHF avec saphir, actif dans bon nombre d'activités et notamment le tournoi de golf
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Pierre GIFFARD, PHF avec saphir, incontournable pour le traditionnel « Loto »
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Stéphane DROBINSKI, PHF, pour l'opération « Simulation d'entretiens d'embauche »
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Tristan RIO, PHF, pour l'opération-phare du club « Les Boules de Noël »
 
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Vincent BOIZARD
Pierre GIFFARD
Stéphane DROBINSKI
Tristan RIO
 
Remise de PHF avec saphir à Vincent BOIZARD et Pierre GIFFARD, remise de PHF à Stéphane DROBINSKI et à Tristan RIO, en présence de tous les PHF du Club

 
 
SOIREE CINEMA DU 23 JANVIER 2007
 
Le 12 février 2007

Les deux Rotary-club de Saint-Brieuc et celui de Lamballe se sont réunis pour organiser la soirée « ESPOIR EN TÊTE » le 23 Janvier dernier en proposant au Ciné-land de Trégueux, comme ailleurs dans toute la France, la projection en avant-première du film MOLIERE.
Trois cent trente contremarques avaient été vendues aux rotariens des 3 clubs, charge à eux de les offrir ou revendre à leurs connaissances, amis, collègues ou relations.
Après une courte allocution de Michel SOUPLET, Président du Rotary-Club de Saint-Brieuc, le Docteur Alain POUYET, neurologue, nous fit un exposé sur les différentes maladies du système nerveux central, et nous montra son optimisme concernant les progrès futurs de la thérapeutique ; par contre il fut beaucoup plus réservé quant au moment de l'arrivée de ces nouveaux médicaments et nouvelles techniques.
Le film projeté, MOLIERE le comédien malgré lui, fut très apprécié par les deux cent cinquante personnes présentes.
La grande majorité de celles-ci, malgré l'heure tardive, resta au buffet offert par le Rotary, nos épouses ayant confectionné divers gâteaux de toutes sortes. Ce moment convivial a été très apprécié par nos invités.
François CORMIER
Responsable JNR 2007

 
" BOULES DE NOËL " POUR LES ENFANTS HOSPITALISES
 
Ventes de boules de Noël
  Le 2 février 2007
 

 

Le Club de Saint-Brieuc a organisé une opération : «  Vente de Boules de Noël  » les 16, 17, 23 et 24 décembre au profit des enfants hospitalisés.
 

 

Le but est d'apporter un financement conséquent : plus de 4.000 euros à l'association « Les Blouses Roses ». Ces bénévoles, qui par leur présence quotidienne à l'hôpital assurent aide et soutien aux petits malades. Notre action va leur permettre par exemple de mettre sur pied un atelier bois au sein même de l'hôpital, créant ainsi un espace de loisir et d'évasion dans un milieu un peu stressant.
 

 

L'acheteur d'une boule inscrit un prénom sur celle-ci et l'accroche dans le sapin. A la fin de l'opération 2350 boules ont été vendues. L'immense sapin et ses boules se sont fait admirer rue St Guillaume durant tout le mois de janvier.
 
 
L'opération « Boules de Noël » bénéficie de l'appui de la municipalité qui fournit le sapin dans la rue principale de la ville. Elle est très bien perçue par la population qui en comprend tout de suite le but.
 
Elle se déroule sur les deux week-ends qui précèdent Noël avec la participation active de nombreux rotariens, de conjoints, des Inner Wheel et de bénévoles des Blouses Roses. Elle présente enfin un aspect très positif pour l'image du Rotary. Pendant 4 jours, les rotariens s'affichent en plein centre ville pour une action on ne peut plus positive
 

 

 

Atelier bois à l'hôpital Yves Le Foll de St Brieuc financé par le Rotary Club.